CoRide, Retraités "migrants", face à la réfection de la voirie, l'effacement des réseaux à Kerhostin ?
22/07/2017
L'absence de "stratégie globale" à Saint Pierre Quiberon se fait sentir à mi-mandat !
Après l'épisode du camp des camping-cars, la "révolte" des habitants et de son association, la VAK, laisse des traces dans les décisions de travaux de la Mairie dans le village. Le dos "extra-large" de l'intercommunalité est un excellent prétexte pour différer les travaux de voirie et d'enfouissement de réseau... ainsi que ceux de la rue de la Baie en 2019... La présence, encore active, de Tintin chez Loisirs et Culture n'arrange pas les rapports avec Madame le Maire, alors que Kerhostin représente un certain poids dans les listes électorales et donc lors des élections municipales de 2020 !
Quelques "grigris" sont cependant royalement offerts : des lampadaires à Led (dans la lignée "techno" du panneau lumineux et du radar pédagogique), la piste cyclable de l'Isthme et le haricot de Fort Penthièvre ! de quoi "contenter" les "besogneux" de Kerhostin, qui rentrent en voiture à leur domicile par des routes défoncées. Le fameux "feu rouge", lui, est installé pour plusieurs mandatures...
Aujourd'hui, l'Insee souligne la "migration" de plus en plus intense de retraités vers la Bretagne à raison de 5 400 personnes par an, pour une installation en principe définitive (53% en bord de mer !).
Ces conditions correspondent en tout point à "l'éligibilité" de Saint Pierre Quiberon dans l'accueil d'une population nouvelle, économiquement au dessus de la moyenne. Encore faut-il que la "réception" soit à la hauteur de leur attente et que les infrastructures donnent envie de choisir notre commune...Le retard actuel en "communications", routes et services nous est très défavorable et nous place très loin derrière Quiberon, notre voisine.
Dans la tranche "jeunes", l'initiative de CoRide, auberge pour surfeurs, marque le début d'un écosystème autour du surf, qui est une réussite à Biarritz en Pays basque. Malgré un caractère très saisonnier, cette activité, qui attire une population jeune, devrait recevoir de la part de la commune plus qu'un satisfecit de principe !
L'immobilisme actuel ne peut alimenter des "lendemains, qui chantent" !
Kerhostin, Assemblée générale de la VAK, bilan très positif
Télégramme du 22 juillet 2017
Réponses du Maire, Laurence le Duvéhat
Jean-Claude Gillard a évoqué différents travaux en cours et à venir. Le maire, Laurence Le Duvéhat, a accepté d'intervenir.
Sur les travaux pour la réfection des voiries dans le village, l'élue s'est voulue très prudente : « La gestion des réseaux revient à Aqta, l'intercommunalité Auray-Quiberon-Terre Atlantique qui a défini un plan pluriannuel d'investissement. Les réseaux sont en mauvais état mais un prochain diagnostic va nous permettre de mieux affiner ce qui va être nécessaire de faire. Je n'ai pas de date à vous donner ».
Quant à l'effacement des réseaux, le maire a expliqué la volonté municipale d'investir dans de nouveaux lampadaires Led par souci d'économie et de respect de l'environnement : « Afin de limiter les coûts, nous allons faire une commande groupée pour 100 unités en 2018. La réfection de la rue de la Baie est donc envisagée au mieux pour 2019 ». Le maire a également évoqué les travaux en haut de la plage bleue qui ne sont pas satisfaisants.
Très attendu, le passage de l'isthme par la piste cyclable semble se profiler : « Tous les acteurs concernés se sont réunis le 25 janvier dernier et devaient se retrouver le 30 mai. Compte tenu des échéances électorales, cette réunion a été reportée au 12 septembre. Le choix des matériaux pour cette réalisation doit être fait de concert et un planning des travaux avancé ».
