Le Père François en perd "la boule" !
03/12/2010
Centre-ville, zone piétonne et sens unique privilégiés à Saint Pierre Quiberon
Télégramme de Brest du 25 novembre 2010
Lundi soir, le cabinet IRH, maître d'oeuvre pour l'aménagement de la rue du Général-de-Gaulle et du coeur de ville, a présenté son avant-projet aux riverains, acteurs économiques et résidants proches de cet axe. Le projet de coeur de ville ferait la part belle aux piétons et devancerait les obligations de 2015 pour l'accessibilité aux personnes handicapées. «Les trottoirs auront une largeur 1,50mètre au minimum. Nous faciliterons l'accès aux terrasses et nous avons prévu des rampes d'accès. Un secteur piéton est prévu, mais celui-ci pourra être agrandi en fonction des demandes et de la saison de façon simple et modulable.» La rue du Général-de-Gaulle deviendrait un sens unique depuis la rue Pasteur. Ainsi, les véhicules emprunteraient les rues de l'Usine et Le Glohaec dans le sens inverse de celui pris actuellement. La petite portion de la rue du Général-de-Gaulle entre la rue du Docteur-Le Gal et la place des Martyrs deviendrait piétonne. La rue de l'Église serait à sens unique. Le coût de ces aménagements: 450.000 €. L'enfouissement des réseaux coûtera, lui, 250.000 €.
Des inquiétudes
Christophe Pecriaux, ingénieur-conseil, et Jean-Louis Courchinoux, architecte paysagiste, étaient venus écouter les remarques après avoir présenté les plans. Devant l'importance des modifications proposées, des inquiétudes se sont fait sentir. Les commerçants se sont montrés très inquiets à l'évocation de ce projet, voire hostiles lorsque Christophe Pecriaux a évoqué les barrières modulables qui permettraient d'étendre la zone piétonne en période estivale. Les professionnels du cabinet médical de la rue Général-de-Gaulle ont demandé l'ajout d'une deuxième place handicapée devant leur cabinet. L'hôtelier s'est interrogé sur l'impact de ces changements sur sa clientèle, la nécessité d'être muni d'un code d'accès pour arriver jusqu'au parking privatif pouvant dissuader certains. Le cheminement en sens unique a aussi soulevé des remarques de la part des riverains contraints de «faire un grand détour». François Dubois, l'adjoint en charge des travaux, souhaitait pouvoir dresser un premier calendrier prévisionnel des travaux mais a finalement renoncé.
Pratique Les plans seront consultables à la mairie début décembre, il sera possible de donner son avis sur un registre
On recommence de "zéro", ou comment une marche arrière sauve la crédibilité d'un projet !
La démocratie, chère à nos élus de gauche, est proprement bafouée à Saint Pierre ! Après l'épisode du HLM et de l'Office, qui est loin d'être sur les rails, voici le projet d'aménagement du Centre-ville, qui capote après avoir coûté "bonbon" à nos finances locales.
Comment nos élus peuvent-ils être désormais "crédibles" alors que ces projets qui bouleversent définitivement la structure de notre cité sont élaborés par des "cabinets-conseil" extérieurs, qui servent d'alibi à nos élus à court de bonnes idées !
Pourquoi ne pas recourir à une "vraie concertation" avec la population ? A quoi sert le "Conseil des sages" ? et autre colifichets élaborés pour enfumer les citoyens !
Est-il raisonnable de dépenser autant et aussi bêtement dans une commune pauvre ? Allons à l'essentiel !
2 commentaires
Je ne résiste pas à la tentation de recycler un article que j'ai écrit il y a quelques temps déjà dans un bulletin de rebelles
"...
Démocratie tout court
Quand nous accolons un qualificatif à un mot, un verbe, une expression puissante, vous avez remarqué, vous aussi, que c’est parfois pour en atténuer la force, pour amoindrir un tantinet le propos. Un exemple peut être ? Dire à une personne « Je t’aime » ou « Je t’aime bien » ce n’est pas vraiment la même chose. Comme disait le chateur « La différence, c’est l’amour ». Il en est de même pour le mot magnifique « Démocratie ».
