Bretagne, quel avenir ?
02/06/2011
Faut-il rester "en Bretagne" pour etudier et travailler ?
Question stratégique pour les enfants de nos familles ? Rennes, ou Nantes, ou Paris ?
Le gouvernement a tranché en défaveur de la Bretagne ! L'IRT de Nantes, Jules Verne, est choisi au détriment de l'IRT de Rennes (B-Com), car il implique la DCNS, Airbus, les constructeurs automobiles...La Bretagne : Out !
La récente réforme de l'autonomie des Universités et l'intégration des IUT dans ces nouvelles structures sonne la fin des IUT ! Pour Vannes, comme pour Brest c'est le retour à la case "départ" !
Enfin, il nous reste la marque "Bretagne" pour des produits, qui seront inventés ailleurs ! Sans recherche, sans institutions de haut niveau, sans ces merveilleux IUT, qui formaient nos jeunes en 3 ans, l'émigration de nos jeunes vers Paris est inéluctable !
Au fait, faut-il rester à Paris ? Et la Chine ? Dites donc : la Bretagne, où est-ce ?
Marque Bretagne à Quiberon, les objectifs derrière le logo
Télégramme de Brest du 2 juin 2011
Mardi matin, à l'espace Louison-Bobet, était présenté le logo de la marque «Bretagne», mise en place depuis le début de l'année. Cette création d'une marque de territoire, initiée conjointement par le conseil général, le comité régional du tourisme et Bretagne Développement innovation, a pour but de rajeunir et dynamiser l'image de la Bretagne. Devant 70 personnes, les intervenants ont défendu leurs engagements et la nécessité de se mobiliser ensemble pour défendre l'avenir de la Bretagne.
«Faire connaître les domaines d'excellence»
«Il s'agit de mettre en avant les valeurs bretonnes et de rajeunir une image austère et stéréotypée. Suite à une étude, des personnes interrogées qui ne viennent pas dans la région, associent la Bretagne aux falaises, au vent et d'autres peurs. Il faut donc en valoriser la force mais du côté positif, explique Déborah Le Goff, directrice communication au comité régional du tourisme». Dans le même ton, l'objectif est de mettre en avant l'image technologique, universitaire et de recherche. Le tout pour se «concentrer sur les jeunes, sinon on aura une population vieillissante. Il faut donc faire connaître les offres et les domaines d'excellence qui sont peu ou pas perçus». Dans un contexte mondial de concurrence entre territoires, l'image des régions est déterminante.
Associer Bretagne et performance
Si la Bretagne bénéficie d'une notoriété certaine et d'un fort capital de sympathie, elle doit cependant gagner encore en puissance de séduction, notamment auprès de secteurs économiques d'avenir qui n'associent pas toujours Bretagne et performance. Le code de marque Bretagne veut répondre aux objectifs essentiels: moderniser l'image de la Bretagne par une référence immédiate au drapeau breton et l'appartenance à un territoire fait de contrastes et de diversité.
IUT de Vannes, 40 ans et 12.000 diplômés
Télégramme de Brest du 2 juin 2011
L'IUT de Vannes ouvrait ses portes il y a 40 ans, dans une ancienne école maternelle. Pour marquer l'événement, l'institut propose, à partir du 8juin, une semaine de rendez-vous.
Joseph Kerguéris, ancien président du conseil général du Morbihan, fut le premier directeur de l'IUT de Vannes. Il se souvient d'avoir posé son cartable sur une table d'écolier, les dossiers restent dans le coffre de sa voiture en attendant que les salles de classes maternelles soient réorganisées.
