Petit bras ?
04/05/2013
L'affaire "Dailymotion" replace la France dans le contexte "mondial"...
Les nouveaux monopoles "français" se créent aux Etats Unis ! La création d'ITunes par Steeve Jobs est une idée de génie, à la portée d'un franchouillard... au bout de 10 ans le "Store musical" d'Apple a mis "down" les stars françaises, Virgin, la Fnac et les autres... Aujourd'hui en France on vend, à tour de bras, seulement, si le coup de goupillon gouvernemental est donné !
Orange, le bras droit de l'Etat, a sauvé "Deezer" (abonnement gratuit couplé à l'ADSL, cela fait du monde) et pensait mettre une peu plus de "fibre" par la vente de "Dailymotion"... raté, par la grâce du redressement productif !
Pays des belles lettres, la France est distancée aujourd'hui dans la lecture numérique par Google, Amazon et ITunes !
Arnaud Montebourg devrait relire "les lettres de mon Moulin"...
L'Etat cherche une solution pour que Dailymotion continue à se développer
Les Echos du 29 avril 2013
Solveig Godeluck
Le gouvernement ne veut pas que Yahoo! contrôle le site de vidéos français...
... Mais il accepterait des actionnaires étrangers. Objectif : 50 millions d'euros.
Aujourd'hui possédée à 100 % par France Télécom, la pépite française du Net reste sous l'oeil vigilant de l'Etat. - Photo Marta Nascimento/REA
Sorti en beauté de Dailymotion début 2011, quand le FSI a vendu sa part, l'Etat pourrait revenir au capital de la pépite française du Web. Quant à l'actuel actionnaire à 100 %, France Télécom, Bercy fait pression pour qu'il investisse dans sa filiale, qu'il lui donne les moyens de ses ambitions.L'exécutif cherche en quelque sorte à se faire pardonner l'échec des négociations pour le rachat de 75 % de Dailymotion par Yahoo!.
Il y a une douzaine de jours, le gouvernement a posé son veto à l'opération, a révélé « Le Monde ». Il n'était pas question de laisser le site de vidéos en ligne se jeter dans les bras d'un géant du Net, explique-t-on chez la ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin : « Nous ne voulons pas d'une absorption pure et simple par un portail Internet. Nous ne cherchons pas non plus à nous protéger contre une invasion américaine. Nous voulons juste que le noyau dur demeure Dailymotion. »
Le groupe, créé en 2005 par deux jeunes Français, peut croître comme la plupart des entreprises de taille intermédiaire, considère Bercy : en agrégeant d'autres sociétés, en faisant entrer à son capital des actionnaires qui ne seraient pas forcément français - mais qui resteraient minoritaires. Le profil idéal, ce seraient plutôt des acteurs agiles et issus du Web que des opérateurs télécoms ou du câble. Des discussions très préliminaires ont déjà eu lieu, assure-t-on au ministère.
La tuile pour France Télécom
Les dirigeants de Dailymotion, qui ont vu Fleur Pellerin vendredi, ont de leur côté expliqué qu'ils souhaitaient lever au total 50 millions d'euros pour accélérer leurs projets : efforts de R&D, développement des filiales étrangères (Espagne, Japon, Brésil…), achat de droits, acquisitions technologiques notamment pour la mobilité.
Pour France Télécom, c'est la tuile. Le groupe de Stéphane Richard avait pris une participation de 49 % pour 62 millions d'euros en 2011, à la demande de l'Etat. Par la suite, l'opérateur historique a accepté de grimper à 100 %, le temps de trouver un partenaire industriel connaissant bien les métiers du numérique et capable de mener à bien l'expansion internationale. Patatras : l'activisme d'Arnaud Montebourg et de Pierre Moscovici crée un froid chez Yahoo! et consorts.
Pour ne pas trop charger la barque de l'opérateur, le gouvernement envisage de mobiliser les outils de l'Etat. Il pourrait notamment faire contribuer le Fonds pour la société numérique PME (FSN PME), que la Caisse des dépôts va prochainement apporter à la BPI. Doté de 400 millions d'euros, il a été créé dans le cadre du grand emprunt afin d'investir en capital-risque dans des start-up du numérique. Dailymotion, valorisé 300 millions d'euros, génère une trésorerie positive depuis deux ans et n'a pas besoin de cash. Mais le petit français, dix fois moins gros que Youtube de Google, n'a pas de temps à perdre pour accroître sa part de marché. C'est maintenant que les positions s'établissent dans la vidéo en ligne.
L'iTunes Store a dix ans
France Info du 30 Avril 2013
10 ans, c'est l'âge du service de téléchargement d'Apple, l'iTunes Music Store.
28 avril 2003, dix ans déjà que le iTunes Music Store, le service de téléchargement d'Apple a été lancé aux États-Unis avec au démarrage 200.000 morceaux disponibles, un service qui ne sera disponible en France que le 15 juin 2004. Une décennie de domination pour cet acteur désormais majeur de l'industrie musicale. En 2013, même si iTunes Store a perdu de sa superbe, il représente tout de même 63% du marché mondial du téléchargement musical, loin devant le store d'Amazon et ses 22%.
Deux chiffres pour résumer cet anniversaire : 500 millions de comptes clients et 25 milliards, le nombre de chansons distribués depuis sa création. Et pourtant, en 2003, ce magasin en ligne imaginé par feu Steve Jobs est accueilli avec scepticisme car uniquement disponible que sur les appareils Macintosh, soit 5% du marché. Mais en imposant le prix symbolique de 0,99 euro par titre, en s'ouvrant au système Windows quelques mois plus tard et surtout avec l'explosion des ventes de l'iPod, cette alternative au piratage réussi son pari. Aujourd'hui, l'iTunes Store est devenu le plus gros magasin de musique au monde, tous supports confondus.
Depuis, films, séries, applications, livres et presse ont fait leur apparition boostée par les ventes d'iPhone et d'iPad. Et même si l'écosystème iTunes ne génère que 5 % du chiffre d'affaires d'Apple, cette marque brille toujours. Le futur de l'iTunes Store qui pourrait passer par un nouveau service de streaming afin de concurrencer Pandora, Spotify et autre Deezer.
La tendance est symbolique mais parlante : pour la première fois de l'histoire, il s'est vendu plus de smartphones que de téléphones classiques. Résultat d'une étude du cabinet IDC sur le premier trimestre 2013. Pendant période, il s'est écoulé plus de 215 millions de smartphones dans le monde, contre un peu plus de 200 millions de téléphones classiques. En clair, les consommateurs veulent désormais des ordinateurs dans leur poche et plus des machines à envoyer des SMS ou passer des coup de fil. Les leaders de ce marché sont d'ailleurs bien connus : Samsung, Apple et LG. Avec un rythme de croissance de près de 4% par an, ce marché des smartphones n'est pas prêt de faiblir. Mais attention au symbole, les téléphones mobiles classiques sont encore les plus nombreux en circulation.
1 commentaire
je ne savais pas que richard Branson créateur de Virgin était Français !
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