La CSPE, un impôt nouveau !
27/07/2013
La Cour des Comptes met le nez dans le "solaire", drôle de carambouille...
La course au "toit solaire", que les petits retraités de Quiberon équipent en puisant dans leurs économies, risque de virer au "cauchemar" !
La CSPE, en bas de facture EDF, que tout consommateur d'électricité paye, finance le "toit de votre voisin" ! Mais il s'agit d'un toit en or massif, qui sur le plan collectif n'a aucun intérêt ! Plus cher que de construire des centrales nucléaires... Ni la RGPP, ni les énarques à calculette n'ont vu que la puissance publique (ce n'est pas nouveau) ne sait pas acheter à "un juste coût" l'électricité ainsi produite et ne contrôle pas la "réalité" des toits solaires... un véritable fiasco national !
La CSPE, est une taxe para-fiscale, source d'injustice et d'inégalité ! Plus "solaire" que moi, tu meurs !
Les énergies renouvelables trop chères selon la Cour des comptes
Le Figaro du 26 juillet 2013
Malgré un soutien public aux énergies vertes, la France peine à atteindre son objectif.
FABRICE NODÉ-LANGLOIS
Le solaire est dans le collimateur de Didier Migaud. Non que le premier président de la Cour des comptes soit hostile à cette énergie renouvelable plus qu’aux autres - il se garde bien de se prononcer sur les choix politiques du bouquet énergétique - mais parce que le photovoltaïque est la filière la plus chère pour le consommateur, au regard des résultats obtenus.
Un an et demi après son rapport très remarqué sur le coût du nucléaire, la Cour des comptes publiait jeudi un document de 241 pages sur « la politique de développement des énergies renouvelables ».
Gardienne du bon usage des ¬deniers publics, la Cour s’est ¬attachée à évaluer l’efficacité du soutien aux énergies vertes. Elle constate ainsi qu’un méga¬wattheure (MWh) d’énergie solaire entraîne une dépense de 500 euros pour le consommateur d’électricité, contre 34 euros seulement pour l’éolien et 20 euros pour la biomasse. Ce surcoût du photovoltaïque résulte d’une dérive du mécanisme de soutien à cette filière. Celle-ci bénéficie d’un tarif d’achat : EDF est obligé d’acheter l’électricité produite par tous les panneaux ¬solaires à des prix plus élevés que ceux du marché, fixés par l’État, et garantis en général pour vingt ans. « Ces tarifs ont une logique de ¬guichet », remarque la Cour : « Tous ceux qui remplissent les conditions peuvent prétendre à l’aide ». Les tarifs généreux fixés dans la foulée du Grenelle de l’environnement ont « conduit à une bulle photovoltaïque en 2009 et 2010, coûteuse pour le consommateur » (…) et « dommageable pour la balance commerciale » puisque l’essor du solaire a surtout profité à des panneaux importés de Chine.
Les tarifs d’achat des énergies vertes sont financés via une partie de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité), ce prélèvement opéré sur la facture d’électricité. Les magistrats de la rue Cambon constatent la progression exponentielle de la CSPE : 582 millions d’euros en 2009, 3 milliards en 2013 et 8 milliards prévus en 2020. Certes, la plupart des filières d’électricité renouvelables ont des coûts de production supérieurs à ceux du nucléaire (voir infographie) mais ceux du photovoltaïque ont considérablement baissé depuis deux ans, tandis que certains parcs éoliens terrestres ont des coûts « tout à fait comparables à l’énergie nucléaire de demain », note le rapport.
Reste que si les coûts de production baissent, il convient d’ajouter à la facture le coût de leur intégration au réseau électrique, estimé entre 5 et 6 milliards d’euros d’ici à 2020. Au total, le coût complet du soutien aux énergies renouvelables (électricité et chaleur) a dépassé 14 milliards d’euros de 2005 et 2011. Or, pour respecter ses engagements européens (23 % d’énergies renouvelables dans la consommation ¬totale en 2020) la France devra ¬déployer d’ici là en matière de ¬production un effort sept fois supérieur. À quel coût ? Didier Migaud l’estime difficile à chiffrer. Mais il exhorte l’État à « une meilleure maîtrise des dispositifs d’aide » d’autant plus impérative que les ¬retombées en matière d’emplois (voir graphique) ont été jusqu’ici « décevantes ».
3 commentaires
quand on compare les couts ils faut le faire vraiment :
Pour le nucléaire : on se garde bien d'ajouter le cout des démantèlemens, des retraitement, des stockages de matières nucléaires, sans compter les couts dpûs aux diverses irradiations : combien coutent les problèmes thyroïdiens des corses depuis tchernobyl;
En Bavière l'équarissage des sangliers irradiés coute très cher à) la communauté. En France non, on ne calcule pas l'irradiation de des sangliers Français des zones touchées il y a plus de 20 ans
Pour les centrales polluantes (pétrole, charbon), on ne compte pas les dégats causés par le réchauffement climatique résultant en partie de cette pollution, (comme on n'avait pas compté le reboisement des zones touchées par les pluies acides dues à ces centrales
Mais pourquoi diable n'a-t-on pas confié ce secteur d'activité à JBH?
Celui-là et les autres.
Avec lui comme décideur et manager, tout irait forcément mieux
Ces chiffres que donne la cours de comptes sont totalement faux. Cette institution a t-elle perdu la tête ...?.
"solaire PV à 500 euros , contre 34 euros seulement pour l’éolien et 20 euros pour la biomasse"
Oui, le solaire est encore couteux, mais le cout du MWH se situe plutôt vers 300 euros en raison de la baisse générale du prix des panneaux solaires.
Pour l'éolien, tous les chiffres sérieux se trouvent autour d'un prix de revient de 55 euros le MWH.
La biomasse transformée en électricité ?? 20 euros , le MWH ... ?? Le prix de rachat a été fixé a 180 euros .
Quant au nucléaire... Si comme dit plus haut on avait introduit correctement le cout des démantèlements futurs des centrales nucléaires (a environ 2 Milliard d'euros le GW construit et non 15% du prix de construction - évaluation de la commission PEON) dans le prix du MWH nucléaire, et bien, on serait en France, comme cela est le cas dans tous les autres pays qui utilisent cette énergie, à un prix de production bien supérieur à 100 euros le MWH.
Décidément, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce pays ... :-(
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