Faut-il rester à Saint Pierre ?
22/01/2012
Dans notre réduit breton, nous serons les derniers servis ! Alerte générale !
Le "Dossier médical partagé", les médecins n'en veulent pas ! L'URPS va donc sortir la carotte "financière"... Comme dans le commerce de détail, les articles, qui ne partent pas sont bradés... Vous pourrez donc y inscrire votre volonté (dernière) de don d'organe ! Le DMP servira donc à votre "testament médical" !
Le "lycée vannetais" sera bientôt "fibré"... voici donc une appellation d'origine, qui mérite le déplacement (du fiston) !
Enfin "la Manche" a décroché le pompom ! pour son réseau très haut débit... une belle subvention de l'Etat pour la fibre !
Décidément à Saint Pierre les électeurs ne doivent pas voter "du bon côté" ?
Santé, déploiement du dossier médical personnalisé en Morbihan
Télégramme du 19 janvier 2012
«Si une personne a un accident loin de chez elle, un week-end où son docteur n'est pas joignable, grâce à son dossier médical personnel (DMP), le médecin de l'hôpital où elle est prise en charge peut tout de suite savoir si elle a des antécédents où une pathologie particulière», explique le docteur Henry. Un exemple que le secrétaire de l'Union régionale des professionnels de santé (URPS) donnera ce soir pour expliquer à ses confrères l'intérêt de ce nouvel outil. La Bretagne a, en effet, été sélectionnée par l'Agence des systèmes d'informations partagés de santé pour déployer le dossier médical personnel. «Pour cela, nous avons reçu un budget de 600.000€ qui va servir, durant deuxans, à informer et motiver les médecins, pour qu'ils proposent à leurs patients l'ouverture de leur DMP. Le point positif, c'est que déjà tous les acteurs jouent le jeu et que la médecine s'est mobilisée. Le budget servira aussi à former les médecins à l'ouverture des dossiers», explique le Dr Henry.
Spécificité bretonne
Pour ouvrir un dossier, le médecin doit d'abord entrer les données administratives (celles de la carte vitale) du patient, si celui-ci l'accepte. Cela génère un identifiant. Le patient donne alors, toujours s'il le veut bien, son numéro de téléphone portable et son adresse e-mail qui vont lui permettre d'avoir, de chez lui, accès aux données de son dossier. «Le DMP doit être minimaliste et synthétique, il ne s'agit pas de tout y mettre. Mais juste les antécédents et les pathologies particulières», souligne le Dr Henry. Il indique que parmi les quatorze autres projets retenus pour le déploiement du DPM, la Bretagne se distingue en proposant au patient d'y mettre son «testament médical». Le médecin précise que «la personne peut indiquer si elle donne ou pas ses organes, la prise en charge qu'elle souhaite au cas où elle serait atteinte d'Alzheimer...».
Internet, la fibre optique fait son entrée dans des lycées de Vannes
Télégramme du 21 janvier 2012
Les lycées Charles-de-Gaulle et Lesage devraient bientôt bénéficier du très haut débit, grâce àun partenariat entre la Ville et laRégion. Un équipement quisera progressivement élargi aux autres établissements.
«C'est une demande que je formulais depuis mon arrivée, il y a six ans». Michel Le Mestrallan, proviseur du lycée Charles-de-Gaulle, à Vannes, ne cachait pas sa satisfaction, hier, lors de la présentation du projet de raccordement de son établissement àla fibre optique. Le lycée Lesage est également concerné, pour une livraison prévue lors des prochaines vacances de Pâques. «Aujourd'hui, nous rencontrons de sérieuses difficultés, explique Michel Le Mestrallan. Car nous avons besoin d'utiliser des outils pédagogiques en flux continu sur Internet: vidéos, sons... Mais nous sommes dans l'incapacité de les utiliser».
Jusqu'à 100 Mb/s
Le débit de cet établissement n'est aujourd'hui que de 1 à2 mégabits par seconde, alors que des dizaines de personnes se connectent en même temps. Grâce à la fibre optique, le débit pourra atteindre 100 Mb/s, voire, dans quelques années, 1 gigabit/s. Finis les soucis pour regarder une vidéo sur Internet, recenser en direct les absences, ouvrir des documents...
