Concurrence ?
30/07/2012
La Presse locale est "cadenassée" par son leader, qui surfe pour l'instant sur la diffusion "papier"...
L'évolution future pourrait bien remettre en cause cet impérialisme de la pensée locale... Ouest fait beaucoup d'efforts de marketing "local" pour maintenir son rang.
La qualité de ses correspondants souffre de la rotation importante de ce maillon, mal payé et peu considéré...
Le contenu du Télégramme est bien meilleur et plus fouillé. La politique informatique du Télégramme est aussi plus intelligente.
La distribution "à domicile" donne l'avantage aujourd'hui à Ouest France, mais la hausse des coûts et la difficulté de ce petit métier risquent d'éteindre ce type de distribution, qui ne peut lutter contre la "livraison" informatique.
La position de "second" n'est certes pas facile, mais la persévérance risque d'être récompensée lors du changement inévitable de l'équipe dirigeante d'Ouest France !
Le Télégramme se diversifie dans les Francofolies
Les Echos du 30 juillet 2012
Le groupe breton accélère le développement de ses diversifications en rachetant la société organisatrice du festival de musique de La Rochelle. Bénéficiaire, il continue parallèlement d'investir dans le quotidien « Le Télégramme ».
Le quotidien reste la première activité du groupe de presse, l'un des seuls en France à continuer à gagner de l'argent et à se développper. - FRED TANNEAU /AFP
Malgré la crise, « Le Télégramme » navigue en eaux calmes. Le groupe breton propriétaire du quotidien régional éponyme reste l'un des seuls groupes de presse à gagner de l'argent et continue de se développer.
Pour son PDG, Edouard Coudurier, « il n'y a pas de recette miracle, seulement nous innovons et nous investissons ». Et cette année, malgré des recettes publicitaires en baisse de 5 % au premier semestre, le groupe ne renonce pas à mobiliser 12 à 15 millions d'euros pour ses investissements, comme il le fait depuis quinze ans. « Les diversifications (la télé locale Tébéo, RégionsJob...) représentent aujourd'hui 50 % du chiffre d'affaires.
A l'avenir nous développerons vraisemblablement davantage le pôle publicité et événementiel », détaille Edouard Coudurier. Le groupe a tout récemment pris 47 % d'une nouvelle société créée avec Morgane, l'organisateur des Francofolies. Il en attend entre 8 et 10 millions de revenus par an. Une somme non négligeable au regard du chiffre d'affaires du groupe (135 millions). Comme Amaury (« Le Parisien », « L'Equipe »...) a le Tour de France (cyclisme), « Le Télégramme » peut se targuer d'avoir le festival de musique de La Rochelle. Il possède déjà une participation de 85 % dans Pen Duick, qui organise La Route du Rhum. A terme, l'événementiel devrait pouvoir constituer un vrai relais de croissance pour le groupe, s'érigeant en troisième pôle aux côtés des médias et de la pépite RégionsJob.com, le site d'offres d'emplois dont « Le Télégramme » possède 85 %. Actif le plus rentable du groupe, son résultat avant impôt s'établit à 7,6 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 25 millions.
Rachat de la télé de Lorient ?
En attendant, le quotidien « Le Télégramme » « reste l'activité principale du groupe. Nous lui consacrons cette année 4 à 5 millions d'euros », indique Edouard Coudurier. Source de revenus, le journal a cependant vu sa rentabilité baisser. En 2011, son excédent brut d'exploitation a atteint 6,4 millions d'euros, en recul de 24 % sur un an. Mais il peut se vanter d'être « le seul quotidien qui n'ait jamais fait de plan social ». Sa diffusion, en hausse régulière depuis plusieurs années malgré la féroce concurrence du premier quotidien français, « Ouest-France », atteint aujourd'hui 204.777 exemplaires (50 % de lecteurs abonnés). Côté presse, le groupe poursuit ses emplettes avec, notamment la montée dans le capital de Course au large, la société éditrice du mensuel « Bateaux », à hauteur de 49 %. Il a aussi lancé deux gratuits : « Sept à Brest » en novembre 2011, et « Sept à Quimper » en mai 2012.
Le Télégramme reste à l'affût d'opportunités. Il étudie aujourd'hui un éventuel rachat de la télé de Lorient, qui a déposé le bilan. Une nouvelle pierre à l'édifice de ses diversifications. Lancée en 2010, Tébéo, la télé locale du groupe réalise de très bonnes audiences, mais perd de l'argent. Elle devrait atteindre l'équilibre en 2015.
3 commentaires
Il y a déjà plusieurs années que j'ai abandonné OF (que j'avais pris sans le choisir, pour faire comme tout le monde) pour le Télégramme et je suis ravi de ce changement;
Que ce soit pour les informations générales, les éditoriaux ou les locales, je trouve le Télégramme plus intéressant car lui ne cherche pas d'abord à ne déplaire à personne.
Et je le trouve dans ma boîte tous les matins avant 7H. La chaîne tient d'un bout à l'autre;
J'ajoute qu'en tant que lecteur régulier de la version papier, je peux, quand je suis absent de chez moi, le lire gratuitement sur Internet, même à la Martinique!
Que demander de mieux à un journal?
la différence de 6.70 euros entre la version numérique et la version papier ne m'incite pas a passer au numérique malgré ma tablette et mon écran 24 pouces ! un abonnement mensuel numérique a 20 euros c'est du vol .je suis prêt a mettre 10 euros ,pas plus .en attendant je ne suis pas prêt de m'abonner a la version papier donc c'est un client de perdu ,et combien comme moi ? Il va falloir que le telegramme comprenne rapidement ,calculettes en main ,que plus ils toucheront de clients,même si ce n'est que du numérique a moindre coût,plus ils pourront augmenter les tarifs publicitaires et compenser leur manque a gagner tout en ayant des clients en augmentation significative.
moi j'apprécie la version papier pour éplucher mes légumes, allumer le feu, emballer des trucs fragiles !! on ne peut pas le faire avec un téléchargement.
Et pour faire tout ça, je n'ai même pas besoin de le payer car j'utilise celui qu'un voisin donne à un autre voisin qui me le donne.
Qui dit mieux ?
et en plus quand on se le repasse on se dit bonjour.
Et puis comme vous allez sans doute dire que ce sont des habitudes de vieux. les 2 voisins en question ont 50 ans pour le premier et 42 ans pour le second
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