La cession du Foyer laïque à la Ville de Quiberon bientôt finalisée

Ouest France du 6 février 2017

 

L’assemblée générale de l’association du Foyer laïque, vendredi soir, a débuté par un prélude artistique de la section modern’jazz et de la compagnie Isabelle Payet. Morgane Thomas et Laura Pedrono ont interprété le duo qui leur a permis de remporter la médaille d’or au championnat international de danse, en Belgique.

Changement des statuts

« En 2016, nous avons changé nos statuts, voté un règlement intérieur et une motion m’autorisant à signer une convention avec la mairie », arappelé le président, Jean Abraham.

Travaux avant la cession

Le projet de cession du foyer laïque, déjà bien avancé, doit aboutir très prochainement. « Nous en sommes à la phase notariale afin de définir les conditions fiscales, a-t-il précisé. Je tiens à saluer la municipalité qui a trouvé un logement pour nos gardiens Pierrette et Jean-Jacques. » Si le bilan financier est encore largement négatif en 2016, en raison des 6 000 € d’entretien et de travaux réalisés pour le bâtiment, il devrait retrouver l’équilibre cette année avec la cession du foyer à la ville.

300 adhérents

Avec ses 300 adhérents, le foyer laïque est la plus grosse association de Quiberon. Viviane Carn anime la section des chants de marin et de la danse bretonne, qui fêtera ses 70 ans cette année. Les autres responsables de section sont Isabelle Payet, pour le modern’jazz, Pierre Suhard, pour l’orthographe, Marie-Claude Coantic, pour la gym et la remise en forme, Jacques Bénesse, pour la marche nordique, et Jean-Jacques Pohin, pour En avant Quiberon, qui a déjà programmé un repas dansant en mars et son feu de joie, le 8 juillet.

L’association

dispose désormais d’un site internet : www.foyerlaiquequiberonnais.net

Quiberon, le rachat du tennis du Bois d’amour fait débat

Ouest France du 6 février 2017

 

La mairie envisage de récupérer le fonds de commerce pour 202 000 €. Une valeur de rachat que conteste Patrick Le Roux, conseiller municipal de la minorité.

La polémique

Si le terrain du tennis du Bois d’amour appartient à la commune, il est exploité depuis plusieurs années par un professionnel. Or, pour relancer l’activité du tennis, la mairie envisage de racheter le fonds de commerce pour un montant de 202 000 €, soit 170 000 € pour le tennis et 32 000 € pour un minigolf.

Faible activité du tennis

« Un fonds de commerce a une valeur qui dépend de sa clientèle et de son activité économique réelle ,rappelle Patrick Le Roux, conseiller municipal de la minorité. Cette valeur est estimée grâce aux trois derniers bilans comptables. Depuis quelques années, l’activité du tennis est faible, voire nulle. La valeur de son fonds de commerce l’est donc aussi. » Le conseiller reproche à la commune de vouloir réaliser l’achat sans présenter le chiffre d’affaires et sans avoir fait d’évaluation par un expert-comptable ni par les services des domaines. Ce que « tout chef d’entreprise fait de manière rationnelle avant d’acheter un bien ». De ce fait, « pourquoi un élu ne s’astreint-il pas à la même rigueur avec l’argent public ?, s’interroge le conseiller. La commune prévoit de louer le site 10 800 € par an. Il est probable que le locataire ne pourra pas payer au regard de la faible rentabilité et demandera une baisse ou une annulation de loyer. » Il souhaite donc une réévaluation du prix. Interrogé à ce sujet, le maire, Bernard Hilliet, répond qu’il ne souhaite pas polémiquer à l’avance. Il précise que le dossier a été abordé une première fois en commission tourisme, à laquelle Patrick Le Roux n’était pas.

Au menu du conseil municipal, jeudi

« Le sujet sera présenté dans sa globalité au prochain conseil municipal. Les propos de Patrick Le Roux sont erronés , exprime-t-il. Il y a plusieurs éléments dans la procédure de rachat, et nous avons les bilans comptables. L’idéal serait qu’il soit au courant du dossier au lieu de crier au loup. » Le maire ajoute que le sujet sera débattu jeudi soir, et que tous les éléments nécessaires seront apportés. « Je ne conçois pas la fonction d’élu de cette manière, à polémiquer pour polémiquer. Il faut nous laisser faire notre travail » , insiste Bernard Hilliet.