Comerce local et Amazon ?
19/02/2012
Vers une redistribution des cartes dans le commerce local ?
Les exhortations de Madame G "à acheter local" pourraient bien paraître désuètes dans quelques années !
Le commerce sur Internet se développe à grande vitesse avec des normes de qualité, qui feraient pâlir Colin et Kervadec associés...
Miracle de la libre entreprise, Amazon, qui a souffert dans ses années de démarrage, devient aujourd'hui le concurrent direct de la FNAC, BOULANGER, LECLERC et CARREFOUR dans nos campagnes éloignées... La concurrence n'est plus franchouillarde, mais mondiale à condition de bénéficier d'un réseau de télécommunication moderne.
Au fond France Telecom est devenu "le fossoyeur" de nos commerces locaux ! Voici donc un discours, qui enfin prend à contrepied celui de nos élus locaux, à la faible vue...
L'éloignement de la presqu'île peut sembler une "protection" pour nos commerces ringards ! Oui, mais l'Internet est en train de rebattre vraiment les cartes !
Amazon cumule les atouts aux yeux des consommateurs
Les Echos du 16 février 2012
Le géant américain des ventes en ligne cumule aux yeux des internautes des prix bas, une offre large et une grande qualité de service.
Philippe BERTRAND
S'il y a un terrain sur lequel les enseignes traditionnelles se font damner le pion par les « pure players » en termes d'image prix, c'est bien celui du commerce électronique qui impose désormais la norme (lire ci-dessus). « Les "pure players" ont un avantage d'image prix dans les secteurs de l'électronique et des biens culturels », relève ainsi la dernière étude du cabinet OC&C sur l'image prix des enseignes de la distribution. « En non-alimentaire, les hypermarchés sont battus en image prix par les "pure players" Internet », ajoutent les auteurs, qui donnent ainsi un élément d'explication à la baisse des ventes des rayons concernés des Carrefour et autres Géant Casino.
Dans le détail, Cdiscount, Amazon et Pixmania devancent Leclerc et Carrefour, qui ont pourtant une meilleure image prix que la moyenne du marché. Surtout, les sites marchands affichent des écarts considérables avec les enseignes spécialisées. Là où l'écart de Cdiscount avec la moyenne du marché est de - 8,4 %, Darty et Boulanger sont à + 4,2 % et la FNAC à + 6,8 %. Le phénomène est identique pour les produits culturels : respectivement - 9,2 % pour eBay, - 8,9 % pour Cdiscount et - 6,7 % pour Amazon contre + 2,4 % pour la FNAC. A l'évidence, non seulement la FNAC et Darty doivent encore développer leurs ventes sur Internet, mais il leur faut aussi travailler leur image prix !
Pour Guy-Noël Chatelin et Jean-Daniel Pick, les associés de OC&C, un autre fait doit être souligné : « L'écart s'est réduit entre Amazon et Cdiscount en 2011. L'image prix d'Amazon s'est sensiblement amélioré et celle de Cdiscount s'est dégradée, alors même que le prix cassé est dans l'ADN de la marque. »« Force est de constater, poursuivent-ils, qu'Amazon présente aujourd'hui la plupart des atouts que les consommateurs recherchent : de bons prix, une offre large et une excellente qualité de service. »PH. B., Les Echos
1 commentaire
3 mois d'absence, et je vois que rien n'a changé ici...
Tu fais le mec "dans le coup" en rebondissant sur des articles qui traitent des nouvelles techno, mais tu ne trompes que les naïfs.
Pour le coup, c'est pas franchement le e-commerce qui va tuer la vie économique à SPQ. La presqu'île plie sous le poids de vieux qui n'y connaissent rien.
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