Dans l’absolu, ce système politique est un système dans lequel le peuple exerce sa souveraineté sans l’intermédiaire d’un organisme représentatif. Ce qui fonctionnait pour quelques grosses poignées de grecs il y a un peu plus de deux mille ans ne s’adaptant pas à des états plus vastes, il fut accolé le qualificatif « direct » à cette forme défunte de démocratie. La démocratie directe ne survit plus aujourd’hui que dans trois cantons suisses où existent des « Assemblées du Peuple ». Ailleurs elle a laissé la place à la démocratie « représentative » par laquelle le peuple exerce sa souveraineté par le truchement d’organes représentatifs de ses opinions et convictions d’une part ou à la démocratie « populaire » d’autre part, cette dernière n’ayant rien à voir avec le concept même de démocratie.
Comme tout système porte en lui ses propres faiblesses, il fut (il est d’ailleurs toujours) aisé pour un élu issu de la démocratie représentative de renier les convictions, les engagements qu’il a affiché après s’être auréoler de la légitimité populaire. Je vous ferai ici la grâce de vous donner quelques exemples passés ou proches de ces retournement de casaques. Nous savons tous que ces situations existent… Pardon ? Mais oui bien sûr… Même à Saint-Pierre Quiberon… Il n’y a pas de raison (voir HD N° 9, entre-autres).
Les lacunes de la démocratie représentative (méfiance vis-à-vis des hommes politiques, faiblesse des contre-pouvoirs, éloignement des élus de la réalité quotidienne… Ect…) ont engendré la naissance de la « démocratie participative », expression par laquelle se désigne l'ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d'augmenter l'implication des citoyens dans la vie politique et d'accroître leur rôle dans les prises de décision. Il s’agit en l’espèce d’une sorte de rétrocession parcellaire de pouvoir de l’élu vers l’électorat.
Les caractéristiques au combien théoriques d'une démocratie participative parfaite sont :
- l'extension du droit de vote et de sa fréquence, assortie de l'initiative législative (ex : via des pétitions par exemple),
- la concertation dynamique, sous forme de débats libres, relative à des décisions aussi bien à échelle locale que nationale (exemple : Comités Consultatifs, Conseils de Quartiers...),
- la mise en place d'un système organisé qui garantit que toutes les idées constructives et nouvelles des citoyens seront examinées de manière efficace.
Et là, soudain, vous vous dîtes que nous avons atteint le système parfait… Mouais… Sur le papier peut être car ce n’est pas parce qu’une commune dispose d’un Conseil des Sages, d’un Comité Théodule pour l’aménagement de son centre Bourg, de représentants (cooptés par les élus) de la société civile dans les commissions municipales, d’associations de tous poils (dont certaines affichent en creux une proximité troublante avec les édiles) que l’affaire est dans le sac… Ce serait trop simple.
La notion de démocratie participative n'est très souvent qu'un simple discours rhétorique, sans réalité concrète.
Existe-t-il une démocratie représentative dans notre commune ? Posez-vous les questions suivantes et vous aurez un début de réponse :
- la représentativité des citoyens participants aux débats est-elle la bonne ?
- le rôle des conseils, comités et commissions est-il uniquement « consultatif » ou permet-il "l’échanges entre acteurs" ?
- les avis exprimés sont-ils fondés sur des considérations objectives ou sur la défense d'intérêts personnels ?
- la véracité des informations ayant servi à l'argumentation est-elle systématiquement vérifiée ?
..."
C'e sont des dingos ces socialos: on n'a pas de fric, et il faut encore qu'ils se lancent dans des operations immobilières qui vont ruiner des petits commercants qui ne peuvent pas se defendre. Tout ce qu'ils touchent tourne à la ruine. Qunad il fauront fini de mettre a sac Saint pierre ils iront ailleurs pour recommencer en disant qu'ils n'y sont pour rien
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