Transports ?

TER, fréquentation en hausse des lignes de Bretagne Sud
Télégramme du 1er mars 2012

La fréquentation du TER n'est pas en perte de vitesse. Bien au contraire! L'an passé, le trafic a augmenté de 5,7%. Et en 2012, le rythme est toujours soutenu avec une hausse de 12% des abonnements sur la ligne Lorient-Quimper. C'est l'une des conséquences de la flambée du prix de l'essence. «Cela s'explique aussi par le développement de l'offre, la régularité des trains -l'une des meilleures en France-, le confort et les prix proposés», ont précisé, hier soir, à Lorient, les représentants de la région lors du comité de lignes Bretagne Sud. La ligne Lorient-Vannes reste la plus fréquentée (180.000 voyages, soit+7,9%) devant... le tire-bouchon Auray-Quiberon. En deuxmois, il totalise deux fois plus de voyages (145.000) que la ligne Lorient-Quimper, pourtant en augmentation (+11,7%). Lorient-Quimperlé (-1,3%) et Lorient-Rosporden (-2,6%) s'essouflent. En 2011, six TER supplémentaires ont été ajoutés, chaque jour, entre Quimper et Lorient et quatre entre Lorient et Vannes. Par ailleurs, des arrêts ont été ajoutés à Sainte-Anne-d'Auray, Landaul-Mendon, Landévant, Gestel et Brandérion. À ces adaptations s'ajoute la modernisation de gare. Le début des travaux, à Quimperlé (29) et Rosporden (29) sont annoncés pour la fin de l'année; ils devraient durer deux ans. La rénovation en cours de la gare de Landaul se traduira par la fermeture de la voie Auray-Lorient, du 11 au 13mai, pour permettre la création d'un passage souterrain.

Les transports en commun trois fois moins chers que la voiture
Ouest France du 16 mars 2012

Rozenn Lesaint / Archives Ouest-France

Les déplacements en voiture coûtent en moyenne trois fois plus cher en France que l’utilisation des transports en communs, et ce indépendamment des coûts de l’essence, selon une étude présentée vendredi par la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).

Pour les trajets inférieurs à 80 km, chaque kilomètre en voiture coûte 25 centimes au voyageur quand il ne débourse que 9 centimes en moyenne en utilisant les transports en communs (bus et TER), a calculé l’auteur de l’étude, l’économiste des transports Jean-Marie Beauvais.

La part des dépenses de carburant a baissé
Dans le détail, l’utilisation des transports collectifs dans les villes de province coûte plus cher (13 centimes par voyageur) qu’en Ile-de-France (11 centimes) ou que les déplacements en TER (7 centimes). L’étude, qui passe en revue l’évolution des coûts de transport depuis les années 70, met aussi en évidence un fait surprenant : la part des dépenses de carburant dans le budget des Français a baissé depuis 30 ans.

« Aujourd’hui, cela coûte trois fois moins cher de faire 100 km qu’il y a trente ans », en termes de pouvoir d’achat, a relevé Jean Sivardière, président de la Fnaut, lors de la présentation à la presse. En effet, « les salaires ont augmenté plus vite que les prix de l’essence et les taux de fiscalité ont faibli », a-t-il expliqué.
« Ce qui a le plus augmenté, c’est l’entretien et la réparation des véhicules, pas le carburant », confirme M. Beauvais, qui met cette hausse sur le compte de l’électronique de plus en plus présente dans les voitures.
La Fnaut est opposée au blocage des prix de l’essence ou de la TIPP (Taxe intérieure sur les produits pétroliers), que proposent certains candidats à la présidentielle comme François Hollande ou Marine Le Pen.


Croisière, de Saint-Goustan au Bono, au fil de l'eau
Télégramme du 22 avril 2012

Depuis le début du mois d'avril, une navette fluviale permet de relier les deux ports. Un bon moyen pour découvrir une partie de la rivière d'Auray ou pour boucler des randonnées.

«J'adore la nature, sourit Agnès. Et là, je suis servie!» Cette touriste parisienne a embarqué hier après-midi sur l'Étoile du Golfe, un petit bateau qui transite depuis quelques semaines entre le port de Saint-Goustan et celui du Bono. Et le spectacle est au rendez-vous: des berges boisées, de nombreux oiseaux, un superbe château qui se découvre lentement entre les arbres... Cette balade d'une demi-heure est un bon moyen pour découvrir les secrets de la rivière d'Auray.

Un investissement de 20.000 €
À l'origine de cette initiative: Thomas Lenoir, casquette de marin vissée sur la tête et les mains bien cramponnées sur la barre du bateau. En juillet2011, il a fait l'acquisition de ce navire pouvant accueillir 26 passagers, pour 20.000 €. Une embarcation qui était auparavant une propriété du conseil général pour faire la liaison entre Larmor-Baden et Gavrinis. Dès le mois d'août2011, Thomas Lenoir s'est ainsi lancé dans l'aventure sur la rivière d'Auray, en compagnie de son matelot, Anne Williams. C'est en se baladant sur les berges que cet ancien moniteur de kayak a eu l'idée de créer cette navette. «J'avais envie de faire autre chose qu'une croisière classique, explique-t-il. Je me suis alors dit que cette navette pouvait être pratique pour les randonneurs entre les deux ports, qui n'ont pas envie de faire un aller-retour». Son bateau séduit aussi les familles de touristes qui vont passer une heure au Bono avant de revenir, ou encore les groupes. L'Étoile du Golfe peut ainsi être affrétée lors de mariages.

«Prisonnier de la marée»
«J'essaie de naviguer tous les jours car il faut que je sois présent au maximum pour attirer les clients, souligne-t-il. Mais je suis prisonnier de la marée pour ce trajet, ce qui m'oblige à fonctionner avec des horaires irréguliers». Cela ne l'empêche pas d'avoir des idées pour diversifier son offre, en proposant des croisières au départ du Bono ou encore de faire une navette qui permet de rejoindre le marché de Port-Navalo le vendredi matin. En 2011, en travaillant àmi-temps, l'Étoile du Golfe avait transporté environ 400 personnes, sur 35 jours de travail effectifs. «Pour que mon affaire fonctionne, il faudrait que l'on transporte 20 personnes par jour en moyenne». Depuis début avril, il en est à 10-15 personnes par jour. Des chiffres qui risquent bien de grimper cet été.

Pratique Renseignements et réservations: 06.20.00.58.87 ou www.etoiledugolfe.fr Le trajet entre Saint-Goustan et Le Bono coûte 7 €; 12 € l'aller-retour. Tarifs réduits pour les enfants.