Un IUT au milieu des champs
«Nous avons commencé avec 70 étudiants en administration des collectivités et des entreprises publiques», se souvient Joseph Kerguéris. Ce n'est qu'un an plus tard que les futurs diplômés en GEA ont rejoint leurs locaux actuels où ouvrait également un département de statistiques. À Kercado, à l'époque, l'IUT se trouvait au milieu des champs. La rue n'existait pas, on y accédait par un chemin qui s'arrêtait au bâtiment. Le DUT d'informatique est créé en 1986 et celui de Tech de co en 1991. «L'IUT, ce sont des enseignants et du personnel administratif mais également des professionnels. L'état d'esprit de l'institut, c'est de former des jeunes pour qu'ils trouvent un travail tout en répondant aux besoins économiques des entreprises», indique Patrice Kermorvant, directeur de l'IUT de Vannes. Dans les années 70, la majorité des étudiants allait travailler après leur diplôme. «Un diplôme qui s'est très vite imposé sur le marché du travail», se souvient un des premiers enseignants de l'IUT. Dans les années 80, la moitié des étudiants poursuivaient leurs études au-delà des deux ans duDUT. Aujourd'hui, c'est la majorité des diplômés qui poursuivent leurs études avant de rejoindre le monde du travail.
«Où serons-nous dans 50 ans?»
À l'occasion des 40 ans, une conférence grand public est organisée mercredi, à 18h30, sur le thème des réseaux sociaux. Jeudi 9 juin est réservé aux institutionnels réunis autour d'une table ronde sur «Les IUT au sein des universités autonomes, au service de leur territoire». «Les villes moyennes accueillent beaucoup d'IUT et y sont très attachées. Les IUT ont, en revanche, du mal à trouver leur place au sein de l'université. Autant de questions qui seront évoquées. Car on ne sait pas où on sera dans 50 ans. Quelle place pour les huit IUT bretons en cas de fusion des quatre universités?», interroge Patrice Kermorvant, directeur de l'IUT. Pour clore cette semaine anniversaire, une soirée de gala est organisée, à Vannes, pour les réseaux d'anciens étudiants qui sont 12.000 à avoir décroché leur diplôme. Pratique Détails du programme: www.iutvannes40ans.com
La Bretagne défend un projet d'institut de recherche technologique
Les Echos du 22 février 2011
Parmi la quinzaine de candidats ayant répondu à l'appel d'offres du gouvernement pour les futurs instituts de recherche technologique, la filière télécoms bretonne défend B-Com.
Philippe MOREAU
La date limite de dépôt de candidature était fixée à vendredi dernier. Selon nos informations, quelque quinze dossiers auraient été déposés auprès de l'Agence nationale de recherche (ANR) en réponse à l'appel d'offres, lancé fin octobre, pour quatre à six instituts de recherche technologique (IRT), que le gouvernement veut créer dans le cadre du programme Investissement d'avenir. Et auxquels il propose d'affecter 2 milliards d'euros de crédits. Parmi les prétendants à ces superlaboratoires de recherche figure le breton B-Com.
Animé par l'un des principaux pôles actuels de compétitivité en France, Images et Réseaux, B-Com, consacré aux réseaux et contenus du futur, ambitionne d'être « le leader mondial de l'innovation en technologies d'immersion et d'hyperconnexion ». Ce qui suppose une véritable expertise dans les domaines des réseaux fixes et mobiles ultra haut débit et des images du futur (ultra haute définition, 3D, réalité augmentée et virtuelle).
Le site principal de B-Com à construire à Rennes mais aussi ceux, secondaires, de Lannion et Brest permettront d'héberger des équipements de pointe qui seront utilisés par des équipes de chercheurs issus de différents horizons : de grands groupes (Orange, Alcatel-Lucent, Canon, Mitsubishi, TDF...), de nombreuses PME ainsi que de labos et écoles de renom (CNRS, Supélec, Insa, etc.).
Un budget de 500 millions
Une cinquantaine de membres emmenés par Orange et auxquels pourraient se joindre par la suite des partenaires étrangers, selon Vincent Marcaté, président d'Images et Réseaux, portent ce projet dans le cadre juridique d'une fondation de coopération scientifique. Le projet, qui devrait employer 200 personnes dès le départ et dont le budget est estimé à 500 millions d'euros -l'aide de l'Etat étant plafonnée à 50 % de l'investissement initial -, est soutenu activement par les collectivités locales bretonnes, à commencer par le conseil régional.
