L'armée rouge !

Interco, ce sera Auray - Quiberon, Terre Atlantique
Télégramme du 22 juillet 2013

En plein travail pour préparer le lancement de la future intercommunalité à 24, effective au 1er janvier prochain, les élus ont choisi le nom de la future structure. Ce sera « Auray - Quiberon, Terre Atlantique ».

Le 1er janvier 2014, l'intercommunalité à 24 deviendra concrète. Mais les élus, emmenés par le député Philippe Le Ray, ont commencé à travailler sur l'organisation de la structure, dont le budget sera de 130 Millions d'euros minimum, pour 85.000 habitants. Elle prend donc corps. Surtout, elle a désormais un nom, qui devrait être dévoilé dans les prochains jours.

Avec l'appui d'un cabinet conseil, les élus ont choisi « Auray - Quiberon, Terre Atlantique », pour porter sur les fonts baptismaux la future intercommunalité. Auray, Quiberon, Terre Atlantique, le lien est établi sur l'axe nord-sud, de Camors à la côte. Carnac en prendra peut-être ombrage, mais c'est bien la presqu'île qui a été retenue comme ancrage et identité, au sud du territoire, Auray étant confortée en tant que ville centre.

En parallèle, après la désignation des délégués par les conseils municipaux, parfois tendue, en fin de printemps, les 56 membres du futur conseil communautaire (accompagnés des 56 suppléants) ont commencé leurs travaux. Ils ont d'ores et déjà évoqué les transferts de compétences, les équipements, l'organisation des services et la gouvernance de la future structure. Des exercices de vacances nécessaires, pour être en ordre de marche au 1er janvier. Les élus font, depuis le début du mois de juillet, des simulations de budget. L'enjeu, gérer au minimum 130 Millions d'euros, dont 50 Millions en fonctionnement. L'intercommunalité sera le bras armé des politiques de demain, appuyée sur le Schéma de cohérence territoriale (Scot), qui a été arrêté au mois de juin.

Le choix des compétences
Le nom choisi, les élus devront encore définir les contours exacts des différentes compétences. Il y a les obligatoires, qui concernent l'aménagement de l'espace ou le développement économique. Les compétences « optionnelles », qui concernent l'environnement, l'eau, le logement social, le sport ou la culture, posent plus de problème. En effet, le futur conseil communautaire devra trancher sur leur intégration avant le mois de mars prochain, juste avant les élections municipales, qui devraient déboucher sur un fort renouvellement des délégués communautaires. Cependant, le futur conseil communautaire « ne prendra pas une compétence si on ne peut pas l'exercer à fond », comme l'a expliqué Philippe Le Ray. Troisième cas de figure, celui des compétences dites facultatives, comme le tourisme ou la petite enfance. Les élus, d'aujourd'hui et de demain, auront deux ans pour leur dire oui ou non.
Marc Revel