L'urbanisme à Saint Pierre ?
27/03/2011
L'urbanisme "futur" est à l'image de nos élus : mal préparé et opportuniste...
Le permis de construire un HLM "Centre-ville" a été déposé le 24 janvier 2011. Comme tous les autres permis, il aurait dû être instruit avec méticulosité !
Que nenni ! Le service l'urbanisme, le promoteur "l"Aiguillon" ont cafouillé "dur", se trompant stupidement sur le calcul de la SHON. Avant l'autorisation, le Conseil municipal de Saint Pierre (29 octobre 2010 !) accorde l'éxonération de la taxe du plafond de densité audit promoteur. Le pardon est accordé avant l'autorisation (hum ! attention à la légalité de la décision du Conseil !) .
Nouvelle cagade ! On a oublié 3 places de parking dans les plans pour l'Office de Tourisme au rez de chaussée ! Nouvelle décision du Conseil municipal, réuni en urgence le 21 janvier 2011 (3 jours avant l'autorisation de construire signée par le Maire), mais finalement validée par le Préfet le 3 février 2011 ! Encore un motif de nullité ou de report des délais de contestation.
Troisième décision extraordinaire dans ce feuilleton de la "Rue Curie" : une décision de concéder "gratuitement" 3 places de parking à la Société "l'Aiguillon" pour la durée de l'Office de Tourisme ! Tout à fait contraire à la décision antérieure de ce même Conseil, qui publie le coût d'une place de parking non réalisée !
Au delà de l'opportunité de cette construction, qui relève de l'idéologie socialisante de nos élus, il est tout de même curieux de constater, que le panneau publiant le permis "a été caché" dans l'entrée du garage Périon, invisible de la rue Curie. Cette intention évidente oblige la Mairie à décaler la période de contestation des tiers, tant que le panneau ne sera pas clairement exposé à la vue du public !
La date du 24 mars 2011 n'autorise donc pas la Mairie à entreprendre les travaux de démolition !
Enfin, quand on constate autant de "bêtises" de la part de l'autorité, qui concède les autorisations de construire, ne serait-il pas opportun de redéposer un nouveau permis de construire, tenant compte des règles d'urbanisme en vigueur ?
Faut-il attendre un recours en Préfecture pour aligner les décisions locales sur les règles de l'urbanisme en vigueur dans notre pays, et notamment à Saint Pierre Quiberon ?
Garage Perion à Saint Pierre, Clairette et Benjamin Hervé se souviennent
Télégramme de Brest du 19 mars 2011
Dans les prochains jours, la physionomie de la rue Curie va changer. L'ex-garage Perion va être démoli. Même s'il est loin d'être un bâtiment remarquable de la commune, il n'en fait pas moins partie de sa mémoire. Clairette et Benjamin Hervé reviennent sur l'histoire de ce lieu. Clairette et Benjamin Hervé se souviennent sans effort de la maisonnette installée dans le fond du jardin qui occupait l'espace bien avant la construction du bâtiment actuel. «Enfant, j'habitais à Kermahé, explique Clairette. Ma mère avait fait une cressonnière, là où il y a maintenant la place du Marché. La petite maison était la propriété d'une dame dont une fille est devenue religieuse. Il y avait devant la maison un ruisseau. Il servait à relier la grande citerne, située là où est maintenant le restaurant municipal et l'usine du Port-d'Orange pour avoir de l'eau douce». Clairette et Benjamin Hervé se sont installés dans leur maison tout à côté. Il avait alors comme voisin la boulangerie Le Gloahec, un maréchal-ferrant et un ferronnier. Ils se souviennent que c'est en 1936 ou 1937 qu'Alice et Pierre Perion ont acheté le terrain. C'est à cette époque que MmePerion a ouvert un magasin à l'emplacement de l'actuel espace animation. Elle proposait des déguisements et des vêtements.
Le «Poull Bezhin»
Son mari a commencé à faire quelques réparations pour les automobiles alors peu répandues, dans le bâtiment qu'ils ont construit à côté. C'est avec amusement que les souvenirs sur Pierre Perion reviennent: «Le lieu était vraiment très humide. On l'appelait d'ailleurs le Poull Bezhin (la vasière), ajoute Benjamin Hervé. Je vois encore le père Perion, obligé de mettre des bottes pour rentrer chez lui lorsqu'il avait plu. C'est en fait leur fils, Maurice, après la guerre, qui a vraiment développé le garage. Il en a fait une entreprise importante avec trois pompes à essence». L'élégance d'Alice Perion est encore dans les mémoires. Sa boutique a été démolie pour permettre un accès au manoir de Kerdavid sur l'arrière. Par la suite, le garage a été mis en vente par Maurice et c'est la commune qui en est devenue propriétaire. Les logements de l'étage ont alors été loués par la municipalité. Le bas a été mis à disposition d'associations, du Point info touristique et de la gendarmerie, l'été. Bientôt une nouvelle histoire va commencer avec la construction de quinze logements et d'un office de tourisme.
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