Ravalement de façade...
29/07/2014
Natixis, le poids mort du groupe Caisse d'Epargne, est "shooté" à l'assurance !
Après une déconfiture dans la gestion à risque, cette filiale, qui a coûté fort cher aux clients de l'écureuil, devrait renaître bientôt par un "lifting" bienvenu : l'aventureuse, aux talents cachés, se transforme en filiale d'assurance du Groupe, tout en boutant dehors la CNP et ses contrats en béton...
Le ravalement cache un "jeu politique", puisque l'émancipation du Groupe Caisse d'Epargne met à mal une filiale de la Caisse des dépôts ! Que ne ferait-on aujourd'hui pour sauver des emplois ?
Les conditions d'un divorce à l'amiable entre BPCE et CNP se précisent
Le Monde du 26 juillet 2014
Anne Michel
Vers un accord sur l'avenir de CNP Assurances ? Les discussions se sont accélérées entre les actionnaires publics et privés de la première compagnie d'assurance-vie française : la Caisse des dépôts et consignations (CDC), La Poste et le groupe bancaire BPCE – La Poste et BPCE étant aussi les réseaux de distribution actuels des contrats d'assurances conçus par la CNP.
Ainsi, le nouveau patron de la CDC, Pierre-René Lemas, a rencontré le patron de BPCE, François Pérol, en tête à tête, au début du mois. M. Lemas a également vu à plusieurs reprises le PDG de La Poste, Philippe Wahl. Avec cet objectif : parvenir à un nouveau pacte commercial équilibré entre actionnaires, qui tienne compte du souhait de M. Pérol de reprendre sa liberté vis-à-vis de la CNP – pour développer sa propre activité d'assurances au sein de la filiale de BPCE Natixis – sans déstabiliser la CNP, qui est cotée à la Bourse de Paris, ni léser ses partenaires.
Le contrat commercial actuel arrive à échéance le 1er janvier 2016, tout comme le pacte d'actionnaires. BPCE possède 18,1 % du capital de la CNP face au « bloc public », qui en détient 60 % (40,8 % pour la CDC, 18,1 % pour La Poste et 1,1 % pour l'Etat).
Longtemps tendues, les discussions avec BPCE ont progressé. Si cette tendance se confirme, les grandes lignes d'un projet d'accord pourraient être très vite présentées à certaines des instances de gouvernance concernées : au conseil d'administration de la CNP le 30 juillet, puis au conseil de surveillance de BPCE le 31 juillet.
EVITER LA FUITE DES CLIENTS
Deux sujets sont au coeur des débats. Le premier paraît quasiment réglé. Il concerne le maintien de certains liens commerciaux entre BPCE et la CNP, en dépit du projet du groupe bancaire de se développer en solo dans l'assurance. D'après le projet d'accord, une fois leurs liens commerciaux dénoués, la CNP continuerait toutefois à fournir BPCE en produits d'assurance emprunteur (ces assurances contractées avec les crédits immobiliers ou à la consommation). Ils seraient distribués dans le réseau des Caisses d'épargne, comme c'est le cas aujourd'hui, mais aussi dans celui des Banques populaires et au Crédit foncier de France, filiale immobilière de BPCE.
Le second point, plus délicat à négocier, porte sur la mise en place d'une sorte de protocole visant à protéger la CNP d'un éventuel « siphonnage » de ses encours d'épargne par Natixis, une fois celle-ci devenue une compagnie d'assurances, donc un concurrent. M. Pérol serait disposé à discuter de mécanismes permettant d'éviter la fuite de clients de la CNP et les retraits massifs d'épargne.
Lire aussi : Les actionnaires de CNP Assurances s'affrontent
La renégociation de ces liens d'affaires entraînera-t-elle celle des liens en capital ? Le sujet sera abordé dans un deuxième temps, précisent les négociateurs. Ce qui n'empêche pas la CDC, appuyée par l'Etat, de calmer les ardeurs de La Poste, dont ils sont les deux seuls actionnaires. Le PDG du groupe postal se verrait bien, en effet, monter au capital de la CNP, si BPCE décidait in fine de céder ses actions… Un rêve trop coûteux, estime la puissance publique !
3 commentaires
En définitif, tout tourne autour de la CDC (caisse des dépôts et consignations), qui emploie quand même 140.000 personnes!
Voici une citation trouvée dans: www.generationlibre.eu/le-vra-visage-de-la-finance- folle:
"François Hollande entendait lutter contre les dérives de la finance"ennemi sans visage". Nous lui avons trouvé un visage: la CDC que nous proposons de réformer de fond en comble pour son 200ème anniversaire" -sic-
Démêlez l'écheveau CDC, vous trouverez dans la filiale SCET (propriété à 100% de la CDC) notre Compagnie des ports du 56 qui prétend continuer à gérer la vasière de 150.000 m3 soigneusement entretenue par le Syndicat mixte des ports et bases nautiques du 56.
Etrange de voir une banque derrière une SPL!
Nos communes par des baux emphytéotiques fournissent des terrains à "Aiguillon Construction" pour construire des logements sociaux indispensables à la survie de la presqu'île.
N'oublions pas que le 2 juin 2014 la CDC et Aiguillon ont signé une convention pluriannuelle de partenariat qui décline dans l'Ouest l'accord national signé le 18/12/2013 avec le groupe Arcade.
Cette convention n'empêche pas de demander aux communes une garantie d'emprunts.
En quelque sorte la ceinture plus les bretelles: Trop fort n'a jamais manqué!
Je ne vous parle pas de Transdev (CDC et VEOLIA) vous savez la SNCM en Corse et quoi donc à Quiberon?
Voici qui est plaisant.
Notre "cornichon faillitaire local" qui ne sait pas estimer les coûts de licenciements qu'il préconise pour le personnel de notre mairie se lance dans une analyse macro économique.
Rappel des épisodes précédents:il a mis une pme dans le mur. C'est dire si sa compétence est grande sur le sujet qu'il évoque!!!
Pour les orgues auxquels notre gloire locale voue une admiration sans retenue,mon petit doigt m'a dit qu'un conseiller municipal lui aurait demandé de mettre un évènement sur pied à SPQ vu sa dévotion pour ces tuyaux musicaux.
Le piteux pitoyable, quinze jours plus tard a baissé pavillon car mis à part ses yakafokons il n'est bon à rien.
Mais nous le savions tous depuis bien longtemps!!!!!!
Longue vie aux secrets de sp source de rigolade sans fin.
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