Avion, vélo, chaussures de marche...
17/12/2012
A chaque échelon, ses problèmes ! C'est la France d'aujourd'hui...
La Région Bretagne dispose de trop nombreux aéroports à l'heure de l'arrivée du TGV et de la création de la plateforme de Notre Dame des Landes. Les "alliés" des socialistes de la Région ne sont pas commodes et le Vice-Président des transports est plus à l'aise dans l'inauguration de la gare de vélos de Vannes, que dans la fixation d'un schéma directeur des plateformes aériennes, chouchoutées par leurs élus locaux...
Le département du Morbihan marche "en crabe" à propos de la vente de l'Ile Berder, revendiquée par les marcheurs de l'agglomération départementale. 10 millions d'euros, pour en faire un parc "piétonnier" ?
La Communauté des Mégalithes, sous la houlette de Gégé, le cycliste, cherche "enfin" la botte secrète pour relier Plouharnel à l'entrée de la presqu'île de Quiberon... Comme pour le passage de l'isthme, qui devait être réglé selon Madame G pour Noël 2012 (!!!), la piste cyclable s'embourbe dans les méandres des décisions crypto-administratives et de basses considérations financières... On trouvera bien quelques fossés pour réaliser une piste à pas cher...
Quant à la route "départementale", c'est le statu quo après le nième accident mensuel près du Petit Rohu !
A Saint Pierre Quiberon on attend toujours les travaux sur la "rue de l'Atlantique" et le rond-point subséquent...Même les marcheurs à pied ne sont pas gâtés sur notre commune à cause de l'inaction de Gégé le bridgeur sur les entraves à la libre circulation et le non-respect des conventions de lotissements privés !
Communes, Départements et Région n'exercent pas aujourd'hui sérieusement leur rôle d'aménageur !
Aéroports bretons, turbulences à l'horizon
Télégramme du 17 décembre 2012
Le paysage aérien breton sera inévitablement impacté par Notre-Dame-des- Landes. Faut-il alors établir un schéma régional aéroportuaire? «Prématuré», répond l'élu régional chargé des transports, qui prévoit d'autres turbulences localisées et imminentes.
Dès que la région a hérité de la compétence (avec le transfert de propriété de quatre aéroports en 2007), l'exécutif régional a annoncé qu'il allait établir un schéma multimodal intégrant «une stratégie aéroportuaire misant sur une complémentarité entre le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le futur TGV Atlantique, à l'horizon 2016».
L'apanage métropolitain
Une intention actuellement engluée dans des perspectives mouvantes et incertaines. «Nous ne sommes pas, aujourd'hui, en mesure de bâtir un schéma qui engagerait l'avenir, en se basant sur des situations instables, alors que trop d'éléments nous échappent sur des évolutions en cours», résume Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports. Sur la question de Notre-Dame-des-Landes, le débat interne est ouvert au sein de l'UDB. Certains sont contre, d'autres pour. Quoi qu'il en soit, le groupe régional, qui appartient désormais à la majorité de Jean-YvesLe Drian, souhaite que l'institution réalise rapidement ce schéma de mise en cohérence des offres des nombreuses plates-formes. «Il est plus qu'urgent de le définir», estime Jef Monier, responsable de la section UDB de Rennes, la ville dont l'infrastructure sera la plus proche (45 minutes de piste à piste) et sans doute la plus affectée. «Si Notre-Dame-des-Landes voit le jour, cela doit se traduire par la fermeture d'autres aéroports ou, au moins, par l'arrêt des subventions publiques à certains d'entre eux». Fermer Rennes - Saint-Jacques ? Quoiqu'il s'agisse d'un assez petit aéroport (la moitié du trafic de Brest - Guipavas, le septième de Nantes - Atlantique), l'idée serait iconoclaste pour des Rennais toujours en quête de métropolisation et pour lesquels une vraie capitale régionale se doit d'avoir ses liaisons aériennes. «Il faut une réflexion large, à l'échelle de la Bretagne. Sinon, on favorisera la concurrence entre les villes», soutient Jef Monier, aux yeux de qui seuls les aéroports de Brest et Nantes seraient nécessaires.
Le train aura-t-il la peau de l'avion ?
