PPRL injuste ?
04/11/2013
L'intérêt général ? l'Etat ou le "roitelet" local ?
Carnac Marnage est un triste "lobby" de commerçants et de propriétaires immobiliers de Carnac Plage... à les entendre les mauvais choix d'investir dans ce secteur sont de la responsabilité de l'Etat, qui aujourd'hui les condamne au nom de l'intérêt général.
Le "PPRL", ici comme à Saint Pierre Quiberon, rappelle aux Maires, roitelets locaux depuis les lois de décentralisation Deferre, que les autorisations de construire ne peuvent plus être délivrées dans les zones inondables ! Une évidence, mise en lumière lors de la tempête Xinthia et ses 32 morts...
Les prises de position des candidats à l'élection municipale de Carnac sont effarantes ! Olivier Lepick, conseiller municipal et tête d'une liste "démocratie chrétienne", s'engage à attaquer l'Etat devant le tribunal administratif...
A Saint Pierre Quiberon le PPRL indique que le camp de camping municipal de Penthièvre serait couvert d'eau, jusqu'à un mètre cinquante, que la route départementale serait coupée dans toute la traversée de Penthièvre, sans compter les dégâts probables sur les protections maritimes de la côte Est, où prospèrent depuis 1988 trois brèches de plusieurs centaines de mètres...
Injuste, ou pas, le PPRL doit alarmer les deux listes, qui se présentent en 2014 à SPQ !
Carnac marnage, Assemblée générale le 2 novembre
Télégramme du 26 octobre 2013
L'association Carnac marnage, présidée par Charlotte Girardin-Bahier, convoque, samedi 2 novembre, à 19 h 30, à l'hôtel Carnac Thalasso (salon Sterne), une assemblée générale, ouverte à tous (adhérents ou non), visant à débattre avec les politiques invités des cartes d'aléas présentées à la réunion du Copil du 19 mars 2013.
Des zones rouges et noires
« Ces cartes, bien que non définitives, continuent à faire apparaître des zones noires et rouges, à l'intérieur desquelles on ne peut pas construire, voire où l'on peut être expulsé, à moins de démontrer l'intérêt stratégique du développement du territoire concerné. Le sujet devient politique, souligne Armelle Moreau, puisque la circulaire laisse le champ libre à des interprétations différentes selon le cas de chaque territoire. Il est, dès lors, fondamental que les élus interviennent pour mettre en avant l'intérêt stratégique du projet de développement de Carnac, que le conseil s'était engagé, en décembre 2012, à élaborer ». L'association pose la question de savoir quel projet de développement le maire a retenu et adressé au sous-préfet Jean-Francis Treffel, en tant que président du Copil (Comité de pilotage du PPRL : Plan de prévention des risques littoraux). L'association rappelle que les risques de submersion sont de deux types : par débordement comme à Beaumer et Port-en-Drô, par défaillance des ouvrages de protection existants (brèches théoriques). « On veut s'assurer que le cordon dunaire constitue bien un ouvrage de protection exceptionnel et donc infaillible, tel que défini par la circulaire du 27 juillet 2011, du fait de sa largeur (plus de 150 m) et de sa longueur (2 km) ».
Pratique Assemblée générale, samedi 2 novembre, à 19 h 30, à l'hôtel Carnac Thalasso.
Carnac marnage, les cartes d'aléas marins en question
Télégramme du 4 novembre 2013
L'association Carnac marnage a tenu son assemblée générale au Thalasso Resort Hotel, samedi. L'assistance était nombreuse (l'association compte 226 adhérents), compte tenu du sujet principal à l'ordre du jour : les cartes d'aléas marins en cours d'établissement par les services de l'État. « On ne nous a donné que des cartes provisoires, mais en l'absence de réponse du sous-préfet de Lorient, auprès de qui nous nous sommes adressés à plusieurs reprises, on peut craindre qu'elles soient en cours de validation », s'alarment Sandrine Bugeau et Armelle Moreau, en leur qualité de secrétaires. « L'association a pour objectif zéro zone rouge à Carnac », rappellent-elles.
Cartes « trop pénalisantes » ?
Les discussions, tant avec le maire Jacques Bruneau qu'avec les services de l'État, au sein du comité de pilotage (dont fait partie l'association), lui font craindre le maintien des zones noires et violettes (zones d'aléa fort) existantes. Le conseil municipal a adopté, à l'unanimité (moins une abstention), le 24 mai, une délibération pour confier à un cabinet reconnu le soin d'effectuer une contre-expertise technique qui donnerait des arguments permettant de réfuter, point par point, les hypothèses retenues par l'État. « Les cartes d'aléas sont trop pénalisantes pour le développement économique de Carnac. Il s'agit de se mobiliser, comme l'ont fait les élus de Noirmoutier et de l'île de Ré, pour que l'État revoie sa copie », souligne Armelle Moreau. Or, la municipalité n'a, à ce jour, engagé aucune étude au prétexte que la position de l'État était davantage susceptible de s'infléchir au cours de négociations menées par le maire.
Un avant-goût des municipales
« Jacques Bruneau souhaiterait ne pas faire de dépenses inutiles à ce stade, précise Daniel Josse, adjoint aux finances, présent à cette réunion. Même si ce dernier reconnaît, en tant que candidat aux prochaines élections municipales avec Jeanine Le Golvan, qu'une telle étude serait utile, dès à présent, pour tenter d'obtenir le Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) le moins pénalisant possible pour Carnac ». Olivier Lepick, en tant que conseiller municipal, présent à cette assemblée, et lui aussi tête de liste aux prochaines élections, a fustigé l'attitude du maire et s'est engagé, s'il était élu, à attaquer l'État devant le tribunal administratif en cas d'adoption d'un PPRL injuste. Jean-Claude Harry, également candidat, s'insurge de même contre le fait que l'étude technique n'ait pas, à ce stade, été engagée alors que le principe a été voté et que le PPRL doit être finalisé avant fin 2014.
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