La concentration des activités, la densification urbaine, la saisonnalité des flux !
17/06/2017
Le Pays d'Auray prépare, les yeux fermés, un "enfer de vie" dans les 10 prochaines années !
Toujours plus dans chaque type d'activité ! Les responsables de le vie économique travaillent chacun dans un "silo" et poussent leurs pions, comme si l'environnement allait supporter les conséquences de décisions en apparence anodine.
Les retards d'investissement dans les infrastructures sont ici gigantesques : réseau d'assainissement, distribution électrique, réseaux de communication (la fibre !), signalisation. C'est ainsi que le nouveau PLU de Saint Pierre Quiberon, qui fait l'analyse de "l'existant", ne tient pas compte des "grandes faiblesses" des infrastructures locales, alors qu'il propose des "opérations" nouvelles, construites sur le sable (ici fréquent !).
Sur les 10 dernières années, la commune de Saint Pierre se révèle incapable de financer le maintien des routes, la modernisation du réseau électrique et la mise à niveau du réseau de communication... sans compter les opérations spécifiques ici de défense maritîme... avec un budget "insuffisant", il est grand temps de changer de trajectoire et de se donner les moyens d'entretenir, éventuellement de "moderniser" !
Peut-on aujourd'hui se contenter et publier des analyses d'eau, réalisées le 6 juin 2017 (bien avant le pic de pollution des vacances) pour rassurer les habitants ? Ceux de Kerhostin peuvent trembler devant les mauvais résultats publiés...
Peut-on également se contenter de "vieilles stations de refoulement" de plus de dix ans d'âge, alors que les volumes d'eaux usées augmentent chaque année du fait de constructions nouvelles et de la densification projetée ?
Peut-on aujourd'hui se contenter de rejeter les eaux pluviales sans traitement, alors que les pollutions en tout genre ne sont pas contrôlées (camping-car et animaux domestiques) ?
A Saint Pierre, le fatalisme est devenu en quelque sorte une véritable politique !
À Locoal-Mendon, ces odeurs qui dérangent
Ouest France du 7 février 2017
À Locoal-Mendon, près d’Auray, les effluves émis par la station d’épuration gênent les habitants, à commencer par les écoles à proximité.
Reportage
Dans le couloir, une légère odeur d’eau croupie flotte dans l’air. « Ce n’est rien là. Vous savez, on s’habitue. Mais des fois, c’est une véritable odeur d’œufs pourris qui envahit la salle de sieste et quelques classes. Ce n’est pas dangereux mais c’est gênant pour les plus petits » , décrit cette agente territoriale (Atsem) de l’école Hugues Auffray, à Locoal-Mendon. Elle balaie du regard la salle de sieste plongée dans la pénombre. « On nous a conseillé de mettre de l’eau dans les regards de pluie. Mais bon… On ne peut pas toujours le faire et surtout, ça ne sert pas toujours ! »
« C’est de pire en pire »
Dans cette commune de quelque 3 300 habitants, située près d’Auray, les mauvaises odeurs sont monnaie courante au grand dam de son maire, Jean-Maurice Majou : « Nous pensons que cela vient de la station d’épuration qui est arrivée à saturation. Mais nous ne sommes sûrs de rien. On fait régulièrement remonter l’information auprès des services concernés. Ça s’arrange quelque temps avant que cela ne reparte de plus belle. » Ces derniers mois, le phénomène s’accentue, jusqu’à gêner les écoliers d’Hugues-Auffray, dont l’école est située à une rue de l’équipement d’assainissement. « Je suis là depuis sept ans et je peux vous dire que le problème a toujours existé. Mais ces derniers temps, c’est de pire en pire » , décrit Dominique Laville, institutrice et ancienne directrice de l’école. La situation a ainsi été notée lors du dernier conseil de l’établissement. « La mairie a tout de suite répondu à nos sollicitations et nous a expliqué tout faire pour résoudre le problème » , précise l’actuel directeur, Daniel Fisseau. « Dès notre arrivée en 2014, nous avons alerté Auray Quiberon terre atlantique (Aqta), compétente sur ce dossier. Des travaux devraient bientôt être menés. On y est d’autant plus attentifs que sans cette infrastructure, nous ne pouvons pas mener à bien nos grands projets immobiliers: la station ne serait pas en capacité de traiter toutes ces eaux usées » , atteste Jean-Maurice Majou. Une information que confirme Roland Gastine, vice-président à Aqta en charge de l’assainissement : « Des études pour une nouvelle station ont été lancées. Le dossier est prioritaire mais ce n’est pas simple avec les lois Alur, etc. » Il assure qu’en attendant, à chaque appel de la mairie, les services d’Aqta interviennent auprès du délégataire de service, la Saur, « qui ajoute des produits afin de réduire les nuisances. Mais nous ne savons pas si cela vient des réseaux ou de la station elle-même. Des analyses en entrée de station et au poste de relavage viennent d’être faites pour identifier la source. Les résultats devraient bientôt être connus. » Une réunion publique devrait prochainement être organisée à ce sujet.