Près de 13.000 € de subventions
Ce projet de raccordement a mis trois ans pour aboutir. Il a nécessité un partenariat entre la Région, qui a versé près de 13.000 € de subventions et qui remboursera les travaux dans l'enceinte des établissements, le rectorat et la Ville, qui met son réseau Rev@ à la disposition des lycées. L'idée a été de relier le point d'arrivée de la fibre optique du campus de Tohannic, dédiée à l'enseignement et à la recherche, aux lycées, en passant par le réseau Rev@. L'essentiel des câbles est posé, il s'agira surtout d'effectuer des aménagements sur les sites des lycées, qui seront entrepris à la fin du mois de mars.
Forfait annuel de 1.000 €
Avantage de cette solution: le coût. Si les établissements étaient passés par un opérateur privé, il aurait fallu payer un forfait annuel compris entre 20.000 et 30.000 €. En se raccordant àce réseau, le forfait que ces établissements payeront sera d'environ 1.000 €. «Cette fibre est un élément structurant du futur développement de la ville, se réjouit Georges André, premier adjoint municipal. Il est normal que le bénéfice aille aussi aux élèves». D'autres lycées devraient également bénéficier de cet équipement. Le lycée Jean-Guéhenno anotamment fait savoir qu'il était intéressé. «Vannes sera un exemple pour d'autres collectivités», souligne Anne Camus, conseillère régionale.
• Tangi Loisel
La Manche récolte 18 millions d’euros pour son réseau très haut débit
Silicon.fr du 20 janvier 2012
Le soutien de l’État permettra à La Manche d’inaugurer la première partie de son projet de déploiement du très haut débit. Objectif : couvrir la moitié du département d’ici cinq ans.
Christophe Lagane
La Manche est le premier département à bénéficier d’une aide d’État pour construire son infrastructure très haut débit. Le syndicat Manche Numérique chargé de mettre en œuvre ce projet et réunissant les communautés de communes de la Manche, de St-Lô Agglomération et de la communauté urbaine de Cherbourg, va se voir doter de 18,47 millions d’euros d’aides. Un soutien issu de l’enveloppe de 2 milliards consacrée au développement des réseaux très haut débit dans le cadre des investissements d’avenir (grand emprunt).
Le SDAN (Schéma directeur d’aménagement numérique) fixe un déploiement sur 10 à 15 ans. Le schéma vise notamment à couvrir les zones les plus mal desservies en haut débit. Cela passera par la mise en place d’une solution radio (WiFi MIMO) susceptible d’offrir jusqu’à 10 Mbit/s de bande passante. Un palliatif en attendant le très haut débit optique pour tous qui nécessitera de valider des expérimentations de déploiement FTTH en milieu rural. Autre palliatif, la montée en débit d’une quarantaine de sous-répartiteurs pour booster les débits de l’ADSL.
Mais c’est bien un réseau optique très haut débit qui équipera la région d’ici 15 ans. Selon le calendrier, les 120 000 lignes optiques qui s’ajouteront aux 36 000 prises existantes permettront de couvrir 50 % du département en fibre à domicile (FTTH) d’ici 2017. Le chantier doit démarrer dans le courant de l’année et s’intensifier dès 2013.
85 millions d’euros au total
Une bonne nouvelle pour la région… qui reste à valider. Si le ministre de l’Économie numérique, Éric Besson, a confirmé l’information lors de son discours des voeux de l’Arcep, l’annonce fait figure d’un accord de principe pour l’heure. « L’instruction du dossier de la Manche est en cours de finalisation, il devrait obtenir un accord définitif du premier ministre courant février », précise Manche Numérique. En espérant que l’annonce ne soit pas l’objet d’un couac de communication gouvernementale.
L’État n’est cependant pas le seul financier du projet. Outre la région (Région, Conseil général de la Manche, communautés de communes), le projet devrait recevoir des aides de l’Europe (FEDER/FEADER) et des partenariats privés. SFR opère déjà le réseau d’initiative publique (RIP) de la Manche. Des discussions sont en cours avec Orange, souligne le syndicat. L’opérateur nous précise cependant qu’il est présent en tant que co-investisseur sur le RIP de St-Lô. Free et Bouygues Telecom sont pour leur part très attendus. « L’objectif de Manche Numérique est bien d’offrir aux Manchois le choix de leur fournisseur d’accès et de stimuler la concurrence. » Au total, les investissements du projet représenteront 85 millions d’euros sur 5 ans.
2 commentaires
Beau plume ! De belles images ici ;-) Bravo !
Beau plume ! De belles images ici ,-) Bravo !
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