Du côté du groupe Bretagne-Écologie (également membre de la majorité régionale et hostile au projet de Notre-Dame-des-Landes), on attend aussi un schéma et on exprime la même opinion favorable à une éventuelle fermeture. Mais pour une raison différente: comme «le TGV-Est qui a eu raison de la ligne aérienne Strasbourg-Roissy», la LGV, qui mettra Rennes à 1h30 de Paris, «doit conduire à s'interroger sur la survie des lignes voyageurs des aéroports bretons, à commencer par Rennes». Quant au groupe hors majorité Europe-Écologie-Les Verts, le plus vigoureusement engagé contre Notre-Dame-des-Landes, il a toujours voté contre les subventions et financements d'équipements pour les aéroports mais n'a pas pris position sur l'opportunité d'en fermer.
État des lieux : l'horizon s'assombrit pour certains sites
Le résultat du «check-up» est loin d'être le même pour les neufs aéroports bretons. Pour plusieurs d'entre eux, l'horizon risque de s'assombrir sérieusement.
Pas besoin d'avoir un schéma multimodal, intégrant «une stratégie aéroportuaire», pour faire le point sur la santé et les perspectives d'avenir des différents sites bretons. Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional chargé des transports, se prête à l'exercice.
Brest (propriété région).
Pas de souci, c'est la plate-forme de référence de l'Ouest breton et sa nécessité n'échappe à personne.
Quimper (propriété région).
Le trafic régulier Quimper-Paris n'est pas mirobolant, l'équilibre financier non plus mais il n'est «pas question d'envisager de s'en passer tant que Quimper ne sera pas à trois heures de Paris par le train».
Morlaix (propriété communauté d'agglomération).
Siège et centre principal de maintenance de la compagnie Brit Air, centre de formation de pilotes, pôle de formation BTS aéronautique. «Le regroupement récent des filiales d'Air France au sein d'une structure unique pourrait avoir une incidence sur la stratégie de Brit Air».
Lannion (propriété du syndicat mixte communes-département-CCI).
«Il s'agit d'un aéroport considéré comme stratégique, où la Région intervient financièrement aux côtés de l'État. La délégation de service public prendra fin d'ici dix mois, un sursis au terme duquel l'opérateur pourrait ne plus assurer la liaison quotidienne vers Paris. Il faut se préparer à tout et, d'ores et déjà, des investissements sont prévus sur la ligne ferroviaire Lannion-Plouaret».
Saint-Brieuc (Département, CCI, Saint-Brieuc agglomération).
Sous perfusion d'argent public, il n'a plus de ligne régulière et il s'agit désormais d'un aérodrome plus que d'un aéroport.
Lorient (propriété militaire accueillant des avions civils).
«Il rend bien des services et il serait idiot d'y renoncer, alors qu'il n'occasionne, pour nous, que des coûts minimes. Notre investissement s'est limité à 20% du coût du resurfaçage de la piste».
Vannes (agglomération deVannes).
Pas de ligne régulière.
Rennes (propriété Région).
«Il correspond à un besoin pour ses vols européens mais peu et bientôt pas du tout pour ses liaisons avec Paris, en raison du TGV. Notre-Dame-des-Landes pourra conduire à revoir son positionnement mais pas son existence, puisqu'il s'agit du 7eaéroport français de fret».
Dinard (propriété Région).
«Nous y avons investi parceque nous considérons qu'il se justifie par l'activité de maintenance d'avions de Sabena-Technics mais les effectifs de cette société diminuent (NDLR:575en 2008, 490aujourd'hui, 340 après les suppressions de poste annoncées début novembre)
. Il est à craindre que Sabena n'ait plus d'ambition pour le site».
Intercommunalité des Mégalithes, 11km d'itinéraire cyclable
Télégramme du 17 décembre 2012
A l'occasion du conseil intercommunal qui s'est tenu vendredi, en mairie, Jérôme Rouillon chargé d'étude au cabinet Arcet, a présenté les travaux réalisés dans le cadre de l'élaboration du schéma cyclable intercommunal. Pour les élus la priorité est de relier les trois bourgs, mais le circuit va bien au-delà. Le groupe de travail «pistes cyclables» s'était réuni à trois reprises pour faire un état des lieux, déterminer les besoins, les attentes et chercher les meilleurs tracés. En novembre dernier, une synthèse ainsi qu'une programmation de ce vaste chantier ont pu être faites avec un plan de financement sur trois ans. «Sur les 11,095km de l'itinéraire global, expliqué Jérôme Rouillon. 7,48km (soit 67%) sont prévus en site propre. 3,615km (soit 33%) devraient être réalisés en chaussée partagée».
