Trop d'impôts ?
20/06/2012
Un Directeur Départemental des Finances est un personnage important ! Il lui échappe quand même le "surendettement" des ménages, qui est "logé" à la Banque de France de Vannes !
Avec un changement de majorité peut-on penser que l'on pourrait changer de politique fiscale ?
La Révision Générale des politiques publiques a été le référentiel permanent des dernières années. Le principe : il est plus facile de réduire les dépenses, que d'augmenter les recettes ! La fusion entre Trésorerie et Service des Impôts, celle des Assedic avec l'ANPE, la réforme de la carte judiciaire et des chambres de commerce, la gestion régionale des investissements de santé (ARS), l'autonomisation des Universités, le transfert de certaines directions départementales vers la Région sont les "témoins" de ce qui a été fait, et souvent bien fait ! La réduction des dépenses, qui en est résulté, est finalement très importante, et le retour en arrière difficile...
Le premier pas en arrière est aujourd'hui l'augmentation promise des effectifs à l'Education Nationale, l'augmentation du nombre de contrats aidés et probablement bientôt les aides au chômage partiel...
Augmenter les impôts est certes indispensable, mais conduit fatalement à l'immobilisme des structures, qui survivent souvent malgré une informatisation croissante des processus. Le retard de nos administrations en matière de gestion Internet et de traitement à distance est affligeant. Et pourtant cette conversion est génératrice d'économies.
L'impôt tue l'impôt ! et aujourd'hui la concurrence fiscale est vive au niveau européen... et incite les agents économiques les plus dynamiques à faire leur valise...
Mais la vraie question en France n'est pas fiscale ! mais plutôt celle de notre système de santé et du système social, qui prospèrent de plus en plus rapidement dans notre pays. A force de consommer de l'aspirine on ne mange plus les bananes des Antilles françaises.
Trop d'impôts, non ! Trop de charges sociales, oui !
Finances publiques du Morbihan, Alain Guillouët à la direction
Télégramme du 20 juin 2012
Alain Guillouët est le nouveau directeur des finances publiques du Morbihan. Il remplace Gérard Bouriane, parti à la retraite. C'est un spécialiste de la législation fiscale et de l'économie de l'Asie qui prend la tête de ce qu'on appelait, avant la mise en place de la RGPP (Révision générale des politiques publiques), le Trésor et les Impôts. Ces deux services ont été regroupés pour l'efficacité et constituent, dans le Morbihan, une administration de 1.000 agents avec Vannes pour siège et une quarantaine d'implantations décentralisées dont celles de Lorient, Auray, Pontivy, Ploërmel. Alain Guillouët est un Breton heureux d'arriver dans le Morbihan et épris de culture bretonne. Il est âgé de 58 ans, il est né à Saint-Méen (35), il a une maîtrise d'économie, une licence de sociologie et il est diplômé de Sciences-Po Paris et de l'Ena. Il a travaillé au ministère des Finances pendant douze ans et huit ans à Singapour et à Tokyo comme conseiller financier pour l'Asie du Sud-Est, l'Asie et le Pacifique. Il est passé par les ambassades de France en Italie et en Suisse.
Des collectivités bien gérées
Avant d'être nommé dans le Morbihan, il a occupé les postes de trésorier-payeur général de Saône-et-Loire, à Mâcon, et délégué du directeur des finances publiques pour l'interrégion Sud-Ouest à Bordeaux. «Le Morbihan est un département où les collectivités sont bien gérées, souligne Alain Guillouët. La contrainte financière est plus forte en raison de la crise mais il y en a peu où la situation est tendue. Les collectivités morbihannaises ont en moyenne moins d'endettement qu'au plan national».
Familles, l'Udaf s'inquiète du surendettement
Télégramme du 18 juin 2012
L'union des associations familiales du Morbihan a tenu son assemblée générale, samedi, à Vannes. Sur tous les fronts, l'Udaf s'inquiète particulièrement du surendettement des familles
L'Udaf du Morbihan représente aujourd'hui quelque 5.400familles à travers 107 associations. Sa centaine de permanents intervient dans des domaines aussi larges que l'accompagnement des tuteurs familiaux ou l'hébergement de personnes handicapées psychiques.
