Captain DASH et le "chômage"
02/04/2013
La mutation des "devices" dans le développement des applications !
L'arrivée massive des Smartphones et des tablettes pose de sérieux problèmes aux développeurs d'application :
Le PC offrait deux modes : une application native à télécharger ou une application web "à distance".
Dans les nouveaux équipements le découpage s'est accentué entre Windows 8, IOS et Android, ce qui nécessite pour chaque système un développement particulier ! L'utilisation de Javascript, HTML5 et CCS3 est censée simplifier cette complexité et devenir la "solution universelle"...
La Mission d'Auray propose aujourd'hui aux chômeurs une initiation au Web ! Bien, mais avec un "vieux" PC ?
Est-ce raisonnable ? Ou s'agit-il simplement d'un retard certain dans le "développement" des applications sous IOS, Android et W8 ?
Une étape, que franchissent dès maintenant les "start-up" comme Captain DASH, qui rencontre un succès mérité sur une problématique très moderne, le "Big Data"...
Pourrait-on conclure par "Big-Retard" chez Pôle Emploi ?
Musée de Bretagne à Rennes, le fonds Dreyfus accessible en ligne
Télégramme du 2 avril 2013
À Rennes, le musée de Bretagne est en train de numériser tous ses fonds, dont une importante partie a trait à l'affaire Dreyfus. L'ensemble de cette collection est désormais consultable en ligne.
Les amateurs d'Histoire vont se régaler. Grâce à un important travail d'inventaire et de classification, le musée de Bretagne vient de rendre accessible en ligne la consultation les documents en sa possession concernant l'affaire Dreyfus, dont le second procès eut lieu dans la capitale bretonne, en 1899. « Le but est de porter à la connaissance de tous les collections du musée, explique Laurence Prod'homme, conservatrice. On ne peut pas tout exposer, il y a des milliers de documents dans les réserves auxquels les gens n'ont pas accès ».
Des dons de la famille Dreyfus
L'exposition permanente sur l'Affaire Dreyfus montre environ 300 objets et documents. La collection complète en compte 6.800, comprenant des lettres, des cartes postales, des photos, dessins, estampes, affiches, journaux et divers objets. Au musée, deux ordinateurs sont mis à la disposition du public afin que les visiteurs puissent consulter tranquillement ce fonds, collecté depuis l'époque du procès. « La majorité de notre collection vient des dons de la famille Dreyfus, précise Laurence Prod'homme. Sa fille nous a donné, dans les années 70, un ensemble comprenant près de 4.500 pièces ». Au fil du temps, toutes les collections photographiques du musée vont rejoindre la base de données, ouvrant à tout un chacun des dizaines de milliers de fiches techniques. « C'est un travail extrêmement long, précise Olivier Barbet, administrateur des bases de données. Afin d'être lisibles de tous, toutes les lettres et la correspondance ont été retranscrites ». Par nom, par lieu ou par mot-clé, il est possible de trouver des documents se rapportant à six thématiques chronologiques. Les passionnés d'Histoire en trépignent d'impatience. Pratique Exposition Dreyfus au musée de Bretagne, aux Champs Libres, à Rennes. Site internet et base de données en ligne : www.musee-bretagne.fr
Carole André
Mission locale d'Auray, un point d'accès à la téléformationTélégremme du 2 avril 2013
Un point d'accès à la téléformation a ouvert dans les locaux de la mission locale au Parco Pointer. Des initiations aux usages du web y sont proposées.
