Sud-Ouest, Espacil, Coca-Cola et l'Hôtel Mercure de Vannes...
23/11/2012
Les difficultés conjoncturelles s'ajoutent aux difficultés structurelles... l'économie réelle souffre !
La Presse régionale (Ouest France et Télégramme) éprouve des inquiétudes devant le déferlement des tablettes au pied du Sapin... La transition vers le numérique est mal préparée et souvent occultée... bientôt des coupes dans l'emploi de la Presse-papier !
Espacil a choisi un sous-traitant, qui est en liquidation judiciaire, avant l'achèvement d'un chantier important à Carnac... Les conséquences "pécuniaires" pour les futures acquéreurs : la loi Scellier est enterrée le 31 décembre 2012, certainement avant la commercialisation des appartements... qui va payer ?
Coca-Cola souffre de la nouvelle "taxe soda" ! 172 emplois menacés en France...
L'hôtel Mercure de Vannes souffre du bruit des attractions foraines, installées au Chorus. La ville de Vannes envoie un conseiller municipal, passer une nuit dans le trois étoiles... pour constater que le bruit n'est pas épouvantable... Vive la liberté d'installation commerciale !
Faut-il appeler "Montebourg" pour rassurer ces sociétés et leurs employés ? ou compenser les pertes d'emploi utile par des embauches d'emploi aidé ?
Sud Ouest veut réduire de 18 % ses effectifs
Les Echos du 12 novembre 2012
Par Franck Niedercorn
Gros temps en perspective pour « Sud Ouest », le navire amiral du groupe de presse de Bordeaux. Devant le comité d'entreprise de Sapeso, la société éditrice du quotidien, Olivier Gerolami le président du directoire du groupe, a présenté un sévère projet de réorganisation visant à économiser 12 millions d'euros sur la masse salariale : « La situation économique est sérieuse avec une baisse des ventes et un marché publicitaire très mauvais qui vont générer un résultat courant négatif de 3 millions d'euros cette année. ». Le constat d'Olivier Gerolami est que « Sud Ouest », qui devrait réaliser un chiffre d'affaire de 160 millions d'euros cette année est désormais l'homme malade du groupe, contrairement aux Journaux du Midi (« Midi libre », « L'Indépendant » et « Centre Presse ») rachetés en 2007. Après un plan de restructuration, prévoyant la suppression de 150 postes, eux devraient « gagner de l'argent l'an prochain ».
Trois agences doivent fermer
A « Sud Ouest », qui emploie un millier de personnes, la direction voudrait supprimer 180 postes, dont une quarantaine à la rédaction et surtout une soixantaine à l'imprimerie et autant au prépresse. « Les réductions d'effectifs devraient s'opérer dans le cadre d'un plan de départs volontaires », insiste la direction, qui a toutefois déjà prévu la fermeture de trois agences (Pau, Angoulême et Auch) situées « dans certaines zones périphériques en déclin en termes de diffusion comme le Gers, la Charente ou le Béarn ». Dans ces deux dernières zones, le quotidien de Bordeaux est en concurrence avec deux autres titres du groupe (« La République des Pyrénées » et « La Charente libre »). Dans le Gers la diffusion est trop faible face à « La Dépêche du Midi ».
En attendant les négociations qui doivent s'engager mercredi, une grève spontanée, initiée par les agences, a entraîné la non-parution du journal samedi. « La présentation de l'avant-projet de réorganisation de la Sapeso fait apparaître, certainement volontairement, un nombre largement surdimensionné de suppressions d'emplois ...», note pour sa part la section Sud Ouest Media CGT, dont les gros bataillons appartiennent à la Filpac-CGT qui représente le personnel technique et dont la position va être déterminante. Des négociations délicates vont démarrer, s'ajoutant à celles déjà engagées sur le passage au bi-média de la rédaction.
Le groupe, endetté à hauteur de 14 millions d'euros, va devoir dégager des ressources importantes pour financer le plan de départs, tout en investissant dans le numérique. La solution pourrait passer par l'entrée d'un nouvel actionnaire aux côtés des membres de la famille Lemoine. « Le groupe Sud Ouest n'a pas la taille critique et le capital peut évoluer dans le cadre d'un projet industriel et européen », reconnaissait récemment Olivier Gerolami.
