Les macro-déchets ? A cheval...
26/05/2012
Gégé en donne "à tout le monde" ! Les canassons, les cyclistes et les chasseurs de grenouille !
Entre les trois Maires de la presqu'île, les différences politiques sont incontournables : le "rose" est coincé entre deux "bleus".
Par contre la collecte des "narco-déchets" est déjà réalisée "à cheval" à Quiberon et bientôt à Plouharnel. Tandis que l'herbe prospère en toute tranquillité à Penthièvre, Madame G pourrait vaincre son dégoût pour les chevaux et les écuries en enfourchant cette activité écolo du ramassage à l'aide des écuries de Saint Pierre...
Gégé est quand même le plus fort en obtenant une cession gratuite de deux terrains (dits du garde-barrière) près du Musée de la Chouannerie au Bégo de la part du Département (merci monsieur le Conseiller Général), pour créer un nouveau "parking" grand public.
Il se pourrait qu'on y distingue parfois des lunettes et des casquettes...
Conseil de Plouharnel, les zones humides au coeur des discussions
Télégramme du 24 mai 2012
L'ordre du jour du dernier conseil municipal, mardi soir, était succinct, mais important. Dans le cadre de l'élaboration du Plan local d'urbanisme (Plu), l'inventaire des zones humides devait être présenté aux élus. Christian Jouan et Chantal LePiouff se sont chargés de commenter le travail du cabinet Géo Bretagne Sud. Christian Jouan, l'élu en charge de ce dossier, arappelé la définition des zones humides. Il est revenu sur ses multiples fonctions: «Elles sont le berceau de la diversité biologique. Les zones humides d'un bassin-versant contribuent également à la qualité de la ressource en eau. Si malheureusement, les zones humides restent parmi les écosystèmes les plus menacés, par le drainage, l'assèchement, la pollution et la surexploitation, l'étude montre que sur la commune, elles sont restées plutôt dans un bon état général». L'inventaire a permis de recenser quinze sites distincts, représentant 557 zones humides cartographiées pour un total de 260ha (soit 14% du territoire communal). L'étude a été faite par des observations sur le terrain, mais avec des carottages lorsqu'un doute était permis. Yannick Dréan s'est interrogé sur les moyens possibles de préserver ces zones, maintenant qu'elles sont inventoriées. Le maire Gérard Pierre a répondu que cela se ferait dans le cadre d'un programme d'information et de sensibilisation. «Nous allons devoir intégrer le Grenelle 2 dans le cadre de notre Plu. Notre politique locale devra donc tenir compte de cette sauvegarde. Cela va s'accompagner par des outils de gestion et des procédures réglementaires adaptées à chaque situation». Au moment de voter les périmètres de ces zones, Yannick Dréan a également demandé à ce qu'une attention très particulière soit observée lorsqu'il s'agira de différencier les zones AZH (agricole zone humide) et NZH (naturel zone humide), pour ne pas pénaliser l'activité agricole de demain, sur certains espaces actuellement exploités.
À cheval sur les déchets
La municipalité va passer un contrat avec le centre équestre des Dunes, qui propose d'intervenir avec un attelage hippomobile. De juin à septembre, c'est à cheval que les sacs de macrodéchet ramassés par le garde du littoral seront pris en charge. Un nettoyage plus important sera réalisé par la meneuse et deux chevaux de trait attelés sur 100mètres de part et d'autre des accès aux plages. La société Véolia pourra être appelée en cas de besoin important.
Le parking du Bégo va s'agrandir pour les cyclistes
Lors du conseil municipal, le maire a informé l'assemblée que la commune allait acquérir une parcelle de terrain, dans le cadre du projet communal d'aménagement du stationnement à proximité du Musée de la chouannerie et de la piste cyclable. C'est à titre gratuit que le Département va céder deux lots de terrain (881m² et 41m²) à la commune au Bégo, en raison de l'intérêt général que représente leur aménagement. «Depuis que la piste cyclable a été réalisée, aexpliqué le maire, nous constatons que de nombreux utilisateurs viennent s'y garer le temps d'une promenade vers la presqu'île ou Erdeven. Il y a parfois un manque de place, et le Musée de la chouannerie n'a plus de parking pour ces clients». Les terrains concernés sont, en fait, ceux jouxtant la voie de chemin de fer, sur lequel, il y a quelques années, il y avait la maisonnette du garde-barrière. La municipalité va réaliser un parking avec un revêtement stabilisé, compte tenu du lieu en site naturel protégé. Il devrait être ouvert au public pour la mi-juin.
1 commentaire
quand on parle d'état pathologique ......
on voit jusqu'à quels délires verbaux peuvent mener l'envie, la jalousie et surtout l'orgueil !
Les commentaires sont fermés.