"L'union de gauche est une formule désuète !"
09/02/2013
Roland le Sauce, ancien adjoint à Auray, sous la direction de Michel Le Scouarnec, est un homme précis !
A Auray, comme dans la France entière, le "ras le bol" atteint des sommets ! Le choix de Guy Roussel pour assurer l'interim jusqu'en 2014 a creusé des plaies vives au sein du Conseil et renforcé le Parti communiste à
appuyer les idées mélenchonnites...
Le PC local dispose de deux figures sympathiques : jean-claude Harry et Roland Le Sauce...
Le cafouillage grandissant de la gestion de la France par les socialistes incite ses alliés les plus proches à quitter le bateau... leur seul risque n'étant de rassembler qu'une petite frange des électeurs aux prochaines élections.
Ce qui est certain en politique aujourd'hui, c'est que les promesses de la gauche sont difficiles à se traduire dans la gestion de la France... et que les problèmes de fond (Déficits, Commerce extérieur et sous-emploi), loin de trouver des solutions effectives sont en train de miner "la confiance" des acteurs économiques...
Alors "gauchiser" le programme rose, c'est un peu la quadrature du cercle ! Il est plus facile d'enseigner les mathématiques que de proposer aux français une direction "réaliste" !
Municipales à Auray, une liste à gauche toute
Télégramme du 9 février 2013
Les communistes du pays d'Auray sont déjà dans les starting blocks pour les municipales de 2014. Ils entendent peser partout où ce sera possible, et particulièrement à Auray, où ils n'excluent pas de partir sous les couleurs du Front de gauche.
« On fait partie de la majorité populaire qui a chassé Sarkozy ». Neuf mois plus tard pourtant, les communistes du pays d'Auray n'ont pas le sourire. « On nous avait promis le changement, mais on parle surtout d'austérité. S'il n'y a pas de rupture avec la politique actuelle, ça peut se traduire dans les urnes », estiment, non sans gourmandise, Jean-Claude Harry, secrétaire de la section d'Auray (pays d'Auray) et Roland Le Sauce, ex-candidat du Front de gauche sur la circonscription et nouvel encarté PC. Officiellement, les communistes n'ont qu'un adversaire, « la-droite-et-l'extrême-droite ». Mais les prochaines municipales semblent annoncer le prolongement sur le plan local du divorce avec le Parti socialiste, déjà consommé au plan national.
Continuité = catastrophe
« L'union de la gauche, c'est une formule désuète pour moi », indique ainsi Roland Le Sauce. L'ancien adjoint de Michel Le Scouarnec avait démissionné le jour où le groupe majoritaire avait investi Guy Roussel. Il dit que le bilan de l'équipe élue en 2008 « portera (sa) marque ». Mais il estime que « la continuité n'est pas porteuse d'une ambition. Se situer dans la continuité c'est aller à la catastrophe. Depuis 1995 (début du premier mandat de l'équipe en place, NDLR), les choses ont changé. Il faut être porteur d'une ambition, croire à sa ville et à la capacité de sa population de se projeter dans le 21e siècle. Il faut repenser les choses sans renier ce qui a été fait ». Son discours, qui fait écho à la petite musique qu'il fait entendre depuis huit mois - au conseil municipal ou dans les instances intercommunales - sonne comme le cor de quelqu'un qui va monter sa propre liste en dissidence de la majorité à laquelle il participe comme simple conseiller.
« Je n'exclus rien »
« Ma personne on s'en fout, mon ego je l'ai mis dans ma poche, mais je ne tairai pas mes différences », affirme l'ancien candidat aux législatives. Il refuse de dire s'il mènera une deuxième liste de gauche, mais « n'exclus rien ». Volonté farouche d'en découdre ou manière de peser sur les négociations ? A treize mois de l'échéance, il est un peu tôt pour le savoir. En entretenant l'incertitude, l'ancien cheminot se présente comme le candidat des idées. « La forme ne doit pas occulter le fond. Le principal enjeu, c'est de faire avec la population et non plus de prendre les décisions à quelques-uns dans des cercles d'experts. Il faut notamment que l'on débatte publiquement de l'intercommunalité. Quels transferts de charge ? Quelle autonomie pour les communes ? Et la ville d'Auray doit s'afficher comme chef de file de l'intercommunalité. On a développé des politiques sociales, au niveau du logement notamment, qu'on doit étendre aux autres. L'intercommunalité ne doit pas être l'opportunité de basculements de services dans le privé. Ces questions doivent être sur la table dès le départ ».
Pas de liste Front de gauche hors d'Auray
A l'échelle globale du pays d'Auray, Jean-Claude Harry rêve d'un « nouveau schéma de démocratie locale impliquant les citoyens ». Il n'envisage pas de listes Front de gauche ailleurs qu'à Auray. « Dans certaines communes on ne sait même pas si on pourra faire une liste de gauche », reconnaît l'ancien élu de Carnac. Mais « partout où ce sera possible, on essaiera de discuter sans tabou avec toutes les forces de gauche ». Des réunions publiques seront organisées à partir du printemps à Auray, Étel, Pluvigner notamment. Objectif : faire progresser les idées, investir les listes municipales et briguer les postes d'élus à l'intercommunalité. Un échelon qui attire et repousse à la fois le secrétaire de section. « J'ai peur d'une chose, c'est qu'à terme on fasse disparaître les communes et les départements ».
Benoît Siohan
3 commentaires
La dernière phrase ressemble fort à une affirmation gratuite, sans preuves; disons une allégation. Tu peux développer un peu?
parce que ce qu'à fait Sarkozy, ce n'est pas n'importe quoi ? et ce que vous proposez ici, ce n'est pas non plus un grand n'importe quoi ?
Petit rigolot va
ben moi je renverrait tout le monde dos à dos, ce sont des politiciens qui s'entendent très bien pour nous tondre la laine sur le dos.
Ils n'on toujours pas baissé leurs indemnités gauche ou droite c'est pareil
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