Piétons, rendez-vous à Bayonne !
09/05/2011
Une réalisation exemplaire en Pays basque : rues piétonnes à Bayonne !
Quand on a connu les voitures dans le vieux Bayonne, il y a 40 ans, on pense aujourd'hui à Auray, à Quiberon et à La Trinité sur mer !
Nos élus locaux ne connaissent que les "arrêtés" de circulation et les solutions "sparadrap"... avec les échecs successifs à Auray comme à Quiberon, même à Saint Pierre avec la politique des "sens uniques" en Centre-ville !
Seule, la ville de Quiberon semble avoir pris le problème au sérieux ! Les autres élus ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! Un conseil : allez faire un tour à Bayonne, soit 800 kilomètres vers le Sud de la France !
A Bayonne les rues du vieux Centre sont fermées à la circulation par des bornes à télécommande. Des parcs de stationnement, périphériques et gratuits, sont à la disposition des automobilistes ! Des navettes "électriques" de petite taille (10 passagers) desservent tout le Centre et les parcs de stationnement très régulièrement. Bien entendu, gratuitement !
Résultat : un Centre-ville réservé aux piétons avec une rénovation complète des boutiques et magasins ! Une véritable fête et une ambiance reposante...
Le préalable a été de centrer les grandes surfaces sur l'axe BAB (ex-voie de chemin de fer Biarritz, Anglet et Bayonne) accessibles facilement en voiture !
C'est possible, ici, à Saint Pierre, comme à Auray et à Quiberon !
Première étape : déménager les deux superettes à l'extérieur du Centre-ville dans une zone commerciale à mi-chemin de Saint Pierre et de Quiberon !
Avec nos élus actuels ce sera difficile !
Piétonisation à Auray, marche arrière rue Barré
Télégramme de Brest du 4 mai 2011
Sans attendre la fin de la période d'essai proposée par la ville, les commerçants de la rue Barré ont obtenu l'arrêt de la piétonisation lesamedi après-midi. L'expérience se poursuit dans les rues du Lait et du Belzic.
Pour une fois qu'elle portait bien son nom. La rue Barré ne faisait pas partie au départ du plan de circulation lancé pendant les fêtes, pour tester la piétonisation le samedi après-midi dans le centre-ville. Ce sont les commerçants eux-mêmes qui avaient sollicité la mairie pour y participer. Las, l'expérience a tourné court, puisque la rue est de nouveau ouverte à la circulation, depuis le samedi 16avril. La veille, lors d'une réunion de concertation en mairie, la ville avait pris acte du retournement d'opinion parmi les commerçants concernés. Une pétition, lancée par l'horlogerie-bijouterie Guérinaud et élargie à la rue Clemenceau, a recueilli 43 signatures. Seuls trois commerces souhaitaient poursuivre l'aventure.
Jusqu'à moins 50% d'activité
«Nous étions contre la piétonisation dès le début, souligne Catherine Guérineau. On a tenté l'expérience, et on voit ce que ça a donné». Jusqu'à moins 50% d'activité le samedi après-midi, selon certains professionnels, sans que l'on sache si la piétonisation en est la seule et unique cause, dans une rue qui compte beaucoup de commerces de proximité. À l'hôtel Le Celtic, rue Clemenceau, «on ne louait plus une seule chambre le samedi après-midi». L'axe n'était pourtant pas fermé à la circulation (on pouvait y accéder par la rue Bourdeloye et la rue Pasteur), mais étant dans le prolongement de la rue Barré, il se retrouvait forcément impacté par la piétonisation. Aux restaurants L'Olympic et L'Océan, ou au bar-tabac Le Clemenceau, «on avait l'impression d'une ville morte le samedi après-midi».
Confusion
«Auray est une petite ville, avec une circulation déjà assez difficile. Les gens ne s'y retrouvaient plus», constatait Catherine Guérineau. La réouverture de la rue sans préavis peut aussi rajouter à la confusion, la ville n'ayant pas pris la peine de communiquer auprès de la population. «C'est dommage de ne pas avoir été au bout de l'expérimentation rue Barré. Mais nous ne sommes pas là pour pénaliser les commerçants. L'expérience se poursuit dans les autres rues du centre-ville, et on fera le point comme prévu à la mi-juin», commente Guy Roussel, premier adjoint en charge des aménagements et des déplacements urbains.
