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12/01/2011
Répartition des aides financières dans le cadre de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif
13 ème législature
Question écrite n° 06044 de M. Jean-Paul Fournier (Gard - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 30/10/2008 - page 2145
M. Jean-Paul Fournier attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire sur le problème que rencontrent certaines collectivités s'agissant de la réhabilitation des installations d'assainissement non collectif dans les futures zones d'assainissement collectif. Il rappelle que la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau a institué le contrôle obligatoire des installations d'assainissement non collectif. Cependant, ne fixant pas de calendrier précis, elle n'a guère eu d'effet dans ce domaine. C'est la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques qui a imposé le contrôle de ces installations en fixant un calendrier, d'abord pour les installations neuves, puis pour les installations anciennes ou rénovées. Pour ces dernières, la vérification de l'état initial, de la conception et du fonctionnement ultérieur des installations doit être effectuée au plus tard au 31 décembre 2012. Afin de mettre en oeuvre cette exigence, les communes et la plupart des groupements de communes, en particulier dans les zones rurales, se sont dotés d'un service public d'assainissement non collectif (SPANC), lesquels tirent aujourd'hui la sirène d'alarme. En effet, la situation n'est guère satisfaisante, puisque ces SPANC se trouvent confrontés à de nombreuses difficultés : celle, d'une part, d'avoir à expliquer à l'usager pourquoi lui est facturé le coût de la visite de contrôle d'une installation souvent ancienne, et qu'ils devront ensuite mettre en conformité à leurs frais, et l'absence de partenaires financiers d'autre part.
En conséquence, il souhaite connaître sa position quant à la répartition des aides financières dans le cadre des réhabilitations des installations d'assainissement non collectif.
Réponse du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
publiée dans le JO Sénat du 30/12/2010 - page 3366
La mise aux normes des installations d'assainissement non collectif répond à un objectif environnemental et de santé publique. 4 millions de logements, situés pour l'essentiel en zones rurales, sont concernés par ce type d'assainissement, qui reste très économique par rapport aux installations collectives dans les régions d'habitat dispersé. La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement dispose notamment que les installations présentant des risques sanitaires et environnementaux doivent être réhabilitées. En effet, des installations défectueuses ou mal entretenues peuvent être à l'origine de problèmes sanitaires graves, dont les utilisateurs sont les premières victimes. Afin de limiter le coût des travaux supportés par les usagers, des critères d'évaluation seront définis par arrêté, l'impact sanitaire et environnemental d'une installation d'assainissement non collectif devant être relativisé au regard des autres sources de pollution. La loi du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques (art. L. 213-9-2 du code de l'environnement) a facilité la réalisation des opérations de réhabilitation : en élargissant les missions des services publics de l'assainissement non collectif (SPANC), soutenus par les agences de l'eau, en matière de contrôle, d'entretien et de travaux (réalisation et réhabilitation) ; en permettant aux agences de l'eau d'attribuer des aides directes à des organismes support réalisant des opérations groupées, comme les associations de restauration immobilière. Chaque agence de l'eau détermine, sur son bassin, les modalités d'aides aux travaux et les primes à la performance des SPANC. Depuis le début de leurs programmes d'intervention 2007-2012, les six agences de l'eau ont ainsi consacré près de 102 M€ à l'assainissement non collectif (24 M€ en 2007, 29 M€ en 2008, près de 49 M€ en 2009), et l'effort devrait se poursuivre pour atteindre 60 M€ en 2012. Pour que les chantiers de réhabilitation se déroulent dans les meilleures conditions, le ministre chargé de l'écologie a engagé, en 2009, un plan en faveur de l'assainissement non collectif. Celui-ci comprend un volet « information du public » à travers un site Internet dédié http ://www.assainissement-non-collectif.développement-durable.gouv.fr sur lequel des données sont disponibles, notamment en matière d'aides financières - aides de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat, de la Caisse d'allocations familiales ou des caisses de retraite ; taux réduit de TVA (5,5 %), selon certaines conditions ; écoprêt à taux zéro (éco PTZ), selon des conditions d'éligibilité, pour des travaux concernant la réhabilitation des dispositifs d'assainissement non collectif ne consommant pas d'énergie (loi de finances n° 2008-1425 du 27 décembre 2008, pour 2009). Le montant est plafonné à 10 000 € et est cumulable avec les aides définies ci-dessus. Il est également permis aux communes ou aux structures de coopération intercommunale de prendre en charge ces travaux, à la demande des particuliers, leur faisant ainsi bénéficier, dans certaines situations, des subventions des conseils généraux et des agences de l'eau. Dans ce cas, les particuliers s'acquitteront d'une redevance correspondant au service rendu, minorée par les subventions et dont le remboursement pourra être étalé dans le temps. Enfin, le plan en faveur de l'assainissement non collectif prévoit la création, par l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA), d'un observatoire de l'assainissement non collectif, en lien avec l'observatoire des services publics d'eau et d'assainissement (SISPEA). Il aura pour mission d'organiser la remontée des informations relatives aux SPANC, à la qualité du service, au coût de la redevance, à l'état du parc d'installations d'assainissement non collectif, au coût des installations, de manière à suivre l'atteinte des objectifs fixés par la loi.
Apparemment, il n'y a pas qu'à Saint Pierre où l'on traîne les savattes !
Sujet volontairement occulté par nos chers élus, qui n'aiment pas trop remuer la M..... dans leur commune.
Et pourtant, la pollution de nos deux mers vient bien de la terre ! Et chez nous, le point "noir" est du côté de Kerbourgnec...
Souhaitons que madame le Maire traite le sujet dans ses bons voeux pour 2011 !
3 commentaires
La pollution côté Océan vient de Kerbourgnec ? Brillante théorie.
Tu gagnerais quand même à développer ton analyse et ta réflexion personnelles, au lieu de coller un article que tu termines invariablement par trois lignes de "Yakafokon" assaisonées à la bile !
Je suis sure que beaucoup d'argent est débloqué par l'état et qu'un faible pourcentage arrive aux gens pour les aider
J'ai vu ça avec les intermittents du spectacle :
pour aider à leur reconversion l'état donne beaucoup de centaines de milliers d'euros à un organisme chargé de redistribuer l'argent aux intermittents qui fondent des entreprises (par exemple un intermittent artificier et décorateur fabrique des aliments factices et a reçu de l'argent pour son site et sa communication). Et bien, ils ont des tas de salariés dont certains très grassement payés et seul un petit pourcentage des fonds arrive vraiment aux intermittents. Ca permet de faire des planques dorées pour les amis politiques et je suis persuadée que tous les partis font pareil en arrivant au pouvoir ...
je précise que je ne sais pas quel "obédience" a créé cet organisme.
Fran
@ Warren : c'est le principe de fonctionnement de ce blog : "Pomper" un article (en général issu du Télégramme) et le terminer par une ou deux affirmations péremptoires très souvent étayées uniquement par l'intime conviction de son auteur...
Thème favori : la misère intellectuelle des habitants de la presqu'île et des travers que cette faiblesse neuronale génère pour "ceux qui pensent" et essaient par leur sapience sans fond de les sortir de leur crasse.
Quant à la m.... qui envahit notre océan, gageons qu'avec notre hôte aux commandes de la commune, il y en aura toujours autant... Mais grâce à la centrale nucléaire et ses rejets, elle sera tiède !!!
@ Fran : les "fromages de la République" sont innombrables et sont dévorés aussi bien par la gauche et ses amis que la droite et ses amis... Accessoirement, ces structures agissent comme des fusibles en cas de pépin, permettant aux autorités de tutelles et aux politiques de se retrancher derrière les compétences qu'ils leur ont déléguées.
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