Stéphanie Hancq
Il n’y a plus beaucoup de foncier disponible
Ouest France du 15 mai 2017
Les membres de la nouvelle délégation du pays d’Auray de la chambre de commerce et d’industrie ont présenté leurs priorités et fait des constats.
Nouvelle délégation du pays d’Auray
Une nouvelle équipe, renouvelée à 66 %, est en fonction depuis le mois de décembre à la délégation d’Auray de la chambre de commerce et d’industrie (CCI). Un nouveau président a été élu : il s’agit de Frédéric Jan, responsable de l’entreprise Jan à Pluneret, spécialisée dans les travaux publics, les travaux agricoles et l’environnement. La délégation est composée de neuf membres élus dont deux femmes, et de trois membres associés, qui sont cooptés et qui apportent leurs compétences mais ne votent pas. La délégation de la CCI a différents objectifs : accompagner les entreprises, leur apporter des services et des solutions, favoriser la dématérialisation, fédérer les filières…
Les données économiques locales
La délégation agit dans le territoire de deux communautés de communes : Auray Quiberon terre atlantique et Belle-Ile-en-Mer, soit une population de 90 500 habitants répartie dans 28 communes. Le Morbihan compte 29 000 entreprises dont 4 800 sont situées dans ces deux intercommunalités. Sur ces 4 800, 45 % appartiennent au domaine du commerce, de la restauration et de l’hôtellerie et 37 % aux services. Le tourisme représente 13 % des emplois. L’an dernier, 371 entreprises ont été créées contre 360 en 2015 et 322 en 2014. Le taux de chômage au troisième trimestre 2016 dans la zone géographique Auray-Vannes était de 8,9 %, soit un peu en dessous de la moyenne du Morbihan (9,1 %).
Partenariat souhaité avec Aqta
Première priorité, favoriser la création d’entreprises. Le président de la délégation Frédéric Jan a salué l’existence de la Fabrique du Loch, du projet de l’Hôtel-Dieu et de l’écloserie à Plouharnel. La CCI compte bien être partenaire du projet de pépinière d’entreprises Porte-Océane de la communauté de communes Auray Quiberon terre atlantique. « Nous souhaitons faire un travail de collaboration et de partenariat avec Aqta, annonce Frédéric Jan. Et partager nos compétences pour accompagner les entreprises. »
Schéma de déplacements
Seconde priorité, être un acteur engagé dans le futur schéma de déplacements du pays d’Auray. « Il faut élaborer un schéma fluide entre Auray et Quiberon et la desserte nord sud, ajoute Frédéric Jan. Pourquoi pas rénover la ligne du Tire-bouchon, pourquoi pas des bus ou une autre solution de transport collectif entre Auray et Quiberon ? »
Peu d’espace foncier disponible
Mais ce qui inquiète le plus les chefs d’entreprise, c’est la raréfaction des terrains disponibles dans les 38 zones d’activités économiques. « Ces zones arrivent à saturation, s’alarme le président de la délégation du pays d’Auray de la CCI. Il existe seulement 7 ha immédiatement disponibles, ce qui ne fait pas beaucoup de foncier. Nous sommes incapables d’accueillir de grosses entreprises. » Et d’illustrer son propos par le déménagement récent à Plougoumelen de Back Europe, plateforme de distribution, qui ne pouvait s’agrandir à Landévant, faute de place.