Le pôle Images et Réseaux compte lui-même 220 membres. Depuis cinq ans le pôle a labellisé 350 projets de recherche, dont 175 ont été financés en partie par l'aide publique. Soit au total 480 millions d'euros d'investissements, dont 190 millions de subventions. Un millier d'emplois d'ingénieurs environ sont occupés dans le cadre de ce pôle.
PH. M., Les Echos
4 commentaires
La durée normale des études en IUT est 2 ans et non pas 3.
Une erreur de plus à ton actif.
Difficile de travailler en Bretagne,moij"ai du partir a 19 ans a Paris,dans les années 1969,j'y suis rester 20 ans,au début tout est beau,Cinéma,distractions,tour éffel,quand on n'a jamais quitter sa Bretagne c'est magnifique,malheuresement on déchante rapidement,la galére du métro,des trains de banlieux qu'il faut prendre tout les matins,dans des voitures surchargées,les retards,a la fin ça devient une vie de fou.L'insécuritée qui y régne a partir d'une certaine heure,les agressions dans les trains de Banlieux le soir ou vous tomber sur des bandes de loubards qui vous dévalisent,blousons de cuir,radio,téléphone,montre,et vous ne pouvez rien faire vu le nombre et les crans d'arrét sortis,je suis revenus en Bretagne finir ma carriere,et la c'est un autre monde bien plus sympha,beaucoups moins de stress,le boulot a un quart d'heure de la maison.Super.Je retourne des fois à Paris,mais je ne fais que passé.Je comprends tous les gens qui travaillent à Paris et qui veulent revenir en Province retrouvés le calme,la tranquilitée et la sécuritée.A tous ceux qui travaillent la bas car ils n'ont pas d'autres suolutions,je leurs souhaite bon courage,avec un peu de chance ils reviendrons chez eux travailler,mais c'est trés dur,c'est trés long et il faut parfois malheuresement compter sur le piston.
Kenavo
Cela démontre que malgré les différents découpages-tripatouillages, Nantes est toujours en Bretagne.
En tout cas cette necessité de déplacement pour les études a toujours existé. il y 52 ans mon frère) partait en pension à la flèche, il y a environ 40 ans ma soeur partait en prépa à Paris et moi aux beaux arts de Berlin pendant que le même frère était à Centrale/Lyon où tous ses camarades de classe venaient de toute la France . la spécialisation des études oblige à cette mobilité, ce n'est pas nouveau. !
Du fait de leur densité démographique, les grandes villes permeettent à leurs habitants de moins bouger mais certains doivent cependant le faire. Ma nièce de paris étudie l'expertise comptable à Toulouse où était aussi ma fille ainée à l'ENAC après sa prépa à Paris.
Je trouve même que les études se sont sacrément décentralisées depuis 30 ans. Avant tout était à Paris. Maintenant il y a de grandes écoles nationales partout en France.
De même il y a 40 ans l'université de Bretagne n'avait pas ses antennes à Lorient, Vannes, St Brieuc, Brest etc....
Mais cette décentralisation a des limites, celles de la rentabilité !
Cela démontre que malgré les différents découpages-tripatouillages, Nantes est toujours en Bretagne.
En tout cas cette necessité de déplacement pour les études a toujours existé. il y 52 ans mon frère) partait en pension à la flèche, il y a environ 40 ans ma soeur partait en prépa à Paris et moi aux beaux arts de Berlin pendant que le même frère était à Centrale/Lyon où tous ses camarades de classe venaient de toute la France . la spécialisation des études oblige à cette mobilité, ce n'est pas nouveau. !
Du fait de leur densité démographique, les grandes villes permeettent à leurs habitants de moins bouger mais certains doivent cependant le faire. Ma nièce de paris étudie l'expertise comptable à Toulouse où était aussi ma fille ainée à l'ENAC après sa prépa à Paris.
Je trouve même que les études se sont sacrément décentralisées depuis 30 ans. Avant tout était à Paris. Maintenant il y a de grandes écoles nationales partout en France.
De même il y a 40 ans l'université de Bretagne n'avait pas ses antennes à Lorient, Vannes, St Brieuc, Brest etc....
Mais cette décentralisation a des limites, celles de la rentabilité !
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