Chauffage au bois ?
04/06/2013
Au Gumenen, l'expérience du chauffage au bois tourne à "la catastrophe financière" !
Les "socialo-communistes" d'Auray ont toujours privilégié l'habitat social et les solutions collectives. Après avoir construit une magnifique chaufferie au bois, à proximité d'une école maternelle, il a fallu la "doubler" par une chaudière à gaz...
Aujourd'hui les élus se retrouvent avec des habitants fort mécontents ! Au lieu d'une réduction des frais, les locataires ou propriétaires paient des "notes salées" !...
L'amortissement, mis en cause, n'est malheureusement pas le responsable de ce caca-merdeux de gauche. Le choix d'une nouvelle technologie "en collectif" est foireux, le système de répartition des charges "à la surface", un facteur aggravant !
L'investissement, notamment collectif, doit être "réfléchi". La gueule de "bois", une sale farce !
Gumenen à Auray, coup de chaud sur les factures
Télégramme du 3 juin 2013
Vent de révolte au Gumenen. Pour les locataires des nouvelles résidences, alimentées par la chaudière bois, les factures de chauffage se sont envolées. Le maire et une représentante de BSH étaient sur place, vendredi soir.
20 heures passées, vendredi. Un rayon de soleil vient enfin réchauffer l'air ambiant. Devant la résidence Houat, au Gumenen, la température y est pourtant déjà montée depuis plusieurs semaines. En cause, les factures de chauffage, dont ont peine à s'acquitter les locataires de logements. On leur avait pourtant vanté qu'ils seraient sobres en énergie. Sur le papier, comme l'explique une locataire, « on nous a promis des économies, avec cette chaudière. Mais aujourd'hui on se retrouve à devoir payer 1.200 € de facture, il y a presque 30 € à payer en plus par mois, alors qu'on promettait quasiment 20 % de réduction au bout d'un an de fonctionnement de la chaudière ». Face aux habitants en colère, le maire Guy Roussel, l'adjoint au développement durable, Jean-Pierre Rigoudy, accompagnés de Cécile Pontié, de BSH (Bretagne sud habitat), qui gère les résidences, écoutent les doléances.
« Lisser l'amortissement »
L'une d'entre elles fait mouche. « Sur la facture, il y a une part de consommation de 30 %, les 70 % restant concernant l'amortissement de la chaudière. C'est anormal », poursuit un locataire. Les élus en conviennent. « Il faut absolument qu'on revoie ça avec BSH, il va falloir lisser cette histoire d'amortissement », promet Guy Roussel. Jean-Pierre Rigoudy va dans le même sens, jugeant « anormal de devoir payer 1.200 € quand la facture devrait être autour de 700 € ».
Un imbroglio causé par un système complexe. La société Cofély, qui exploite la chaudière à bois pour le compte de la ville, envoie sa facture de gaz et de bois à BSH. Qui la répercute ensuite sur la facture des abonnés, au prorata de la consommation. Comme le chauffage est collectif, le montant de la facture est également calculé par rapport à la surface des logements. « C'est le principe du logement collectif », justifie Cécile Pontié. « Mais ça n'est pas normal que pour 2 m² de plus au sol, on paye 200 € de plus sur la facture », s'emporte un abonné. « Et puis personne ne consomme de la même façon », poursuit un voisin. Cécile Pontié, ouverte à la discussion, promet « la mise en place de compteurs individuels sur la résidence Houat, pour estimer la consommation logement par logement ».
Problème de régulation
Reste le problème de la régulation. Car si les locataires payent un montant estimatif chaque mois, une facturation sur la base de la consommation réelle est effectuée une fois par an. Ainsi, en mai, les habitants de la résidence Houat ont dû payer un surplus de 200 €. Et comme l'hiver fut des plus rudes, la facture de mai 2014 s'en trouvera sans doute encore alourdie un peu plus. Seule certitude, avec le temps et l'amortissement de la chaudière, la facture finira bien par diminuer. Mais d'ici là, ceux qui auront payé le prix fort ne seront peut-être plus là.
Marc Revel
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