Sophie CAPELLE.
Avenir de l'aquaculture en France, la charge du CESE
Télégramme du 15 juin 2017
Flore Limantour
Responsable du réseau Océans, mers et littoraux de France Nature Environnement, Élodie Martinie-Cousty est co-rapporteure de l'avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur l'aquaculture.
Après plusieurs mois d'enquête et d'auditions, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) formule, par la voix de la Bretonne Élodie Martinie-Cousty, 51 préconisations pour un développement durable de l'aquaculture.
Pourquoi le CESE s'est-il saisi du dossier de l'aquaculture ? Depuis les années 70 et 80, la France a dépensé beaucoup d'argent pour la recherche en aquaculture... Où en est notre filière aquacole aujourd'hui ? 86 % des produits aquatiques consommés en France sont importés. Ce qui provoque un grave déficit de l'ordre de 3,7 milliards par an. Je précise que l'aquaculture concerne tous les élevages d'organismes vivants dans l'eau douce ou de mer, donc les poissons, mais aussi les crevettes, les coquillages et crustacés, les vers, les algues et la spiruline. Depuis 2013, les volumes mondiaux des produits de l'aquaculture ont dépassé ceux de la pêche qui stagnent en raison de la baisse de la ressource halieutique liée à la surpêche, car la plupart des poissons ne sont pas sous quotas. La demande de protéines aquatiques est forte. Mais le consommateur français achète des produits qui viennent de Norvège ou d'Asie dont la traçabilité n'est pas établie. Comment se porte l'aquaculture en France ? On a de formidables atouts et les meilleurs biologistes dans l'Hexagone et en Outre-mer. Nous exportons 100 millions d'alevins par an. Notamment dans des pays européens qui les élèvent avant de nous les revendre en récupérant la majeure partie de la valeur ajoutée. Alors que depuis 20 ans, aucune entreprise de pisciculture marine n'a été créée en France !
Ce qui se passe dans l'ostréiculture est très alarmant. Les professionnels ont multiplié les parcs et les risques d'épizootie. Les écloseries reproduisent avec une partie des ostréiculteurs les mêmes travers qu'on a connus dans les élevages terrestres. Et les consommateurs sont victimes d'une mascarade avec les triploïdes que l'on appelle les huîtres des quatre saisons... Il faut informer le consommateur et mettre des contrôles en place. Comment impulser un changement ? Nous émettons 51 préconisations. À commencer par un portage politique fort et un changement de gouvernance intégrant les associations de défense de l'Environnement. L'aquaculture devra dépendre d'une structure interministérielle en charge de l'alimentation durable à forte compétence environnementale. Aujourd'hui, le ministère concerné est surtout celui des agriculteurs. Nous souhaitons que toutes les chambres d'agriculture accueillent aussi des représentants des aquaculteurs. Les uns et les autres sont liés par la qualité de l'eau. Pour mieux orienter les aides du FEAMP, il va être indispensable de disposer rapidement de données fiables et récentes. De cette grosse enveloppe européenne, l'aquaculture n'a reçu qu'une faible part. On est éberlué par le gaspillage des aides et le soutien à des pratiques agricoles peu respectueuses de la nature. D'autres préconisations ? Une cellule nationale spécialisée doit être créée pour instruire les dossiers d'installations classées Pour la pisciculture, nous proposons de développer l'alimentation en protéines d'origine agricole pour les poissons, afin d'éviter la pêche minotière. Pour toutes les productions, des signes de qualité et des labels devront permettre d'informer le consommateur. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/avenir-de-l-aquaculture-la-charge-du-cese-15-06-2017-11555939.php#YYD9W87ETuu5dh6Z.99
6 commentaires
C'est un secret pour personne qu'il y a un grand probleme sanitaire en cours. C'est bien connu des elus qur les reseaux d'evacuation sont saturés et les stations d'epuration fonctionnent mal. Par exemple dans la presqu'ile les reseaux d'egouts du secteur fuient. Il y a des evacuations nocturnes sauvages et commandées par des by pass? La station de Kerné evacue de temps à autre directement dans la mer. Tout cela est connu et soigneusement caché. C'est Rozo qui est en charge.
