Difficulté de rester "français" ?
25/10/2011
Pas facile en France de financer le développement des jeunes entreprises ?
Le développement "régional" atteint vite ses limites en Bretagne, car les pouvoirs de décision des réseaux financiers sont "ailleurs" ! Pour un chef d'entreprise financer le développement d'une entreprise "innovante" est un véritable casse-tête, car la rentabilité n'est pas encore évidente dans les débuts du développement...
Se tourner en général vers des partenaires étrangers est souvent plus simple et plus rapide. La majorité est alors ailleurs...
Des entreprises bretonnes passent sous pavillon étranger
Les Echos du 24 octobre 2011
Goëmar, Savena, Giannoni, Mémométal Technologies... La liste ne cesse de s'allonger d'entreprises régionales rachetées par des fonds européens ou nord-américains.
STANISLAS DU GUERNY
Les fonds d'investissement étrangers s'intéressent beaucoup aux entreprises bretonnes à fort potentiel technologique.
C'est le cas pour Mémométal (Bruz, Ille-et-Vilaine) spécialisé dans les implants chirurgicaux des mains et des pieds, racheté au cours de l'été dernier par le nord-américain Stryker Corp., qui a déboursé 119 millions d'euros pour la reprise de cette firme de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Elle présente de très importantes potentialités de croissance, compte tenu de ses brevets protégeant sa technologie d'alliage à mémoire de forme.
Une autre des pépites bretonnes passée sous pavillon nord-américain est la société industrielle Giannoni (Morlaix, Finistère). Ce fabricant d'échangeurs thermiques pour les chaudières à gaz est désormais majoritairement contrôlé par le fonds d'investissement Carlyle, qui a valorisé Giannoni à hauteur de 490 millions d'euros. L'avance technologique de Giannoni explique la réussite de sa mondialisation qui a, jusqu'à présent, des conséquences industrielles positives pour la Bretagne. A son siège social se succèdent les agrandissements de l'usine du groupe toujours dirigé par Joseph Le Mer, son créateur et désormais actionnaire minoritaire.
A Saint-Malo, Goëmar, le spécialiste des vaccins naturels à base d'algues - de nombreux brevets protègent son innovation -est depuis un an contrôlée par le fonds belge Be Capital, alors que le fabricant de crèmes glacées Rolland (Plouédern, Finistère) appartient depuis dix-huit mois au groupe anglo-saxon R&R Ice Cream.
Des boutiques à Tokyo
Désormais, la Bretagne intéresse aussi les investisseurs asiatiques. Le chocolatier haut de gamme Henri Le Roux, dont le laboratoire est situé à Landevant (Morbihan), est depuis 2006 filiale de l'entreprise japonaise de pâtisserie Yoko Moku. Henri Le Roux possède des boutiques à Tokyo et va en ouvrir une à Paris, dans le quartier Saint-Germain.
Ces rachats font craindre aux partenaires sociaux et aux observateurs de l'économie bretonne des risques de transfert d'activités, même si les mouvements de délocalisation sont, jusqu'à présent, restés très marginaux. En revanche, le pouvoir décisionnaire de ces entreprises n'est généralement plus dans la région. Les banquiers initiaux de ces entreprises ainsi que les assureurs, les conseils ne sont pas reconduits. Les financiers présents en Bretagne ne sont pas sans s'inquiéter face aux différentes opérations conclues au cours des derniers mois et qui devraient se poursuivre. Mais jusqu'à présent, ils peinent à créer les outils adéquats dotés de fonds propres très importants et susceptibles de freiner l'hémorragie.
S. D. G., Les Echos
5 commentaires
Alors, les investisseurs qui en général représentent des fonds de pension, c'est à dire des gens qui veulent le plus de bénéfices immédiats possible, délocaliseront dès qu'ils le pourront y être employés auront le choix entre aller en chine y travailler pour 150 € par mois ou être au chomage !!!
Pourquoi entreprendre chez vous en France? Pourquoi prendre des risques?
Dans ce pays dès que l'on entreprend , aussitot débarquent le fisc soupçonneux, 'ussaf, l'unedic, les syndicats, martine aubry et son pote Hollande. Tous les rats...
Tous ces gens là ne vous aident pas au contraire ils jalousent et enfoncent. C'est ce qu'il m'est arrivé avec eux et quelques employés indélicats qui se servaient de mon materiel pour travailler au noir. et en plus les prudhommes vous massacrent par pur dogmatisme. Des vichistes en fait qui se sont trompé d'époque.
Des que vous avez 4 sous, on vous en pique 3 et en plus on vous insulte....
Votre travail votre savoir faire devient suspect... Hein Hennel, tu en sais quelque chose: tu aurais mieux fait de venir dans ce pays où je suis maintenant depuis 10 ans..
Non! il ne faut pas entreprendre en France car on n'y est pas protégé bien au contraire.
Pour les jeunes: Il faut entreprendre ailleurs et garder ce que l'on gagne ailleurs en ne s'en ventant pas en France.
Ce qui arrive en ce moment avec la recession, la déflation et la ruine qui vient les Francais l'ont.. cherché, ils l'ont, qu'ils se démerdent. Bientot vous ramsserez des cartons dans les poubelles car votre situation n'est pas brillante. A lire vos blogs, Quiberon est devenu infréquentable? C'est la dégringolade? Tant pis! Ca ira mieux après quand les cartes auront ete redistribuées.
Sur ce Kenavo.
Ti la rison Bourbaki. Y faut ki Jean Birty y cultive si condiments ailleurs.
@ Bourbaki,depuis 1995 ,c'est la droite qui nous gouverne,à ce que je sache avec Chirac et Sarkozy et un bréve pasage de Jospin,jusqua maintenant Hollande n'à jamais gouverné la France!
erratum au lieu de
"pourront y être employés"
il fallait lire
"pourront. Les employés "
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