La mer des sargasses ?

Médiathèque de Saint Pierre Quiberon, une rencontre culinaire le 5 décembre
Télégramme du 23 novembre 2012

Alors que samedi, les lecteurs de la médiathèque ont pu s'exprimer sur leurs lectures au sein d'un atelier d'échange, Catherine Dekeyne, la responsable, propose prochainement de varier les plaisirs...

La cuisine s'invite
La médiathèque, c'est bien plus qu'un lieu de prêt pour les livres, DVD et CD. Catherine Dekeyne, propose également des animations ponctuelles entre lecteurs. Devant le beau succès du «5 à 7culinaire», la médiathèque propose une seconde édition le 5décembre. «Cette période d'avant-fêtes m'a semblé propice, explique la responsable. En juin, nous avions eu une vingtaine de personnes qui s'étaient retrouvées pour déguster ce qu'elles avaient préparé. L'ambiance avait été appréciée autour des verrines, des entrées et des gâteaux cuisinés bénévolement par les participants suivant des recettes trouvées dans des livres de cuisine de la médiathèque. J'avais remarqué que nos livres de cuisine avaient du succès auprès des adhérents. C'est de là qu'est venue cette idée de réunir les passionnés». D'ici le 5 décembre, chacun aura donc le temps de faire quelques essais de recettes pour apporter le meilleur.

Des animations pour les tout-petits
Après les épicuriens, ce seront les tout-petits qui seront à l'honneur à la médiathèque. Le 7décembre, avec Bébé bouquine, Catherine Dekeyne propose une lecture animée «à petits petons». Toute une histoire à découvrir en douceur pour les moins de 3 ans.

Pratique Rencontre culinaire le mercredi 5 décembre, à 18h. Bébé bouquine vendredi 7décembre, à 11h. Entrée gratuite

Généalogie à Auray, ces adultes qui s'éclatent dans les arbres
Télégramme du 25 novembre 2012

Il n'y a pas d'âge pour grimper aux arbres. A l'image de ceux qui participaient hier à un atelier à la médiathèque, les adeptes de la généalogie sont de plus en plus nombreux, stimulés par les facilités qu'offre Internet.

«Si, si, il y a des jeunes qui s'y intéressent», jure la jeune Cécile Audréno, animatrice multimédia à la médiathèque et elle-même férue de généalogie. Sans grande surprise pourtant, les sept personnes qui participaient hier au troisième et dernier atelier (deux heures) de la saison approchaient ou dépassaient toutes la barre des 60 ans.

«Qui je suis, d'où je viens»
Philippe, jeune retraité, s'y est mis il y a un an. Le temps de cet atelier dont il attend de nouvelles clés pour aller plus loin dans ses recherches, il fait ordinateur commun avec Hélène, investie elle depuis deux ans. Pour lui, l'âge est déterminant. «Quand on est dans la vie active, on a d'autres priorités». Amateur d'ouvrages sur la psycho-généalogie, il compte sur ses recherches pour savoir «qui je suis et d'où je viens». Ses enfants? «Ils attendent que je fasse les recherches. Dans la famille, je suis le premier». Lorsqu'on part de zéro, comme Philippe, il faut partir de la base tangible qu'offrent les souvenirs des vivants. Grâce à ses parents, qui conservent le souvenir de leurs propres grands parents, il a pu établir une base de six générations (jusqu'à ses petits-enfants).

Les souvenirs des aînés comme base
«Mais il vaut mieux ne pas trop attendre, conseille-t-il à ceux qui voudraient se lancer. Mes parents ont 90 ans, les souvenirs sont un peu altérés». A partir de cette base, que chacun peut établir, on peut se lancer sur Internet. Cécile Audréno donne les conseils, oriente vers les banques de données accessibles et les sites spécialisés. Violette, qui avait commencé toute seule une semaine avant l'atelier, apprécie. «Grâce aux conseils de Céline, je vais gagner beaucoup de temps».

Des pièges et des surprises
Ne pas croire toutefois que ce soit un jeu d'enfants de remonter les plus hautes branches des arbres généalogiques. «Il y a plein de pièges, explique Hélène, qui construit patiemment son arbre depuis deux ans. Il faut bien faire attention aux dates. Souvent par exemple, quand un enfant décédait en bas âge, on redonnait le même prénom à celui qui arrivait derrière». Ceux qui se lancent dans l'aventure peuvent aussi se heurter à des obstacles, dont le plus célèbre est la destruction de l'ensemble des archives de la ville de Paris lors de la Commune en 1871. Mais la multiplication des sources numérisées et surtout leur interconnexion grâce à Internet, réservent parfois de belles surprises à qui a la patience de s'aventurer dans la forêt des arbres généalogiques. Prochain atelier à l'automne 2013.
Benoit Siohan