Treize secteurs à aménager
Au total, treize secteurs posent problèmes. Cinq secteurs sont concernés par des routes départementales (la traversée du bourg de La Trinité-sur-Mer, la sortie de Plouharnel et trois traversées de routes départementales), quatre secteurs nécessiteront des acquisitions foncières. Quatre autres nécessiteront la mise en place de servitudes de passage. Les élus ont commenté les huit secteurs qui sont totalement à créer, comme la traversée de la zone artisanale de Montauban, le secteur de Kerdeff, les traversées de départementales, mais surtout le délicat secteur du Pratézo en Plouharnel vers la presqu'île de Quiberon: «Nous avons fait le choix de réaliser un tronçon provisoire le temps de faire les aménagements nécessaires», a expliqué Gérard Pierre, président de la communauté de commune. Le coût global de cette opération sera de 709.550€. Le conseil général a dors et déjà prévu une assiette budgétaire pour subventionner cet aménagement qui s'inscrit dans l'esprit du plan départemental vélo.
En bref
Centre des dunes. Les élus ont également autorisé le président à signer la convention avec la SAS «Rêves de mer» pour l'exploitation du centre des dunes à Plouharnel. Parc d'activités du Bosséno. La communauté de commune envisage le rachat de lots dans le parc d'activités du Bosséno. Les propriétaires actuels n'ayant pas respecté la close de construction apposée à l'acte d'achat et ayant fait savoir qu'ils n'avaient pas de projet à brève échéance.
Berder, premier rendez-vous des pétitionnaires sur l'île
Télégramme du 17 décembre 2012
10.562, c'est le nombre de personnes qui ont à ce jour signé la pétition demandant de faire de l'île Berder un «parc départemental». Hier, sur l'île, une petite centaine de ces signataires se sont retrouvés.
Trois clics au chaud devant son ordinateur, c'est plus simple qu'un déplacement le dimanche midi entre deux gros grains... Les initiateurs de la pétition sur Internet «pour le parc départemental de l'île de Berder» avaient néanmoins décidé d'organiser un pique-nique hier. «Il y a une dynamique autour de la pétition, avec des commentaires, des propositions des gens», explique Marc Chapiro, l'un des moteurs de la mobilisation. «On ne voulait pas attendre le printemps pour se voir, se parler, faire avancer des idées. Mais évidemment, d'autres rendez-vous suivront cette première!» Devant le passage vers l'île, ils sont une petite centaine à attendre que la marée veuille bien descendre. Une guitare sur le dos. Un panier à provision à la main. Ou un parapluie. Certains n'ont pas l'intention de rester pique-niquer, mais tous veulent marquer leur attachement à Berder. «Je suis native de Conleau, alors oui, je suis attachée aux îles!», lance une des participantes.
«Berder ne doit plus être à quelqu'un»
«Dans les années 1995, je suis déjà venu manifester ici quand Yves Rocher a voulu virer LVB(le centre de vacances, NDLR)», se souvient le navigateur et militant Eugène Riguidel. «Les soeurs ont accueilli des réfugiés ici pendant la guerre, elles ont fait classe pour préparer des gars à la marine marchande. J'y ai exposé et vendu des tableaux pour soutenir la création d'écoles de voile... Il faut que cette île arrête d'être à quelqu'un. J'espère que cette fois-ci, elle deviendra enfin un territoire public».
«Un laboratoire d'idées»
«En montrant leur attachement à l'île, les signataires ont déjà permis qu'une étude sur le devenir de Berder soit lancée par Vannes Agglo et cofinancée par le conseil général», estime Marc Chapiro. «La pétition est un laboratoire d'idées. Nous souhaitons qu'elles puissent être recueillies par les personnes qui seront chargées de l'étude». Parmi ces idées: le siège du futur Parc naturel régional, comme le suggère André Gall, conseiller général du canton, une auberge de jeunesse comme le souffle une pétitionnaire, une école de voile... «L'appel d'offres pour l'étude sera lancé très rapidement, au plus tard tout début 2013», confirme Denis Bertholom, maire de Larmor-Baden et vice-président de Vannes Agglo, rappelant au passage la nécessité d'un projet économiquement équilibré.
• Catherine Lozac'h
3 commentaires
Les marcheurs "pas à pied" sont-ils plus favorisés?
Eh patate ! vous dites "enfin" vous croyez que c'est maintenant qu'ils cherchent, ils cherchaient déja il y a 30 ans !
Et n'importe comment, bouffer autnt de terrain pour une route alors qu'on essaie d'encourager les gens à circuler différemment.
Le bus Vannes-Quiberon coute 1.50 quand comme moi on l'emprunte régulièrement.
Les marcheurs à pied sont à la randonnée ce que les cyclistes à bicyclette sont au vélo!
Il faudrait être moins compulsif dans l'écriture et vous relire.
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