Laurence Le Duvéhat a également évoqué le projet d'aménagement d'îlot central sur la départementale afin de sécuriser la traversée vers le Fort Penthièvre.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/kerhostin-bilan-tres-positif-22-07-2017-11605592.php#f5QBmIwFxz9JSmrY.99
Migrations, la Bretagne séduit
Télégramme du 20 juillet 2017
La Bretagne continue d'attirer des habitants venus d'autres régions françaises. Dans une récente étude, l'Insee indique que tous ses départements présentaient un solde migratoire positif en 2014. Le phénomène permet de corriger les effets du vieillissement de la population locale.
En cette période estivale, beaucoup voient la Bretagne comme une destination de vacances. Mais ils sont de plus en plus nombreux à la regarder aussi comme une région où il ferait bon vivre. À l'année.
Une étude publiée récemment par l'Insee établit qu'il y a eu 65.100 personnes en provenance d'autres régions françaises à venir s'y installer en 2014. Alors qu'elles n'étaient que 49.200 à faire le chemin inverse. Soit un solde migratoire positif de 16.000 individus. Du seul fait des migrations, la Bretagne gagne ainsi près de 5 nouveaux habitants pour 1.000 présents, note l'Insee.
Des retraités de toutes les autres régions ou presque
Cette dynamique, apparue en 1968, s'est renforcée au début des années 1990. Elle permet à la région de corriger, dans une certaine mesure, les effets du vieillissement de sa population. Car parmi ces 65.100 nouveaux arrivants en 2014, 13.884 étaient âgés de 50 ans et plus, pour 15.042 personnes de 30 à 40 ans, 21.851 de 20 à 29 ans et 14.448 de 19 ans et moins.
Cet attrait pour la région chez les 50 ans ou plus « est tout particulièrement marqué pour les 60-64 ans, tranche d'âge correspondant aux migrations liées au départ à la retraite », observe l'Insee. « Tous âges confondus, 8.800 retraités viennent s'installer chaque année dans la région pour 3.400 départs, soit un solde positif de 5.400 personnes par an », poursuit l'étude. La Bretagne se situe ainsi au deuxième rang des régions françaises préférées par cette catégorie de population pour profiter de la fin de la vie active.
D'où viennent-ils ? Occitanie exceptée, de toutes les autres régions françaises et plus particulièrement d'Île-de-France (3.500 nouveaux arrivants). Et ils s'installent de préférence dans le Morbihan et, pour 53 % d'entre eux, dans une commune de bord de mer. Les Côtes-d'Armor et le Finistère enregistrent, pour leur part, un solde positif de 1.200 retraités par an. Ce solde est de 900 retraités pour l'Ille-et-Vilaine, qui présente la façade littorale la moins étendue.
Surtout les 30-34 ans chez les actifs
Mais cette dynamique migratoire se vérifie aussi chez les actifs. En 2014, la Bretagne en a attiré 34.500, dont 24.900 avec un emploi. Inversement, la région enregistrait 28.300 départs dans cette catégorie, dont 22.100 personnes en emploi. Là encore, le solde migratoire est positif (+ 4,2 %), la Bretagne se situant au niveau des Pays-de-la-Loire et légèrement en deçà de la Nouvelle-Aquitaine. Seuls les 20-24 ans (- 700) sont plus nombreux à partir de Bretagne, souvent pour occuper un emploi dans une autre région plutôt que pour s'y installer.
Dans la tranche d'âge des 25-34 ans, un tiers des nouveaux arrivants est né en Bretagne. Cette proportion plus élevée qu'aux autres âges illustre le phénomène de retour vers sa région de naissance à l'occasion d'une nouvelle étape de vie. C'est plus précisément dans la tranche d'âge des 30-34 ans qu'ils sont les plus nombreux (+ 1.400) à s'implanter dans l'un des départements bretons.
Le Morbihan bénéficie du solde le plus élevé (+ 2.300 actifs), supérieur à celui de l'Ille-et-Vilaine (+ 1.000), qui connaît de nombreux départs d'étudiants à l'issue de leurs études. À noter également que, parmi les 24.900 actifs ayant un emploi arrivés en 2014 en Bretagne, 13 % n'y travaillent pas et exercent leur métier dans les départements limitrophes ou en région parisienne.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/migrations-la-bretagne-seduit-20-07-2017-11602286.php#VSidRkvuZTP6EEH1.99
Saint-Pierre-Quiberon, CoRide, une auberge pour les surfeurs
Télégramme du 19 juillet 2017
l'entrée de l'auberge qu'elle a créée. Elle est elle-même une surfeuse aguerrie depuis quinze ans.
