Arpès l'électricité, l'eau !
03/08/2010
Morbihan
Sécheresse, la pluie rare depuis avril dans le Morbihan
Télégramme de Brest du 3 août 2010
Des déficits pouvant aller jusqu'à 70 %. Le département du Morbihan s'installe dans la sécheresse. Des mesures préventives sur la ressource en eau potable sont en place depuis juin.
Météo-France a publié, hier, un bilan climatique pour la première partie de l'année. «Après des pluies excédentaires en hiver, la période d'avril à juillet2010 connaît un fort déficit pluviométrique», indique Thierry Eveno, délégué départemental de Météo-France. Ce déficit est de 40 à 50% en général. Un peu inférieur sur les îles et l'ouest. Mais bien supérieur dans le sud-est du département: 60% à Sarzeau et Theix, 70% de pluie en moins en juillet à Vannes. À Malestroit, des cumuls plus faibles n'ont été enregistrés qu'à quatre autres reprises en 50 ans. Le vent desséchant de nord-est, une insolation excédentaire et des températures de l'après-midi plutôt élevées ont accentué l'évapotranspiration (plantes) et l'évaporation des sols.
Quelques millimètres cette semaine
Et ce ne sont pas les prévisions des jours à venir qui vont changer grand-chose. Une petite zone pluvieuse traversera le Morbihan mercredi, avec ensuite quelques averses dans l'intérieur. Jusqu'au lundi 9août, éclaircies et nuages alterneront dans un courant faible à modéré de nord-ouest. «Ce sont donc quelques millimètres de pluie possibles, bienvenus pour les sols et les plantes, mais sans véritables perturbations pluvieuses en vue», indique Météo-France. Les températures maximales seront comprises entre 21 et 23 º C, voire plus à la faveur de périodes ensoleillées. Pour l'instant, le Syndicat départemental de l'eau ne manifeste pas d'inquiétudes. Juillet n'a pas brillé par de fortes consommations. Baisse de fréquentation? Difficile pour l'instant de tirer des conclusions. Mais des mesures préventives ont été prises en juin, de manière à maintenir les barrages réservoirs au plus haut en important de l'eau du barrage d'Arzal, où l'institution d'aménagement de la Vilaine a réduit de moitié lenombre d'éclusages réservés aux bateaux de plaisance. Cette mesure est destinée à protéger la réserve de 48millions de m³ qui alimente la station d'eau potable de Férel.
Un an d'avance à Belle-Ile
Résultat de la pluviométrie excédentaire constatée d'octobre2009 à mars2010 et qui a pénétré les sols bien en profondeur, selon Météo-France, rendant le département excédentaire de 15 à 40%, Belle-Ile a pu reconstituer ses réserves, soit 600.000m³. «La consommation annuelle étant de 500.000m³, on a un an d'avance», souligne Bernard Simon, directeur du Syndicat départemental de l'eau. La préfecture a réuni la semaine dernière un comité sécheresse pour faire le point de la situation. Elle devrait annoncer dans les jours prochains un certain nombre de recommandations.
Gabriel Simon
Eau, source de vie !
Notre commune est "gâtée" ! Selon un historien de la région, chaque village est construit sur une "source"... Nombreux sont les propriétaires, ici, qui disposent d'un puit ou d'un forage.
Cependant notre approvisionnement en eau est tout de même "dépendant" de l'intérieur, et donc de ressources gérées collectivement, qui suffisent à la population d'hiver.
En été et pendant la période de vacances, il en est autrement ! Belle-Ile est en celà "un précurseur", ayant déjà construit des barrages, se met aujourd'hui à la "désalinisation" : une "idée" interessante sur le plan économique, car la désalinisation fonctionne "au fil de l'eau". Ce modèle est également fortement décliné sur les paquebots de croisière, qui transportent 4.000 passagers et leur besoin d'eau !
Et nous ? Des projets dans ce domaine ? Non, il semble que la commune ait fait "l'impasse" sur ce besoin premier.
Encore un effet des "syndicats mixtes", qui gèrent à notre place !
1 commentaire
Sur le continent et la presqu'île....
.....si les gens arrêtaient de prendre des douches matin et soir en laissant couler l'eau (être salé par l'eau de mer, ce n'est pas être sale)...........
......s'ils plantaient des plantes moins gourmandes en eau et n'arrosaient pas leurs pelouses ...........
......S'ils curaient leurs puits et les utilisaient pour leurs jardins comme ils ne l'ont pas fait après la grande sècheresse de 1976 alors qu'ils avaient dit qu'ils le feraient,.................
.............. le risque de manque d'eau serait moindre.
Le problème de Belle île c'est l'insularité et on a toujours dû leur apporter de l'eau , on le faisait il y a 30 ans et on continue et ça coute si cher que la désalinisation de l'eau de mer bien que très onéreuse NOUS coûte moins cher (car nous payons aussi cette facture) que le transport.
Alors pour l'eau de la presqu'île (St Pierre ou Quiberon) et du continent , il faut d'abord économiser
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