Les nouveaux culs de jatte...
25/02/2014
Chef de village, voici la nouvelle qualification d'un Maire après la création de l'Interco AQTA !
Dans le débat, toujours peu alimenté par le Père François, des municipales, le futur Maire de Saint Pierre Quiberon n'aura plus beaucoup de pouvoir ! C'est la conséquence, longuement mûrie, de l'échec de la "décentralisation", voulue par les lois Deferre, et caricaturée par la gestion des 12 dernières années...
La seule question, qui mérite aujourd'hui d'être posée est celle de la "fusion" entre les communes de Quiberon et de Saint Pierre Quiberon. Après les années de "nationalisme" socialo-administratif, il est urgent de se rendre compte, que le gaspillage dans une "petite et pauvre" commune est répercuté dans les impôts locaux, payés par les citoyens...
Cul de jatte et aveugle ! quelle tristesse !
Maires, quel pouvoir leur reste-t-il ?
Télégramme du 25 février 2014
Plus de vingt ans après la création des communautés de communes, que reste-il des pouvoirs du maire ? Lentement mais sûrement, ils ont été grignotés. Ce que bon nombre d'élus déplorent, même si, dans le même temps, la plupart reconnaissent que l'intercommunalité était incontournable.
Il est le plus virulent. Marcel Robillard, maire d'Hénansal (22), commune d'un peu plus de 1.000 habitants près de Lamballe, ne fait pas dans la langue de bois. « On a envie de faire vivre nos communes. Mais je dois constater qu'on nous enlève les moyens de le faire. À chaque fois que l'on transfère une compétence, c'est du pouvoir en moins. On devient des maires délégués. » Et d'affirmer haut et fort : « Je ne serai pas le commis de ces espèces (sic) de communautés de communes ». La charge est forte, et sans doute excessive, mais elle correspond à un sentiment assez développé, en particulier chez les « petits » maires. Bon nombre font le constat que, peu à peu, ils sont dessaisis d'une grande partie de leurs pouvoirs au profit de la communauté de communes.
De moins en moins de poids
Maire de Bubry (56), commune du pays Pourlet près de Lorient, Jean-Yves Nicolas est plus nuancé, mais son discours porte cette même inquiétude. Depuis dix-sept ans qu'il exerce la fonction de maire, il l'a beaucoup vue évoluer. « C'est certain que l'on a perdu des pouvoirs et que l'on va encore en perdre. En milieu rural, le maire conserve, certes, son rôle social, mais il a de moins en moins de poids sur les grandes décisions. » Ce que craint aussi Jean-Yves Nicolas, c'est la perte de proximité avec les citoyens. Une des raisons pour lesquelles il s'était opposé à la fusion de la communauté de communes du Pays de Plouay, dont faisait partie Bubry, avec la communauté d'agglomération de Lorient. Pour André Le Corre, maire du Faouët (56), la taille des intercommunalités et de leur cohérence géographique compte également beaucoup. « S'il y a une grande ville qui monopolise tout le pouvoir, c'est sûr que les communes plus petites ne pèsent pas beaucoup. » La fusion de la communauté de communes du Pays de Plouay avec l'agglo de Lorient aura immanquablement pour effet, selon lui, de réduire encore un peu plus les pouvoirs des maires. « Je plains toutes ces petites communes car elles n'existeront pas dans le paysage. »
t (T103a Claude Prigent)
« Chef de village »
Et pour nombre d'élus, ce n'est pas la nouvelle loi qui réduit le nombre de délégués à l'intercommunalité qui va arranger les choses. « Ça va être encore plus difficile d'exprimer notre point de vue », craint Marcel Le Boterff, maire d'Elven (56). Pour Martine Connan, maire de Kergrist-Moëlou (22), « tout est fait pour que les petites communes disparaissent. On leur enlève de plus en plus de plus de compétences. Bientôt, ce sera l'urbanisme ». Un discours proche de celui que tenait récemment dans nos colonnes Isabelle Biseau, maire de Pont-Aven (29) : « On pourrait devenir un chef de village, notre rôle va se résumer à régler des problèmes de voisinage. Tout ce qui sera important relèvera de la communauté de communes ». Évolution inéluctable dans un pays qui compte 36.000 communes ? « C'est aussi le sens de l'histoire, observe Yves Questel, le maire de Theix (56). L'intercommunalité se fait certainement au détriment des communes, mais c'est aussi la condition d'une meilleure cohérence sur un territoire ». Est-ce à dire que les petites communes sont, à terme, condamnées ? Président de Lamballe Communauté, Loïc Cauret n'élude pas la question : « Si on veut que les communes continuent à exister et qu'elles restent le lieu central de la proximité, il faut les agrandir ». Bref, certaines devront fusionner. C'est aussi la condition pour que le pouvoir des maires ne soit pas un peu plus grignoté.
6 commentaires
Alors"Jeanbart'",tu ne seras jamais chef de village,ça doit t'embétter aprés avoir été un grand chef d'entreprise,enfin c,est çe qu'ont ma dit:le roi du Cornichon,mais le vinaigre à tourné et ta boite à déposée le bilan,tu aurais du créer une boite d'Andouille!
kénavo
Tes informations sont inexactes, comme à l'habitude !
Répéter des âneries n'est pas un acte intelligent !
Jeanzy, ancien adhérent de la CGT cheminote, a du mal à s'élever dans le débat intellectuel...
Quel débat intellectuel ? celui que tu proposes, sans
doute... Quand tu as fait le tour de tes obsessions
sur les élus actuels et sur tes dadas et que tu as bien déversé ton fiel, tu reviens à ton point départ et
tu recommences la même litanie. C'est crasse.
Et ne touche pas à Jeanzy : un authentique saint-pierrois (peut-être le dernier), ça se respecte.
"Jeanbart",moi tout les gens qui me connaissent,savent que j'étais un cheminot cégétiste socialiste,et je le suis toujours ,toi de ton passé ,tu veut rien dire,pas assez de courage sans doute!kenavo!
et toc !
tu essaies trop d'étaler ton intelligence pour en avoir beaucoup....
L'intelligence, c'est comme la confiture…
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