À Saint-Pierre-Quiberon, une auberge au concept original a ouvert depuis septembre dernier. Elle est réservée aux surfeurs. Caroline Laroche, à l'origine du projet, accueille les amateurs de sports de glisse venus de loin.
CoRide. Textuellement, rider à plusieurs. Rider ? Surfer bien sûr ! C'est tout l'esprit que Caroline Laroche, 28 ans, a voulu transmettre dans son auberge. Une communauté de surfeurs accueillie dans une coquette maison rose aux portes de la baie de Quiberon, à Saint-Pierre-Quiberon. Depuis septembre dernier, mois d'ouverture du « surf hostel », celui-ci ne désemplit pas. Derrière ce projet, Caroline, surfeuse depuis quinze ans : « J'ai grandi en Normandie mais je venais à chaque vacance à Quiberon avec mes parents », explique-t-elle. Pour celle qui a un diplôme d'ingénieur en génie océanique, pas question de rester enfermée devant un ordinateur ! Elle décide donc de faire un master entreprenariat à la fin de ses études et d'allier sa passion, le surf, à son travail. « Ce que j'adore, c'est l'interaction avec les gens. Leur faire découvrir le milieu de la mer et du surf ».
Maison familiale
Caroline nous fait la visite. « C'est une maison familiale » décrit-elle. Dans le jardin, une piscine est installée, ainsi que - élément très important pour tout surfeur - un étendoir pour les combinaisons. Au rez-de-chaussée, salle de bains avec grande baignoire, cuisine à l'américaine, et grand salon. Au mur, des photos polaroïd de vacanciers venus dans l'auberge. Au premier étage, deux dortoirs de quatre places « en ce moment, des Japonais venus pour faire de la planche à voile dorment dans les deux dortoirs », et une chambre double. Sous les toits, une dernière chambre double. Capacité : douze places. « Le but c'est que les gens se sentent chez eux », affirme Caroline.
Tous les matins, elle prépare un petit-déjeuner pour ses hôtes. « On essaie au maximum de mettre en avant les produits locaux », crêpes, confiture de la Cour d'Orgères... sont donc proposés chaque matin. Caroline tient aussi à sensibiliser les estivants sur l'écologie et fait tout pour que l'impact environnemental de l'auberge soit le plus léger possible. « Nous limitons nos déchets, et j'ai même pour projet d'installer des toilettes sèches ». « Convivialité, entraide, éco-responsabilité et ancrage local », résume Caroline pour qualifier son concept original.
Surf au coeur du concept
Le surf est au coeur du concept. « Dans la presqu'île, les conditions pour surfer sont souvent idéales, surtout à partir de septembre », justifie Caroline sur la localisation de son auberge, qui se situe à moins de 400 mètres des plages de la baie de Quiberon. « Ici, on se place dans un esprit surf sans tabou, on donne les clés aux gens pour surfer ensuite en autonomie », souligne Caroline qui redirige les apprentis surfeurs ou les confirmés voulant se perfectionner vers l'école de surf Surfing Paradise à Saint-Pierre-Quiberon. « Certains ont commencé le surf en venant chez nous, ont tellement accroché qu'ils reviennent ensuite », se réjouit cette passionnée de la planche. Mais les planchistes, kiteurs, voileux... sont aussi les bienvenus. « Tout le monde peut venir, la seule condition est d'être dans le respect de l'autre ». Et pour l'avenir ? « L'idée est de me concentrer sur l'auberge de Saint-Pierre, mais j'aimerais en ouvrir une dans le Sud-ouest » conclut la jeune surfeuse. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/saint-pierre-quiberon-coride-une-auberge-pour-les-surfeurs-19-07-2017-11601902.php#p2F93y7JIyueMQjI.99
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