De même il y a des decharges cachées dans Quiberon. Certaines ont ete baties et les maisons sont difficilement revendables car leur sous sol est constitues de detritus plus ou moins toxiques. Actuellement au vu et au su de tout le monde au ROCH il y a une ancienne decharge en court de transformation en parking. C'est l'habitude des elus locaux que de mettre la crasse sous le tapis! une attitude intellectuelle et morale que de tromper une population confiante et indifferente. On a affaire à des delinquants en cols blancs protéges par l'Administration.. Il y a un fort sentiment d'impunité chez les elus comme Hilliet ou le Ray...
L'autre Rozo, celle qui est en charge l'urbanisme a fait recencer cet hiver toutes les proprietes dont les surfaces sont superieures à 450 m carrés pour inciter fiscalement leus propietaires à vendre. Le but est de recuperer du foncier par la loi ALUR pour des constructions nouvelles.
Hilliet travaille pour son promoteur familial maintenant bien connu. Il a epuisé le plus facile et immédiatement accessible pour attaquer le coeur de la speculation. Quiberon est dejà bien degradé à cause de la gabegie BELZ. A la fin du regne Hilliet, Quiberon sera inhabitable et infrequentable...
Le ray va avoir le temps de s'occuper de tout ca!!!
Le ray va avoir le temps de s'occuper de tout ca!!!
JLR vous avez raison en ce qui concerne la pollution des eaux littorales.
Les autorités le savent et pourtant je vous invite tous les jeudis de chaque semaine à consulter la carte sanitaire éditée par la DDTM.
Pour protéger les destructions du littoral organisées par certains élus la désinformation est de rigueur.
Dans quel Etat vivons-nous?
Bonjour
Je remercie du fond de mon cœur le maitre Toguan .Je lui fais ce témoignage
par ce canal parce qu'on ne sait jamais, vous qui avez des connaissances ou
c'est vous même qui avez des problèmes sentimentaux ou sociaux c'est pour
vous dire que rien n'est perdu et sachez que l'espoir est plus que permis
et certain grâce au maitre Toguan . Pour mon histoire mon mari m'a quitté
du jour au lendemain sans aucune raison . C’était la dépression totale ,
toutes mes tentatives ont été vaines c'est de là j'ai appelé Carine mon
amie et c'est celle ci m'a dit de prendre mon mal en patience qu'il sera à
moi . Je ne croyais pas à ce que Carine me disait et elle m'a envoyé
l'adresse électronique du grand maitre Toguan . J'ai pris contact avec lui
et tout ce que le maitre Toguan m'a dit s'est réalisé et je suis avec mon
mari et il est à mon écoute et on s'entend bien . Le grand maitre Toguan
est pétri d'expérience .
Ses contactes:
Site web: http://nadjime.canalblog.com/
Voici son e-mail : voyanttoguan@gmail.com
TEL: +229 62652597 appel et Whatsapp
Les citoyens font beaucoup trop confiance à des elus qui ne meritent pas qu'on leur fasse confiance. D'annéée en années, la qualité de vie decroit dans le pays d'Auray:
- degradation des paysages,
- betonnage massif
- architecture nulle ou minable, les entrées de ville sont toutes aussi laides les unes que les autres
- industrialisation des paysages
- services publics dégradés : transports inadaptés, telecommunications lentes
- accueuil inexistant voire repoussant
-diminution des libertés , l'administration fourant son nez partout y compris dans les familles, flicage des citoyens
- insécurité
- promiscuité organisée
- gabegie et impots de plus en plus élevés pour rien
les "politiques" se prennent pour des cadors alors que le plus souvent ce ne sont que des minables qui n'arrivent à cette position d'elus que par tromperie, mensonges, soutiens reciproques ente margoulins..
il vient d'y avoir du nettoyage (et ce n'est pas fini tant la filouterie a été massive), et ce n'est pas encore assez! il faut qu'il y en ait au niveau des elus locaux: a commencer par certains maires et conseillers generaux qui abusent et se servent au lieu de servir...
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