Toujours plus de familles touchées
«Nous avons un rôle de lobbying pour faire avancer les intérêts matériels et moraux des familles», précise Simon Kerzerho, son directeur. Un lobbying qui s'exercera cette année pour aider les familles surendettées. «Le filet n'est toujours pas suffisant pour les familles les plus pauvres. Il ne faut plus pouvoir faire un crédit à la consommation dans un magasin sans que la solvabilité du client ait été vérifiée». Car le nombre de familles surendettées est toujours en augmentation (+20%) l'an dernier. «Généralement, le problème arrive après une séparation, une perte de salaire ou un déménagement en deuxième couronne qui explose le budget déplacement». S'en sortir seul est quasi impossible. «Comme un médecin ne peut pas se soigner lui-même, il faut accepter de faire faire par un tiers son dossier de surendettement», explique Simon Kerzerho. Huit bénévoles de l'association y consacrent leur temps.
Échanger autour de la famille
L'Udaf ayant deux médiatrices familiales, elle connaît bien les problèmes liés à la séparation. Ce sera un des chantiers de cette année. Une association de familles monoparentales est en passe de voir le jour, pour aider à vaincre l'isolement. «Nous constatons aussi un déficit d'information sur le fonctionnement de l'autre, sur ce qu'est un couple, sur les conséquences de l'arrivée d'un enfant. Toute une littérature se vend sur le sujet. Nous devons trouver un moyen de permettre aux gens d'en parler pour mieux construire leur vie de famille».
Proximité
Autre chantier de l'Udaf, la garde des enfants de moins de 3 ans dont les parents ont des horaires atypiques. L'association morbihannaise a contribué à faire avancer la loi sur les maisons d'assistantes maternelles. Reste à faire redescendre le projet localement. Cette semaine, associations, élus et assistantes maternelles sont invités au siège vannetais pour partager l'expérience des maisons d'Arzal, Pluvigner et Larmor-Baden. La notion de proximité est d'ailleurs au coeur des préoccupations de l'union. «L'un de nos projets est de créer des comités locaux». Une manière pour l'Udaf de mieux répondre aux demandes spécifiques d'un territoire.
6 commentaires
Préfères-tu le système de soins britannique (NHS) ou américain où 50% des gens n'ont pas les moyens de se soigner, de se payer des lunettes ou une prothèse dantaire?
C'est ça ta société idéale,?
J'ai oublié: ils n'ont qu'à pas être pauvres!
je ne ferai plus jamais de commentaires....il est trop nul.....je me demande si la prochaine fois que je le vois.........je le convoquerai pas en DUEL.......a la plume sergent major.......
je ne ferai plus jamais de commentaires....il est trop nul.....je me demande si la prochaine fois que je le vois.........je le convoquerai pas en DUEL.......a la plume sergent major.......
quel foutoir votre texte, une accumulation de généralités déja entendues, de petites formules empruntées et assénées. aucune analyse structurée.
Et l'amalgame est confus. "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" , on se demande si vous vous comprenez vous-même.
Monsieur jpd a raison, petit nénél, ce qui transpire, c'est que vous n'aimez pas les pauvres et ils n'ont qu'à crever.
Cher monsieur Hennel;
comme je vous comprends.Ces pauvres qui abusent de la CMU et de toutes nos protections sociales devraient être refoulés hors de nos frontières.Les basanés comme les blancs ! Que d'argent gaspillé pour des familles entières qui vivent à nos crochets plutôt que de travailler 15h par semaine comme femme ou homme de ménage royalement payés un tiers de smig ou de mourir tranquillement de la faim ou des méfaits de la guerre dans leurs pays.Un tel manque de savoir vivre est intolérable.Heureusement que des citoyens comme vous dénoncent leurs incroyables abus.Tenez,pas plus tard qu'hier j'en a vu jusque dans la rue des coulis et j'ai eu peur pour vous.Ces personnes n'ont aucune vergogne et j'ai crains un instant qu'ils viennent vous importuner en vous réclamant un quignon de pain et une aspirine.A ce sujet,j'ai un très bon ami qui élève des pitbulls. Il vous fera un prix si vous venez de ma part. Le mien est né cet année,année des C aussi l'ai-je appelé Condiment.
Dire qu'avec nos impôts des élus sans aucun courage construisent des HLM encore plus laids qu'un vieux garage délabré.J'en ai froid dans le dos.
Monsieur Hennel ne faiblissez pas. La ville, la région,le pays ont besoin de vous!!!
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