Clos de Telenn à Carnac, le chantier perturbé
Télégramme du 15 novembre 2012
Le Clos de Telenn, un nouvel ensemble de quatre petits immeubles en cours de construction au rond-point du Nilestrec à l'emplacement de l'ancienne gendarmerie, connaît des aléas. Rappelons que l'opération s'inscrit dans le cadre de projets d'habitats collectifs visant les économies d'énergie et l'accessibilité aux personnes handicapées.
Liquidation judiciaire de CVO
Mais ce chantier, dont le maître d'ouvrage est Espacil construction à Lanester, connaît un arrêt momentané. En effet, l'entreprise a dû faire face à la cessation d'activité de CVO, avec laquelle elle avait passé un marché pour la réalisation des travaux de gros oeuvre et de maçonnerie générale. La liquidation judiciaire de CVO a été prononcée par le tribunal de commerce de Lorient, le 5octobre dernier. «Un expert judiciaire désigné par le tribunal s'est rendu sur le chantier, le 6novembre dernier, pour procéder au constat d'avancement du chantier, établi de manière contradictoire, en présence d'Espacil, de l'architecte, Arcau, du coordinateur, Véritas, et du bureau de contrôle technique, Socotec», précise Jean-Eudes Daniel, responsable d'Espacil Vannes. Reste qu'il faut désormais un successeur à CVO. «L'entreprise qui reprendra le marché sera nommée par le juge, complète Philippe Desbois, directeur de l'agence Bretagne Sud Espacil. Nous nous sommes mis d'accord avec l'expert sur les travaux de reprise restant à effectuer. Nous sommes autorisés à pressentir des entreprises pour prendre la suite. Nous sommes en négociations pour finaliser sous huitaine la reprise du gros oeuvre qui concerne essentiellement la seconde tranche des travaux».
Incidence sur le délai de livraison
Le changement de maçon a une incidence sur les délais. «Espacil a deux dates contractuelles de livraison à respecter, tempère Philippe Desbois. La première tranche des travaux doit être livrée d'ici fin décembre2012 pour bénéficier du dispositif Scellier de défiscalisation. Cette date butoir sera respectée moyennant un retard de une à trois semaines dû à la désorganisation du chantier. Pour la deuxième tranche, le retard peut être de un à deux mois. La cessation d'activité du titulaire d'un des marchés est prévue à l'acte de vente comme nous autorisant à repousser le délai de livraison. L'incidence sur les coûts est à la charge d'Espacil et non imputable aux acheteurs».
Vingt emplois menacés chez Coca-Cola en Bretagne
20 Minutes du 22 novembre 2012
• Coca serait concerné par la taxe s'appliquant aux boissons avec sucre ajouté J. NAEGELEN / REUTERS
• EMPLOI - Le plan pourrait toucher 172 personnes en France...
Il y a de l'eau dans le gaz chez Coca-Cola. Selon les syndicats, la direction du géant américain envisagerait de supprimer l'ensemble de ses directions régionales à compter du 30 juin 2013.
Siège de la direction Ouest depuis 49 ans, Rennes ne ferait pas exception avec «une vingtaine d'emplois menacés dans la région», selon Florence Parot, déléguée CFDT. «Cela toucherait principalement les commerciaux, les postes administratifs et les assistants de direction», précise la syndicaliste.
La taxe sur les sodas
Pour dénoncer «ce plan social», l'intersyndicale de l'entreprise (CGT, FO, CFE-CGC) appelle les salariés à un débrayage de deux heures vendredi matin devant la direction régionale, située allée Marie Berhaut à Rennes. Contactée, une porte-parole de Coca-Cola indique que ce plan, qui pourrait toucher 172 personnes en France, serait la conséquence «d'une baisse des volumes de l'ordre de 3 à 4 % depuis le début de l'année.»
Parmi les raisons invoquées: «l'instauration de la taxe sur les sodas, la hausse du coût des matières premières et la baisse du pouvoir d'achat.»
