Ce qu'il faut faire à Saint Pierre ?
18/08/2011
A Plouharnel et à Carnac, on avance...
Décidément la "décentralisation" met en avant les équipes communales les plus efficaces !
A Plouharnel un site dédié aux camping-cars dans un environnement magnifique (à Saint Pierre le parking de la salle de gymnastique de madame G !), à Carnac un équipement pour handicapés de première classe (à Saint Pierre au petit Rohu un parcours du combattant pour accéder à la plage : sable bien mou, buse d'écoulement des eaux pluviales et buissons jamais taillés !).
Au fond, à force de "tourner en rond" autour des campings municipaux, madame G et son équipe oublient les citoyens de la commune et le "service minimum", qu'ils doivent en tant qu'élus !
Aire de camping-cars à Plouharnel, 40 places face à la baie
Télégramme du 11 août 2011
Les 40 places de l'aire de camping-cars sont dorénavant ouvertes et prêtes à accueillir les visiteurs. Nul doute que ces derniers vont apprécier le point de vue que leur a réservé la commune, juste face à la baie, à côté du camping des Sables-Blancs. «C'est un projet qui se concrétise, expliquait Gérard Pierre, maire et conseiller général, lors de l'inauguration qui s'est faite lundi 8août. Avec l'équipe municipale, nous avons réfléchi à plusieurs sites et options, et c'est ce lieu qui nous a semblé le plus opportun grâce à la proximité des équipements du camping, mais aussi par la qualité du site que l'on pouvait offrir à nos visiteurs».
Self-service
Ce chantier effectué par les services techniques a duré deux mois. Les infrastructures sont à la pointe pour permettre une ouverture toute l'année et permettre aux camping-caristes la liberté et l'autonomie qu'ils affectionnent. «L'occupation de l'aire se fait en self-service grâce à une borne carte bleue, explique l'adjoint en charge des campings, Michel Perrin. Elle encaissera les nuitées allant de 24 à 72heures, le ravitaillement en eau potable et l'électricité, l'évacuation des eaux usées et la vidange des cassettes W-C». Une barrière automatique délimite l'accès camping-caristes, indépendant de l'entrée du camping des Sables-Blancs. Le maire ajoute: «À l'avenir, tous les terrains de l'Office national des forêts (ONF) vont être fermés par des portiques, ils ne seront plus accessibles par les camping-caristes».
Handicap. La Grande plage de Carnac espère conserver son label
Télégramme du 18 août 2011
Mardi, le point Accueil pour personnes handicapées, de la Grande plage de Carnac était sur le pied de guerre. Le label Tourisme et handicap moteur, délivré en 2006pour cinq ans à la commune, était soumis ce jour-là à réexamen par le Comité départemental du tourisme (CDT).
Seule plage en Bretagne
Cette plage est la seule à bénéficier de ce label en Bretagne. La fréquentation est en hausse: 78personnes en juillet2011 contre dix en juillet2007. Tous les cinq ans, le dispositif spécifique mis en place pour offrir des moyens adaptés à l'une des quatre familles de handicaps répertoriés (moteur, mental, auditif, visuel) est revu intégralement. C'est une visite de contrôle très sérieuse confirme Gwénhaëlle Cardiec. «Aucun détail n'échappe au CDT, lors de ce réexamen des installations. Ils reprennent chaque point du cahier des charges pour déterminer sa conformité aux exigences: coefficient de la pente de la rampe d'accès, hauteur de la robinetterie»... La grille des critères n'a pas évolué depuis 2006 et la configuration du point-Accueil s'est améliorée: tapis roulant de couleur contrastée par rapport au sable de la plage... Mais comme le souligne M.Le Mouroux, «de petits ajustements peuvent être requis pour adapter les bungalows préfabriqués, livrés chaque année par les constructeurs et susceptibles de différer d'une année sur l'autre. Ces ajustements éventuels peuvent porter sur un abaissement du seuil d'accès aux douches par exemple».
