Du travail ?
17/07/2013
L'investisseur du "Central Bar" gagne son argent de poche avec les "saisonniers" !
A Saint Pierre Quiberon les illusions sont tenaces ! Une brasserie artisanale et un collectif de jeunes créateurs sont les nouveaux acteurs économiques de la commune. Deux mois d'affaire, trois petits tours et puis s'en vont...comme le boulanger, proche du Bar des Sports, qui affiche depuis 3 ans "fermé pour congés d'été"...
La réalité : le désintérêt de la municipalité, dirigée par un fonctionnaire, qui n'a jamais gagné sa "croûte" par son propre travail... Sans encouragement, l'activité privée, qui repose sur la confiance, le passage d'une clientèle régulière et une offre correspondant à des besoins quotidiens, ne peut malheureusement se développer et entraîner un cycle "vertueux" pour l'économie de la commune...
A côté, à une heure de route, à Vannes on reconstruit une "boulangerie" style 1900, sur la Place des Lices après 8 mois de travaux... embellissement et commerce vont de pair ! 48 emplois au total dans cette enseigne !
Le "Piano-barge", autre initiative économique, s'installe également dans la durée : concert, musique et restauration dans un cadre original "travaillé"...proche du triangle des nuits de Vannes et accessible à pied le long de la Marle...
La "future" zone d'activité du Champ de tir à Saint Pierre Quiberon est encore "en discussion". Son intégration dans le PLU est subliminale... Saint Pierre, tu nous fais rêver !
De jeunes créateurs ouvrent une boutique pour l'été au Central Bar
Ouest France du 17 juillet 2013
Le Vent en Poulpe, la nouvelle boutique de créateurs, s'est installée pour l'été dans les locaux de l'ancien Central Bar, rue du Général-de-Gaulle. Vêtements, bijoux, sacs, chaussures et accessoires originaux ; on trouve tout dans la boutique née de la rencontre de neuf jeunes créateurs qui ont créé un collectif pour promouvoir leurs produits tout en continuant à créer.
Pour ces jeunes gens bourrés de talents et d'idées nouvelles, comme le précise Laurent Bourquin, créateur de chaussures hommes, « il est important de pouvoir vendre mais surtout de continuer à créer et d'être disponible pour réaliser des articles sur commande et satisfaire la clientèle ».
Piano-barge à Vannes, à quai au Parc du golfe dès lundi soir
Télégramme du 17 juillet 2013
Le Piano-barge est en vue. Il quittera Lorient lundi matin, remorqué par le « Taillefer », et sera à quai le soir même en face de North Sail. Le restaurant et le bar à tapas ouvriront le 3 septembre.
Le Piano-barge arrive à Vannes lundi soir. La superbe péniche hollandaise rachetée et restaurée par l'Arradonnaise Delphine Grimont partira de Lorient le matin et sera remorquée par le « Taillefer », le navire qui assure le ravitaillement des îles... Un autre navire accompagnateur sera présent pour guider les manœuvres. Une fois dans le golfe, la péniche sera placée à couple du « Taillefer » pour plus de sécurité.
Désenvasement et branchements
En attendant, le désenvasement de la zone destinée à accueillir le Piano-barge (au Parc du golfe, rive droite en face de l'entreprise North Sail) sera effectué. Les travaux, environ trois jours, doivent démarrer aujourd'hui même. Une fois à quai, il faudra procéder à tous les branchements, comme n'importe quel bâtiment en dur : tout à l'égout, eau potable, électricité, téléphone... « Il restera également quelques finitions, dit Delphine Grimont. Il faudra aménager la cuisine et meubler le Piano-barge ».
Ouverture du restaurant le 3 septembre...
L'ouverture est programmée pour le mardi 3 septembre. Dans un premier temps sous la configuration restaurant : le midi avec la cuisine du marché, une carte courte et une formule découverte et le soir avec le bar à tapas dès 19 h. Les aménagements réalisés au chantier Timolor de Lorient sont prometteurs... Sur le pont supérieur, le restaurant panoramique de 50 places assises, prolongé d'une belle terrasse de 40 places pour les beaux jours et au niveau cale, le bar à tapas de 80 places assises avec une scène pour recevoir des musiciens assez rapidement dès le mois de septembre.
