Et si on abandonnait le tire-bouchon ?

Ouest France du 12 mai 2017

CODEPA

 

Le conseil de développement planche depuis déjà plusieurs mois sur la problématique du transport en collaboration et à la demande de la communauté de communes Auray Quiberon terre Atlantique. L’objectif ? Répondre à la question comment faciliter l’accès de la presqu’île et mieux desservir le territoire, comme Camors, etc. Pour ce faire, le Codepa a établi trois scenarii. Le premier propose le maintien des infrastructures telles qu’elles existent aujourd’hui, avec la pérennisation du tire-bouchon. De cette hypothèse, avantages et inconvénients ont été tirés. Autre piste étudiée : celle du développement ferroviaire. Quel coût ? Quels désavantages ? Un état des lieux précis a été établi. Enfin, et c’est plus original, le troisième scénario propose d’abandonner le ferroviaire et de le remplacer par une voie dédiée aux transports en commun. Combien cela coûterait-il ? Comment la mettre en œuvre ? Est-ce faisable ? Ces questions ont été abordées, chiffrées et présentées aux élus. « L’extension de cette ligne dédiée aux véhicules de transports innovants pourrait se faire sur Quiberon vers la gare maritime via la rue du port de pêche et également irriguer, de la gare d’Auray vers les zones d’activités et commerciales de la Porte océane, une très grande partie de la ville d’Auray » , détaille ainsi le Codepa.

 

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Ouest France du 12 mai 2017

Le Conseil de développement du Pays d’Auray a décidé de mener une concertation sur l’insularité. Objectif ? « Faire remonter les spécificités du territoire, par exemple en termes de transport » , présente Gaëlle Roche-Riguidel, animatrice du conseil de développement. Les premières rencontres concernent Belle-Ile. Une soirée-débat y est proposée le 16 mai et tous les habitants, acteurs socio-économiques et associations du territoire sont invités à y participer. Leur avis, constats et propositions seront demandés dans trois ateliers possibles : le premier sur le transport en répondant à la question quelle mobilité pour nos enfants ; le développement économique ensuite avec quels débouchés pour nos enfants ; et enfin sur le climat avec Belle-Ile, île exemplaire, quelles actions mettre en place pour y parvenir. « Le lendemain, nous rencontrerons les élus pour leur faire remonter les informations et avis collectés auprès des habitants », indique Roland Le Sauce, président du Codepa. « On est là pour recueillir l’avis des îliens, nous ne sommes pas là pour les juger. Nous sommes là aussi pour dire qu’il n’y a pas que le continent dans le pays d’Auray » ,rappelle Gaëlle Roche-Riguidel. Cette première concertation à Belle-Ile sera suivie par deux autres sur Houat et Hoëdic.