Mercure, Mario di Rosa part en guerre contre la fête foraine
Télégramme du 21 novembre 2012
Mario di Rosa, le patron de l'hôtel Mercure, n'en peut plus. Le bruit de la fête foraine, fait fuir sa clientèle et génère un manque à gagner. Il demande au maire de la déplacer.
Les 5O attractions de la fête foraine installées pendant la Toussaint sur le parc du Golfe juste en face de son établissement hôtelier, ont eu raison de sa patience. Mario di Rosa, propriétaire de l'hôtel Mercure, vient d'adresser en recommandé un courrier au maire David Robo dans lequel il lui demande de déplacer la fête foraine un peu plus loin. «Au fond du parc du Golfe, mais surtout pas au bord de la route», dit Mario di Rosa, actuellement à l'étranger.
Manèges à 20 mètres des fenêtres
La nuisance mise en avant par le propriétaire du trois-étoiles, c'est le bruit. «C'est une nuisance considérable pour l'hôtel, dit-il. Il y a du b... jusqu'à 1h du matin. Les manèges sont à 20 mètres des fenêtres de l'hôtel. Les clients se plaignent. Certains sont repartis le jour même dans d'autres hôtels de la ville». Mario di Rosa avance un «manque à gagner terrible». De l'ordre de 25.000 €! Les annulations se sont multipliées. Environ une trentaine, notamment de coureurs pendant le marathon de Vannes. «On a été obligé de rembourser les gens», dit-il.
Des clients ont même écrit au groupe. «Et je me suis fait engueuler par Accor», peste le directeur. Il est d'autant plus en colère qu'il a investi pour l'isolation phonique de son établissement. «J'ai changé les fenêtres et malgré cela, la fête foraine reste une nuisance. Je ne veux plus de ça. Il faut que le maire trouve un autre emplacement, sinon ça va être la guerre». Le directeur du Mercure évoque d'autres nuisances que les décibels produits par les machines, la musique et les cris. Il y a aussi les gens qui traversent sa propriété et qui s'y arrêtent pour uriner...
Déplacer la fête foraine: «Pas à l'ordre du jour»
Hier soir Georges André, premier adjoint au maire, affirmait ne pas avoir eu connaissance du courrier. Déplacer la fête foraine? «Ce n'est pas à l'ordre du jour, dit-il. Cela a déjà été difficile de la déplacer une première fois de la Rabine au parc du Golfe, alors une deuxième fois... Il n'y a pas d'autres espaces possibles. Au fond du parc du Golfe, je ne vois pas où»!
Niveau sonore compatible avec le milieu urbain
... Reste la question du bruit. Georges André indique que le règlement a été respecté pendant la quinzaine de la Toussaint: «La fête s'est déroulée normalement. Je n'ai pas entendu parler de débordements au-delà des horaires autorisés, ni de remarques sur une sono trop forte». Le premier adjoint rappelle que ces manèges sont agréés et ont un niveau sonore compatible avec le milieu urbain. Certes il reconnaît que le déplacement de la fête foraine de la Rabine au parc du Golfe a généré 30% de métiers en plus... «Mais ce sont de petits métiers, de type friandises. Il n'y a pas plus de gros manèges».
«Quand on a une bonne isolation...»
Pou l'élu, le parc du Golfe n'est pas le seul endroit où une fête foraine s'installe près d'un hôtel. Il ajoute que ce type de remarques remontait déjà à l'époque où le Mercure appartenait à la famille Vigo (*) et que Mario di Rosa avait connaissance de la fête foraine lorsqu'il a acheté l'établissement: «Que cela gêne certains clients, ce n'est pas nouveau. Mais quand on a une bonne isolation phonique, c'est le genre de bruit qui devient supportable».
(*) Georges André avait lui-même testé le niveau sonore de la fête foraine dans une chambre du Mercure avant que les fenêtres ne soient refaites.
• Bertrand Le Bagousse
4 commentaires
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Salutations
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Tordant!
MDR c'est tout simplement un spam pour référencement fait par un étranger et un traducteur automatique, si ce n'est pas fait par un robot
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