... Et les concerts dans la foulée
Le trompettiste Alex Tassel travaille actuellement sur la programmation qui sera dévoilée au mois d'août (*). Des concerts seront donnés deux fois par mois sur le Piano barge. Parmi les jazzmen annoncés : le trompettiste Éric Le Lann et Alex Tassel, les pianistes Laurent de Wilde, Jean-Pierre Como, Pierre de Bethmann et René Goaer, et les saxophonistes Pierrick Pedron et Sylvain Beuf. « Tous viendront avec leur formation tout au long de l'année », dit Alex Tassel.
Un studio dès novembre
À terre, un studio d'enregistrement avec loges de 180 m² sera aménagé, début novembre, dans un local de l'entreprise North Sail. Il accueillera les musiciens de résidences d'artistes et permettra d'enregistrer des disques. Il sera doté d'une unité de production de graphisme et de sites Internet pour une offre globale aux artistes.
(*) lepianobarge.com
Rénovation à Vannes, la Huche à Pain de style Belle Époque
Télégramme du 12 juillet 2013
L'immeuble de la Huche à pain, place des Lices, a retrouvé son lustre d'antan. Le bâtiment a été reconstruit comme il était en 1900, avec une boutique au style Belle Époque, rouverte depuis mercredi.
Guy et Irène Orjubin ont acheté leur première boulangerie, à Vannes, place des Lices, en mars 1982. Le bâtiment ancien a fini par accuser les ans, mais les colombages se sont révélé bien trop vétustes pour être rénovés. L'architecte Pierre-Yves Garaud du cabinet « Archi concept » a étudié l'immeuble en collaboration avec l'architecte des Bâtiments de France et l'aide d'une historienne. La décision a été prise de démolir le bâtiment pour le reconstruire tel qu'il se présentait à la fin du XIXe siècle. En 1900, les colombages ne sont pas apparents. À cette époque, ils sont très souvent recouverts d'un enduit pour protéger la structure en bois et pour donner l'illusion que le propriétaire est riche et qu'il a fait construire un bâtiment en dur.
Comme en 1900
L'immeuble a été entièrement démoli en décembre dernier, après la fermeture de la boutique le 26 novembre. Seuls les deux murs en pierre à l'extrémité de la façade ont été conservés. La reconstruction a démarré en janvier. Le bâtiment repose sur une structure à colombages en chêne massif. Les murs ont ensuite été recouverts d'un enduit de chaux. Au cours du XXe siècle, les différentes interventions sur la bâtisse lui ont fait perdre son enduit, quatre ouvertures, et ses lucarnes. Une architecture que l'immeuble a aujourd'hui retrouvée, ainsi que ses lambrequins peints aux fenêtres, des garde-corps et un balcon au premier étage. « En restituant le balcon d'origine, on a retrouvé également un mètre de surface au rez-de-chaussée, dans le magasin », explique Pierre-Yves Garaud. Une surélévation a été construite à l'arrière de la boutique, pour l'atelier et des locaux destinés aux employés de la boulangerie. « L'aménagement du magasin a été pensé en cohérence avec l'histoire du bâtiment », explique de son côté, Dominique Tual, l'architecte qui s'est chargé de l'agencement de l'espace de vente. Les murs ont notamment été recouverts de faïence et l'aménagement fait référence à la tradition.
Cinq Huche à pain
En rouvrant mercredi leur première boutique dans un bâtiment flambant neuf, Guy et Irène Orjubin marquent les trente ans de leur installation à Vannes. Trente ans au cours desquels ils ont installé quatre autres Huche à pain : au Poulfanc en 1987, rue du Capitaine-Jude (derrière le Palais des arts) en 1999, avenue de La Marne en 2001 et dans la zone de Botquelen à Arradon en 2008. Cinq Huche à pain dans lesquelles travaille une équipe de 48 salariés.
Stéphanie Le Bail
2 commentaires
Comparaison n'est pas raison!
Dès que tu auras trouvé à saint Pierre une "structure à colombages en chêne massif", on passera aux lambrequins!
Comique, va!
Bonjour, tout simplement intéressant. Ca part tout de suite dans mes bookmarks.
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