Inauguration de la Médiathèque et Livre numérique
24/04/2010
Rapport de Christine Albanel sur le livre numérique ! L'avez-vous lu ?
Projet culturel
Numériser les livres, c'est donner à notre patrimoine écrit, à notre langue, les moyens de leur rayonnement dans un monde sans frontières. C'est assurer à nos relais à l'étranger - instituts, alliances françaises, centres culturels - des outils de plus en plus indispensables à l'accomplissement de leurs missions. C'est rendre le livre plus familier, plus attractif pour tous ceux qui vivent naturellement et quasi constamment dans l'univers du web, en particulier les nouvelles générations, et ce, quel que soit le support : ordinateur, tablette, liseuse, et bien sûr téléphone mobile, qui est devenu le moyen le plus populaire d'accéder à l'information en mode nomade. C'est enfin faire vivre un modèle de diffusion des biens culturels, fondé sur la propriété intellectuelle, sur la défense des droits des créateurs, modèle qui est au coeur de notre identité. Rendre visible l’offre française de livres numériques, qu’elle soit le fait des éditeurs ou des grandes bibliothèques, c’est affirmer nos valeurs.
Conclusions :
Définir le cadre légal et fiscal le plus approprié au développement du livre numérique.
Veiller à ne laisser personne, et nous pensons en particulier aux petits éditeurs, aux libraires, au bord du chemin de la numérisation.
Créer une porte d’entrée commune, le « nouveau Gallica », outil partagé des acteurs publics et privés, qui soit la vitrine de l’offre numérique française.
Porter une exigence en matière de politique européenne commune du livre.
Enfin, encourager l’offre numérique privée à s’unifier et à se donner les moyens de son développement.
Au fond, peut-être s'agit-il du discours d'inauguration de notre nouvelle médiathèque de Saint Pierre ?
Ce rapport de 33 pages, marquées par une culture bien française du"dirigisme d'Etat", vécu par un ancien ministre ! Une guerre de retard sur les américains, qui grace à Internet, sont en train d'envahir la planète culturelle... Il nous reste, comme barrage, notre langue et notre difficulté à maîtriser celle de Shakespeare, sans compter celui de nos fonctionnaires territoriaux, qui veulent garder leur poste derrière des "montagnes" de livre !
Une nouvelle ligne "Maginot" ?
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