Identité numérique ?
05/08/2012
La liberté et l'imagination des programmeurs sont sans limites...
Chaque site croit inventer lors de son lancement la solution "à la reconnaissance de l'identification numérique" !
Le système "identifiant, mot de passe" est devenu universel avec des variantes locales. La charge de la mémorisation repose sur l'utilisateur, qui simplifie ses choix, en utilisant sur chaque site un modèle unique ! le jack-pot pour les hackers...
Les meilleurs sites évaluent lors de l'inscription la "solidité" du mot de passe en demandant un mélange majuscule-minuscule, lettres et nombres, en vérifiant également la longueur des signes du mot de passe. On sait par exemple qu'en recherche alphabétique une longueur de 7 signes supprime tout risque d'homonymie...
Dashlane veut ainsi éradiquer les risques en contrôlant les choix de l'utilisateur et en proposant un mot de passe, qui risque de décourager les hackers (le temps de décodage est lié à la longueur du mot de passe).
Le Dossier médical partagé français a ainsi rejeté l'identifiant "numéro de sécurité sociale", véritable "danger" passoire pour l'usager. Selon les phases de développement l'identifiant doit connaître une évolution vers plus de sécurité, avec l'utilisation de techniques modernes...
Les solutions, utilisées depuis longtemps dans l'industrie, sont difficilement utilisables par le grand public : carte à puce, token, rétro-appel par le serveur spécialisé... et pourtant la fiabilité en est établie !
Reste donc "le grand frère", qui fait le travail à la place de l'utilisateur ! Une aventure, qui a déjà connu beaucoup d'acteurs, qui reste difficile "à monnayer" !
Dashlane, la start-up française qui veut sécuriser Internet
Les Echos du 3 août 2012
Nicolas Rauline
Créée il y a trois ans par le cofondateur de Business Objects, Bernard Liautaud, la société, largement présente aux Etats-Unis, tente d'imposer un nouveau modèle.
Twitter, LinkedIn et Dropbox piratés, des hackers de plus en plus organisés... Les géants du Web et les entreprises spécialisées sont conscients de problèmes croissants en matière de sécurité. Mais aucune solution concertée n'a pu être adoptée pour tenter d'y faire face, malgré les projets de sécurisation ou d'identité numérique, par exemple.
Une start-up française affirme pourtant avoir une longueur d'avance. Créé il y a trois ans par le cofondateur de Business Objects, Bernard Liautaud, et trois centraliens, Dashlane propose aux internautes de réunir leurs mots de passe et données personnelles sur son application. En s'inscrivant à Dashlane, l'utilisateur consent à être « observé » quelques instants sur son navigateur. L'interface retient alors les mots de passe tapés et invite à les remplacer par des mots de passe plus compliqués, générés automatiquement. « Le plus gros problème de sécurité vient du fait que les utilisateurs ont un seul et même mot de passe pour plusieurs services, explique Emmanuel Schalit, directeur général de Dashlane. Nous proposons un mot de passe par service, aléatoire. » L'utilisateur n'a même pas à le connaître : Dashlane reconnaît automatiquement chaque service et entre le mot de passe choisi lorsque l'internaute visite un site. Il suffit de choisir un mot de passe « maître » qui sert à s'identifier sur son compte Dashlane. « Et nous sommes nous-mêmes à l'abri d'un piratage, car nous ne stockons pas ce mot de passe sur nos serveurs, ajoute Emmanuel Schalit. Si des hackers pénétraient notre système, ils n'y trouveraient donc pas grand-chose d'intéressant. » Dashlane permet aussi de ne pas remplir les formulaires d'authentification lors de chaque achat en ligne.
Le marché américain visé
Lancé commercialement en avril, Dashlane aurait déjà séduit plusieurs dizaines de milliers d'utilisateurs, qui ont enregistré des informations provenant de 100.000 sites. Environ 60 % des utilisateurs sont américains, 25 % français, le reste vit dans les pays anglo-saxons.
Après avoir ouvert des bureaux à New York et à Paris, la start-up a levé 5 millions de dollars auprès de deux fonds américains, Rho Ventures et FirstMark Capital. Aujourd'hui, elle compte 25 salariés. Disponible sur PC, Mac et iPhone, Dashlane doit lancer des versions iPad et Android dans les semaines qui viennent. Elle a adopté un modèle « freemium » : l'application de base est gratuite, mais une version payante à 4 euros par mois permet de disposer d'un usage illimité et de fonctionnalités supplémentaires : synchronisation entre plusieurs terminaux ou stockage de notes. « Nous avons breveté nos technologies, nous avons un avantage compétitif », estime Emmanuel Schalit.
NICOLAS RAULINE, Les Echos
1 commentaire
A la lecture de votre post j'ai une petite réflexion
Pour ceux, comme moi, que le sujet concerne l'article était interessant mais votre essai d'explication/commentaire est inutile car il n'apporte rien de nouveau que les initiés ne sache déja tout en étant brouillon ( + pédant) et inutile pour les autres
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