Internet, mon amour ?
16/05/2010
Les Echos du 14-15 mai 2010
« Le Télégramme » a pris dès 1996 le virage Internet. Son siteWeb, alimenté par une petite équipe dédiée, renforcée par
une vingtaine de journalistes formés à la vidéo, enregistre 2,2 millions de visites chaque mois. Un succès jugé aujourd’hui
dangereux pour les éditions papier. « On envisage de retirer de la consultation gratuite les informations locales », confie Hubert
Coudurier.
Idiot et stupide !
Le Télégramme dispose aujourd'hui du meilleur système d'accès aux informations locales, si on le compare aux systèmes mis en place par Ouest France ! Il est possible en effet d'accéder aux informations locales "géographiquement" proches (par exemple Quiberon et Plouharnel), alors que c'est impossible sur Ouest france ! Il manque seulement une "individualisation" par profil personnel des habitudes de lecture pour simplifier l'accès.
Elle existe dans la newsletter pour les informations d'une commune (ici Saint Pierre). Il suffit de l'étendre au périmètre proche !
Les autres améliorations seraient souhaitables dans la centralisation des manifestations culturelles d'une région avec accès paramétré, car actuellement c'est "la folie" !
Améliorez aussi la qualité de vos correspondants locaux et utilisez les blogs locaux (Les secrets de Saint Pierre !) pour "pimenter" le vie locale.
Allez, "Télégramme", il y a de l'avenir pour ceux qui innovent !
1 commentaire
C’est une tentation logique, en période de crise économique, que de tenter de rendre payant ce qui est gratuit… Surtout si le service en question est apprécié des consommateurs.
Le « business model » du Télégramme souffre certainement de la baisse des revenus publicitaires. C’est pourquoi le support se pose la question de faire payer, le fameux « end-user »… En l’occurrence le dernier maillon de la chaîne.
Un tel raisonnement est une erreur et l’a toujours été. Pourquoi :
1/ durant des crises économiques, les consommateurs arbitrent plus de jamais leurs achats. Il est donc probable, voire certain, que s’abonner aux informations locales ne soit pas du tout une priorité. Les recettes réelles seront donc beaucoup moins élevées que les revenus espérés.
2/ la facturation de cette information, qui est un produit d’appel intéressant pour le site, entraînera plus ou moins rapidement une baisse de fréquentation générale… Qui conduira à une baisse de ses revenus publicitaires…
C’est de la réflexion pour accroître encore et toujours les visites et les « taux de clic » que viendra le salut…
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