D'une pétition à l'autre
De leur côté, les commerçants des rues du Lait et du Belzic sont globalement satisfaits de ces quatre premiers mois d'essai: «C'est super de voir les enfants marcher en toute liberté; les clients sont plus détendus», disent-ils le plus souvent. Et même s'ils ont aussi souffert d'une baisse d'activité. «C'est difficile pour tout le monde en ce moment, et pas seulement à Auray. C'est la période qui veut ça, pas la piétonisation», estime Martine Marchand (Ooxoo, rue du Belzic), qui est pour étendre l'expérience au mercredi après-midi. Pas sûr que leurs collègues de la place de la République l'entendent de cette oreille. Une autre pétition circule actuellement pour demander l'arrêt de l'expérimentation dans la rue du Lait. «De la même manière que pour la rue Clemenceau, nous sommes indirectement touchés par le piétonisation. Les gens ne savent plus comment descendre jusqu'à nous», regrette l'horloger Gérard Le Grévellec (Galerie du pavillon), vice-président de la Fédération Auray Commerce. En cause selon lui: une signalétique insuffisante et la période: «L'été aurait été plus propice à ce genre d'expérimentation». Mathieu Pélicart
Commerçants à La Trinité sur Mer, les «hors jeu» manifestent
Télégramme de Brest du 25 avril 2011
Une quinzaine de commerçants des quais et de la rue Voulien ont exprimé samedi matin leur malaise par une manifestation «bon enfant», car les commerces des quais, situés à côté de la pharmacie jusqu'à Kérisper se sentent, à chaque animation sportive ou commerciale, comme «délaissés». De fait, l'espace public concédé aux organisateurs se situe toujours sur la surface allant de la capitainerie au vieux port, privant ainsi de toute animation la partie des quais des contestataires.
Les «voitures ventouses des voileux»
Jean-Pierre, de la librairie «Les Milles Trucs» déclare: «Nous sommes mis hors jeu, et de surcroît nos clients ne peuvent même pas stationner pour entrer dans nos boutiques». Babette, propriétaire de «La Jaumière», installée depuis de très nombreuses années au 29, cours des Quais, déclare à son tour: «Les signalisations de stationnement zone bleue (cloués sur les arbres) sont inutiles car les voitures qui y sont stationnées quatre jours durant sont des voitures ventouses devoileux, occupant des emplacements pour nos clients, alors que des parkings avec navettes gratuites leur sont réservés». Claudine, du restaurant «La Plancha», ne comprend «toujours pas la raison de cette ségrégation qui risque de créer une mésentente entre ceux qui constituent en grande partie la force économique de la commune». Et Patrick, du restaurant «LeTrimaran», de conclure: «Nous ne voulons pas la guerre mais la paix partagée qui passe par la répartition équitable de l'espace public communal lors des prochaines animations».
4 commentaires
Comparaison n'est pas raison...
Bayonne : 45 000 habitants et 24 000 m2 de surfaces commerciales. Agglo : 230 000 habitants.
SPQ et Quiberon : < 8000 habitants...
Pierre il y a aussi notre insularité !!!
Il est plus facile de faire une zone piétonne dans une ville ou un village qui n'est pas entouré d'eau.
Franchement, vu que jean berty n'aime rien de ce qui fait notre particularité, je me demande ce qu'il fait encore sur la presqu'île. Il y a longtemps qu'il devrait être retourné sur le continent....pourquoi pas à Bayonne !
mais c'est vrai qu'il n'y a peut-être pas de centrale nucléaire à Bayonne !
Comparer une ville comme "Bayonne" à"St-pierre-Quiberon" encore une absurditée de Jean-Berty,je le verrais trés bien s'installer la bas,mais attention,"les Basques" Seraient t'il d'accord?
un p'tit ajout.
je me demande pourquoi tu es allé chercher une zone piétonne à Bayonne. Il y a des tas de ville proche de la presqu'île qui en ont !!!!dont vannes qui en a depuis longtemps
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