La danse du "ventre", des élus...
28/07/2014
A Saint Pierre Quiberon, la commission de la hache est déjà "enterrée"...
Lors d'un changement politique au printemps, les nouveaux élus sont obligés d'exécuter le budget voté en décembre 2013 (l'équipe de madame G)... une véritable catastrophe, qui ligote les volontés de changement !
Il n'empêche qu'à SPQ des décisions immédiates sont à prendre !
Fermeture de l'Office de Tourisme et mise à pied de sa Directrice, qui insulte aux frais de la commune un acheteur de billet de concert !
Mise à pied de la responsable de la médiathèque et remplacement par l'équipe de bénévoles.
Réduction des effectifs du personnel municipal d'entretien avec sous-traitance de ses opérations sur les camps de camping municipaux.
Fermeture au plus tôt des deux camps de camping du Petit Rohu et de Kerhostin.
Fermeture du gymnase municipal (dont la facture d'énergie est prohibitive) et taxation de son utilisation au "coût réel" à Loisirs et Culture.
Multiplication des "coopérations" intercommunales avec Quiberon, avec réduction des dépenses propres disportionnées...
Virement des crédits de fonctionnement économisés vers les postes d'investissement : routes, entretien, signalisation.
Le "virage", c'est maintenant, ou jamais !
Les collectivités locales ignorent la rigueur
Les Echos du 27 juillet 2014
Matthieu Quiret
Les collectivités locales ont continué de dépenser et d’embaucher en 2013. Les investissements ont bondi de 5,4% alors que les recettes n’ont gagné que 1,5%, entamant l’épargne des collectivités.
En 2013, les collectivités locales ont défié la rigueur. Dans son rapport annuel , l’Observatoire des finances locales, réalisé par des représentants des collectivités, reconnaît noir sur blanc que les dépenses en 2013 ont crû de 3,2% , soit la même pente qu’en 2011 et 2012.
« Le rythme de croissance des frais de personnel semble indiquer que les effectifs ont continué à progresser en 2013 » euphémise également le rapport.
Les élus ont visiblement fait la sourde oreille aux appels répétés à la sobriété des gouvernements successifs. Ils ont aussi fait fi du tarissement des recettes dû à la crise de l’immobilier. Un manque a gagner qu’ils ont essayé de compenser par d’autres recettes, en alourdissant la fiscalité locale de 1,9%. Les seuls impôts locaux ont progressé de 4,6%. Pas étonnant, dès lors, que leur besoin de financement soit passé de 700 millions d’euros en 2011 à 9,2 milliards en 2013. Soucieux de maintenir le déficit des finances publiques sous les 3% du PIB, l’Etat a fini par mettre les collectivités à la diète forcée. Leur dotation est amputée cette année de 1,5 milliard et les économies devront totaliser 1 1 milliards d’euros d’ici à 2017.
Investissements taillés
André Laignel , président du Comité des finances locales, justifie tous ces chiffres par l’augmentation des dépenses contraintes par l’Etat, passées de 1,3 à 1,5 milliard d’euros. « L’Etat nous demande des économies tout en nous imposant la mise en place des rythmes scolaires, la revalorisation des salaires des catégories C, les nouvelles exigences du Grenelle de l’environnement, etc. » Pour le maire d’Issoudun, les hausses d’effectifs résultent des demandes croissantes de la population, pour des crèches par exemple.
Selon un autre expert des finances locales, le diagnostic n’est pas si négatif. Pour lui, les collectivités ont eu un comportement classique en année électorale. Les élus auraient même commencé à montrer quelques signes de bonne volonté en stabilisant la hausse de la fiscalité, en évitant d’atteindre certains niveaux d’endettement que l’on retrouvait auparavant dans ces années d’élections. André Laignel pointe en particulier une baisse de 26% des dépenses d’équipement. Ce qui semble indiquer que les collectivités ont préféré tailler dans leurs investissements plutôt que dans leurs dépenses de fonctionnement. L’expert rappelle que la pression de l’Etat ne commence vraiment qu’en 2014 et que c’est sur cet exercice qu’il faudra juger la réaction des élus. Le président du Comité des finances locales prévient que la politique de rigueur des élus qui s’annonce risque de peser sur l’emploi. Il cite les chiffres avancés par les lobbyistes du BTP, selon lesquels 60.000 emplois pourraient disparaître en 2015.
En 2014, forte réduction des investissements et poursuite des embauches au programme
La baisse des dotations de l’Etat a donné le signal. En 2014, les collectivités ont prévu de freiner sur les investissements, selon André Laignel. Cette tendance naturelle, après une année électorale, est cette fois amplifiée par l’inquiétude des élus face à la dégradation de leurs comptes, en particulier leur trésorerie fortement mise à contribution depuis deux ans. Une étude de La Banque Postale évalue même à 5,6% la baisse prévisible. En 2014, les recettes de fonctionnement enregistreraient la plus faible évolution depuis vingt ans. D’autant qu’André Laignel anticipe une accélération des embauches cette année pour absorber les nouveaux rythmes scolaires. Pour 2015, La Banque Postale s’attend à des investissements encore plus faibles, sous la barre des 50 milliards.
4 commentaires
QUESTIONS.
1/ avez-vous des preuves tangibles du comportement de la directrice de l'OT?
2/ à quel montant estimez-vous les indemnités des licenciements que vous préconisés?
3/ à combien s'élèveraient les économies annuelles de recours à des sous-traitants
4/ par quelles nouvelles ressources compensez-vous la baisse des recettes dues à la fermeture des 2 campings?
5/ quelle est votre estimation des diminutions des coûts communaux liés à la coopération avec Quiberon?
J'attends vos réponses avec intérêt et délectation.
1 an de croquette gratuite pour Raspar Capac ! et désencrasser les neurones fatigués !
Bravo, JBH! Que voilà une réponse intelligente!
Votre réponse établit la preuve incontestable de vos lacunes..
Vous n'êtes qu'une outre gonflée de suffisance et d'ignorance.
C'est du foin à tous les repas que vous ingurgitez.
Bossez un peu les sujets que vous effleurez dans votre blog.
Vous mourrez moins bête et vous écrirez moins de sottises.
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