Eolien, photo-voltaïque, hydrolien...
04/06/2013
Les choix énergétiques de la Bretagne sont bouleversés par la baisse du Prix des énergies fossiles !
Le "baratin" éternel sur les énergies renouvelables fausse le débat réel actuel ! Ces dernières sont un "appoint", difficile à maîtriser, mais qui en aucun cas pour l'instant ne constitue le socle de l'approvisionnement énergétique...
La vraie question est de choisir une centrale, construite pour 50 ans, qui utilise l'énergie la moins chère ! charbon, redevenu ultra-compétitif, gaz, ou nucléaire...
La localisation de la future centrale dépend du mode de fonctionnement choisi ! Aujourd'hui le gaz permet effectivement de la "balader" assez facilement... mais demain ?
En bref, la "fumée" autour des énergies renouvelables masque fortement les vrais enjeux d'un choix stratégique... avec à la clé la compétitivité de la Région "Bretagne" !
Électricité, la Bretagne produit et consomme plus
Télégramme du 1 juin 2013
À la veille de la manifestation (*) contre la centrale au gaz de Landivisiau (29), le préfet de région, Michel Cadot, a fait le point, hier, sur le Pacte électrique breton. En 2012, la production d'énergie renouvelable a atteint 1.200 MW, contre 850 MW en 2008.
Le Pacte électrique breton comprend la production d'électricité d'origine renouvelable. Comment a-t-elle évolué ces derniers mois ?
Nous avons presque atteint les objectifs que la Région s'est fixés. À savoir 1.200 mégawatts (MW) pour une prévision de 1.300. En 2008, nous ne produisions que 850 MW de cette origine. Fin 2012, l'éolien terrestre représentait 800 MW, l'incinération ou la méthanisation 25 MW. À ce sujet, 30 projets ont été réalisés et 40 sont en devenir. Enfin, la puissance du photovoltaïque a atteint 120 MW, bien au-dessus de nos prévisions, fixées à 75 MW. Je pense qu'en 2015, nous atteindrons les 2.400 MW d'énergie renouvelable et en 2020, 3.600 MW. Grâce, notamment, à la nouvelle loi visant à faciliter les procédures d'installation de l'éolien terrestre et au développement de l'éolien offshore en baie de Saint-Brieuc, qui apportera 500 MW de puissance.
Le pacte prévoit également une maîtrise de la consommation. Comment a-t-elle évolué ?
À la hausse, de 0,9 %. La Bretagne est à contre-courant de la France entière où la consommation a baissé de 1 % en 2012. Plusieurs raisons à cela : le développement démographique qui caractérise notre région et le fait que son économie ait été moins touchée par le chômage et la baisse de production. À présent, il nous faut engager des actions de fond. Notamment dans le secteur du logement et de l'isolation. La Bretagne se caractérise par une multitude de maisons individuelles, chauffées à l'électricité et souvent mal isolées.
Où en est le projet de centrale combinée au gaz de Landivisiau,de 422 MW ?
Le dossier a bien avancé. Les permis de construire et d'autorisation d'exploitation sont en cours d'instruction. La semaine prochaine, l'étude d'impact réalisée par Direct Énergie sera remise au commissariat général de l'environnement et du développement durable. Si besoin, des expertises complémentaires pourront être apportées. Ces éléments seront communiqués au public. À l'automne, le dossier sera soumis à enquête publique. Je pense qu'au printemps 2014, si toutes les conditions requises sont remplies, les travaux pourront commencer.
Gaspare se plaint d'un manque de concertation et de transparence. Que répondez-vous au collectif anti-centrale ?
J'estime que Gaspare a toute légitimité pour s'exprimer sur le sujet. Le 18 avril, nous avons rencontré les responsables du collectif à la sous-préfecture de Morlaix. Nous avons repris point par point leurs arguments et les nôtres. Sur bien des sujets, on se rejoint. En revanche, nous considérons que sur d'autres, comme l'hydrolien, ils sont bien trop optimistes. Gaspare pense qu'en 2017, les hydroliennes pourront produire 150 MW. C'est irréaliste. Car la technologie est loin d'être au point.
* Le collectif anti-centrale au gaz de Landivisiau (29) appelle ses sympathisants à manifester aujourd'hui, à partir de 14 h 30, place du Champ-de-Foire, à Landivisiau.
Didier Déniel
2 commentaires
Une nouvelle fois, tu privilégies la courte vue!
Même les habitants du Dakota du Nord se demandent ce que deviendra leur pays quand les ressources en gaz de schiste seront épuisées. Des villes fantômes comme celles qu'a laissée la ruée vers l'or!
Les ressources fossiles sont par essence (sans jeu de mots) épuisables; donc l'avenir à long terme ne peut pas être basé sur elles!
Il n'y a que deux solutions: maîtriser les dépenses (par exemple, est-il nécessaire de pouvoir lire son journal dans les rues en pleine nuit, un éclairage plus modéré ne serait-il pas suffisant?) et consacrer plus de crédits en recherche et développement sur les énergies nouvelles (créatrices d'emploi).
Tu penses parfois à ce que tu laisseras à tes descendants (et aux miens!)?
Non monsieur JPD vous n'avez pas compris, Monsieur Hennel a raison. Pourquoi nous soucier de l'avenir de la planete quand on a presque 70 ans.
D'accord, d'accord, vous me direz que l'air est devenu respirable parce que le carbone qu'il contenait a été enfouit sous terre lorsque les forêts se sont fossilisées sous terre et sont devenues gaz et carbone. Et puis vous ajouterez qu'en brulant ce charbon et ce gaz on réintroduit le carbone dans l'atmosphère alors que le bois que nous brulons , lui, vient de forêts que l'on replante et qui repuisent le carbone dans l'atmosphere.
Dernièrement il y a eu un rapport sur la légèreté des mesures de sécurité dans certaines de nos centrales si sécurisées. Cela n'empêche pas quelques habitants de Fessenheim qui savaient depuis le début qu'une centrale n'a que quelques décades d'activité, ça ne les empêche pas de vouloir que leur centrale ne soit pas fermée alors que le dangerest réel.
On devrait faire comme dans le dakota et en Pologne et exploiter le gaz de schistes, car ce sont d'autres régions de France qui devront supporter la pollution, c'est pas nous.
De même si à la Hague les crustacés et les poissons sont trop radioactifs (comme dans la mer d'Irlande pour les même raisons), NOUS nous gardons bien de les manger .
Monsieur Hennel se fout de tout cela et il a bien raison. Cela ne le touchera pas, il ne sera plus là pour le voir....
Il préfere payer une energie moins cher pour qu'il lui reste plus d'argent pour lses vacances, sa place de port etc....
Sa devise : Après moi le déluge.
Il faut vraiment être crétin pour se soucier de l'avenir des générations futures. L'important est que LUI vive le plus confortablement possible.
Les commentaires sont fermés.