Favoriser l'accès de chacun aux usages numériques, c'est l'objectif que la Région s'est fixé à travers le plan « Bretagne numérique ». Sur le pays d'Auray, son application se traduit par la mise en place d'un Point d'accès à la téléformation (P@T) répartis en quatre lieux : Auray, Quiberon, Belz et Pluvigner. « Au final, l'objectif est de fournir des services de plus en plus performants dans deux champs indissociables que sont l'emploi et la formation », a indiqué Kaourintine Hulaud, conseillère régionale, mercredi soir, lors de l'inauguration du P@T, dans les locaux de la mission locale pour l'emploi du Parco Pointer. Dans chacun des P@T, le public peut se voir proposer une initiation aux usages du web, via le Visa Internet Bretagne. Ce dispositif de formation individualisé s'appuie sur un réseau d'organismes de formation agréés permettant d'acquérir les connaissances de bases de l'outil informatique et d'Internet. Avec cet avantage notable, c'est que cela se passe près de chez soi, sur des périodes choisies. Ce visa est accessible à toute personne majeure. D'une valeur de 100 €, il ne peut être attribué qu'une fois. Renseignements seformerenbretagne.fr
Captain Dash, le pari du big data dans le marketing
Les Echos du 2 avril 2013
Nicolas Rauline
En gestation depuis deux ans, le projet est lancé aujourd'hui sur iOS.
La version sous Windows 8 a généré 30.000 téléchargements depuis novembre. - DR
Après deux ans de recherche et développement, le nouveau projet de Gilles Babinet (ex-président du Conseil national du numérique et digital champion de la France auprès de la Commission européenne) et Bruno Walther est prêt. Captain Dash lance aujourd'hui sa version iOS. Celle-ci repose sur un tableau de bord mobile dans lequel les entreprises peuvent entrer toutes leurs données. Captain Dash leur propose en outre d'intégrer de la data externe, de mettre en forme et de visualiser l'ensemble de ces données.
La data agrégée par Captain Dash provient de différentes sources : données publiques, réseaux sociaux, solutions analytiques... C'est ainsi que la société dispose d'un partenariat avec IBM pour intégrer sa solution SMA (Social Media Aggregator) et détecter si les avis véhiculés à propos d'une marque sur les réseaux sociaux sont positifs, négatifs ou neutres. Elle peut aussi déterminer l'audience globale d'une marque sur Internet, en comptant le trafic de son site Web et de ses comptes sur les réseaux sociaux. « Nous avons également intégré des analyses prédictives, ajoute Gilles Babinet. Selon plusieurs critères et l'historique des ventes, par exemple, une marque peut visualiser l'évolution possible de ses recettes. » En intégrant les données météorologiques des jours à venir, elle peut ainsi anticiper une hausse ou au contraire un tassement de ses ventes.
Modèle low cost
Une version existait déjà sous Windows 8, en raison d'un soutien technique apporté par Microsoft, via son programme BizSpark dédié aux entreprises innovantes. Lancée en novembre, elle a généré 30.000 téléchargements. Un millier de comptes l'utiliseraient quotidiennement. La version Android n'est, elle, pas prévue pour le moment.
Captain Dash mise sur un modèle freemium. L'offre de base est gratuite mais, au-delà de 20 jeux de données intégrés, l'entreprise cliente passe sur un abonnement mensuel payant. En moyenne, le coût est de 1.500 euros par mois et par marque. « Bien loin des tarifs du marché, affirme Gilles Babinet. Nous adoptons une tarification agressive. Rien que pour les solutions analytiques, les dépenses marketing sont aujourd'hui extrêmement élevées. » La société a déjà signé plusieurs clients, dont Seb, L'Oréal, Pages Jaunes et Carrefour.
Captain Dash emploie aujourd'hui 26 personnes et compte encore recruter. L'entreprise va également ouvrir un bureau aux Etats-Unis, à New York, dans les prochaines semaines. En 2011, elle avait levé 1,5 million d'euros auprès de la société de gestion iSource et de ses fondateurs, Gilles Babinet et Bruno Walther, qui restent majoritaires.
Nicolas Rauline
1 commentaire
Une "problématique très moderne" est-elle autre chose qu'un problème avec un peu de cosmétique?
Et une "équation" est-elle autre chose qu'une difficulté, tiens je vais dire, "relookée".
Ne pourrait-on pas parler avec des mots simples au lieu d'essayer de se donner de l'importance en employant des mots "sophistiqués"?
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