Lorient, un exemple pour Saint Pierre
08/05/2011
La Commune de Saint Pierre ne montre pas l'exemple !
Un simple exemple : la nouvelle haie autour du camping du Rohu ! Les thuyas d'Amérique ne poussent pas sur le sable ! Malgré les recommandations d'un spécialiste horticole de Saint Pierre, la Mairie a fait le "mauvais choix", il y a un an ! Après un gâchis complet lors d'une plantation au mois de Mai et des tonnes d'eau déversées en pure perte en 2010, les thuyas "balais brosse" ont été remplacés par une "nouvelle génération" !
Un employé municipal, fort discipliné, les arrose à nouveau en 2011 tous les matins... aux frais du contribuable...
Soyons gentils ! Une grande partie a déjà été cuite "par le sel marin" ! Quand fermera-t-on le robinet du Petit Rohu ?
Lorient conduit une politique exemplaire d'économies
Les Echos du 21 avril 2011
En trois décennies, la consommation de l'agglomération a été divisée par trois dans les bâtiments de la collectivité. Les habitants participent à cette chasse au gaspillage.
STANISLAS DU GUERNY
Lorient a initié sa politique d'économie de l'eau très tôt, au début des années 1980. En trente ans, les résultats sont probants puisque les bâtiments publics qui se partageaient une consommation de 332.971 mètres cubes d'eau par an en 1980 n'en utilisent plus que 118.000 mètres cubes. « L'économie annuelle sur les factures est de 600.000 euros », explique Jean-Paul Aucher, vice-président de l'agglomération Cap l'Orient, chargé de l'eau. Les écoles arrivent aussi à des résultats intéressants puisque le total dépensé par l'ensemble de ces établissements est de quelque 19.000 mètres cubes contre plus de 45.000 mètres cubes en 1980.
La collectivité a progressivement mis en place une stratégie axée sur l'analyse des 250 bâtiments communaux dont le nombre a doublé au cours des trois décennies écoulées. « On suit avec beaucoup de précision la consommation de chacun d'entre eux, quand les indicateurs sont à la hausse, une équipe se rend sur place pour analyser la situation et préconiser les mesures les mieux adaptées, il ne s'agit pas d'imposer mais d'obtenir l'assentiment du personnel pour qu'il se sente responsable », explique Paul Cornic, chargé du suivi de la consommation d'eau à Lorient. Des réducteurs de pression sont installés à l'arrivée des branchements, mais aussi des chasses d'eau à double commande. De plus, « trois semaines par an, des campagnes de recherche de fuites sont menées sur le réseau de la ville », note Jean-Paul Aucher. Résultat, les pertes locales sont de 127 litres par heure et par kilomètre de réseau quand la moyenne nationale avoisine les 417 litres. Et le nombre des cassures est très faible - une trentaine constatées en 2010.
PédagogieLes particuliers sont aussi incités à économiser l'eau. Des campagnes de communication sont régulièrement organisées et les plombiers notamment ont bénéficié de formations pour qu'ils installent les équipements adaptés. Environ 5.000 récupérateurs d'eau de pluie ont été installés sous les gouttières des pavillons. Si la population lorientaise consommait 7 millions de mètres cubes d'eau en 1999, elle s'est contentée en 2009 de 5,2 millions de mètres cubes seulement. Ces efforts substantiels servent à limiter les hausses de factures. « Le prix de l'eau -hors assainissement -est globalement stable, de l'ordre de 1,40 euro le mètre cube », fait remarquer Jean-Paul Aucher. Toutefois, l'agglomération prévoit une augmentation d'une dizaine de centimes car elle va devoir investir 5 à 6 millions d'euros dans une nouvelle usine de production d'eau.
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