Réponse en novembre
Globalement, le bilan des installations semble positif. La décision relative à l'octroi du label Tourisme et handicap pour les cinq années à venir sera prise fin novembre.
Centre d'Auray, piégés par les bornes anti-voitures
Télégramme du 18 août 2011
Une borne téléscopique qui s'encastre sous une voiture. Plusieurs riverains du secteur piéton ont connu pareille mésaventure. Deux d'entre eux mettent en cause la fiabilité du système installé par la Ville.
Les bornes télescopiques, qui limitent l'accès des voitures aux quais de Saint-Goustan et à la rue du Château, sont-elles fiables? Deux riverains mettent désormais ouvertement en doute la fiabilité du système que la municipalité juge pourtant irréprochable. Jean-Claude France, domicilié sur les hauteurs de Saint-Goustan depuis 35 ans, et la commerçante Nadia Berkowitsch, riveraine de la rue du Château, ont vécu la même mésaventure, en novembre2009 et en octobre2010.
Plus de 7.000 euros de dégâts
La borne télescopique s'est subitement relevée au passage de leur véhicule. Dans les deux cas, les dégâts ont été très importants puisque le plot télescopique s'est carrément encastré sous les voitures. «Les deux roues avant sont restées en l'air, raconte Jean-Claude France. Tout a été broyé. La pompe à eau, le carter, le pare-chocs avant et la boîte de vitesses. On a même pris les airbags dans la figure.» Montant des réparations: 7.190 euros et 250euros de dépannage, «que mon assurance n'a pas pris en charge car j'étais assuré au tiers ».
Un nouveau sinistre cet été
Le retraité «connaît bien» l'utilisation de cette borne, située au bout du quai Franklin qu'il emprunte chaque matin. Il est persuadé qu'elle n'a pas fonctionné. «J'ai bien attendu que le feu clignote à l'orange pour passer, peste Jean-Claude France (*). La borne télescopique était donc abaissée et n'aurait pas dû remonter au passage de ma voiture.» Jean-Claude France et Nadia Berkowitsch ne sont pas les seules victimes des bornes télescopiques. Cet été, un commerçant, qui tient à son anonymat, s'est également fait piéger. Une vingtaine de sinistres auraient été recensés depuis l'installation des premières bornes, il y a neuf ans, rue du Château. Un chiffre démenti par le directeur des services techniques de la Ville, Michel LeRoux. «Il n'y a pas eu énormément d'incidents, indique le responsable municipal qui se refuse à donner un chiffre. Au début, nous en avions un peu plus mais cette année, il n'y a eu aucun sinistre, excepté celui de cet été».
Le médiateur de la République saisi
Convaincue de la fiabilité du système, la mairie n'a pas saisi son constructeur et ne compte pas le faire. «Le système est bon. Il est plus joli et moins visible qu'une barrière, plaide le maire Michel Le Scouarnec. D'ailleurs, les architectes des Bâtiments de France refuseraient des barrières rouges et blanches à ces endroits. Ces bornes escamotables sont fiables et fonctionnent bien ». Son administré, Jean-Claude France, est persuadé du contraire. «Le système est mal fichu. Je peux leur en faire la démonstration quand ils veulent», s'agace le retraité qui attend de la Ville «qu'elle fasse marcher son assurance». Pour obtenir gain de cause, il a saisi le médiateur de la République.
(*) Pour entrer en voiture, chaque riverain possède une carte magnétique à introduire dans la borne d'entrée de rue. Le plot s'abaisse, le feu rouge passe à l'orange clignotant. La voiture peut s'engager.
1 commentaire
n'est ce pas vous qui il y a quelque temps dans ces mêmes pages, vous gaussiez des préoccupations d'accessibilité de la commune ?
c'était lors de votre commentaire de l'article parlant de la visite de la voie verte par des handicapés et un des adjoint !!!
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