AQTA, les tares "nationales" se répliquent ici à Auray sous la présidence d'un élu !
25/01/2017
Extension "à tout va" de zones d'activité (sauf sur la presqu'île !), les "assos culturelles" au secours du privé, la réduction des gaz à effet de serre...
La compétence intercommunale se heurte aujourd'hui au principe de Peters ! atteindre "inéluctablement" son niveau d'incompétence !
Les règles de marché, notamment celles qui régissent la liberté d'installation et de gestion, doivent être appliquées, ici comme ailleurs, dans l'intérêt économique général, puisqu'il s'agit des impôts des citoyens. La dérive, qui s'amorce, d'installer une "association" dans des locaux commerciaux vides, devrait interpeller le bon sens de nos gestionnaires. A défaut, le "bon droit" du pouvoir en place serait contestable !
Quant à la transition énergétique, il serait tout de même raisonnable avant tout de s'inquiéter de l'usine d'incinération de Plouharnel et de son avenir, avant même d'aller respirer sur les "greens" de Ploemel, et de créer pour le bonheur de tous quatre ateliers de réflexion pour moins "polluer" !
A force d'ajouter chez AQTA des postes de dépense de moins en moins productifs, on risque de rejoindre le peloton peu enviable des intercommunalités, qui augmentent la pression fiscale de 30% !
Y-a-t-il aujourd'hui encore un pilote chez AQTA ? ou un changement de pilote ?
Océane, un café culturel pour la redynamiser
Télégramme du 25 janvier 2017
Les locaux vides de La Pataterie pourraient retrouver de la vie avec la création d'un café culturel et associatif.
C'est une salle de concert. C'est un lieu d'échanges et de partage. Un endroit pour débattre, faire vivre les idées, élaborer des projets solidaires et apprendre. C'est aussi le site d'accueil du groupement d'achat service épicerie du pays d'Auray. Au final, c'est un projet culturel porté par l'association Ingalañ Bro an Alré qui devrait redynamiser la Porte Océane.
On parle là d'un projet enthousiasmant, qui peut réveiller une Porte Océane aujourd'hui assoupie après son départ plutôt réussi : installer un lieu de vie, diffusant de la musique et proposant de faire fructifier un débat d'idées qui aura pu germer, par exemple, dans les salles obscures du voisin Ti Hanok. « On veut essayer d'apporter notre contribution pour redynamiser la zone », annoncent Jean-Yves Le Mouillour et Gurvan Nicol, présidents d'Ingalañ Bro an Alré. L'association alréenne cherche depuis quelque temps un local. Pas seulement pour rassembler les troupes et définir la marche à suivre sur ces projets (développement du commerce équitable local et International et luttes sociales et écologiques) mais aussi pour y développer son Gase (Groupement d'achat service épicerie). Un groupement qui est installé sur le secteur depuis une petite dizaine d'années et qui maintient le cap fixé : « Favoriser la convivialité et démontrer qu'une nouvelle éthique basée sur la confiance est possible », rappelle Jean-Yves Le Mouillour. Moyennant une cotisation annuelle et une adhésion mensuelle, le Gase permet ainsi d'acheter des produits bio à prix coûtant... Les membres d'Ingalañ Bro an Alré, après avoir cherché le site idéal, semble avoir trouvé la perle rare : les locaux désertés depuis l'été dernier par La Pataterie, situés juste derrière le cinéma et à proximité d'un autre restaurant. « On veut proposer une salle de 300 places (jauge maximum) avec une scène de 20 m². Les étagères du Gase seront séparées de la salle de concert. On envisage d'ouvrir chaque midi mais aussi du jeudi au dimanche soir... avec deux à trois concerts par mois au départ », détaillent Jean-Yves et Gurvan. Des résidences d'artistes sont également possibles.
Endiguer la sinistrose
Les négociations sont entamées depuis plusieurs semaines. Et le projet entre dans le concret. Les travaux ont débuté.
« Les propriétaires du local (328 m²) sont très favorables à l'idée de proposer un lieu d'échanges culturels dans cet endroit... Il faut redonner de la vie à la Porte Océane ». Car après la fermeture de La Pataterie suivie, il y a quelques mois, de celle de l'hôtel Kyriad, la zone a subi un gros coup d'arrêt dans son développement. Si le centre aquatique et le cinéma, ainsi que le restaurant Alrégal, maintiennent le passage dans la journée, l'endroit se revêt d'un drap plus sinistre, quand la nuit tombe... Le besoin existe. L'envie est là. Les énergies aussi. Il reste maintenant à lever les derniers obstacles. La licence 3 était envisagée. Par arrêté préfectoral (proximité de la piscine), et malgré l'absence d'habitation dans un périmètre étendu, elle pourrait ne pas être accordée. Pas de quoi décourager l'équipe d'Ingalañ, qui veut faire marcher son réseau et proposer un système d'adhésion à l'année en créant un « café associatif ». Une opération de crowdfunding est également dans les tuyaux afin d'accompagner les travaux et l'installation de la sono, et de contribuer à lancer un acteur culturel qui marcherait main dans la main avec le centre Athéna. « Nous avons rencontré le directeur Christian Chamaillard et les élus alréens. Le maire, Jean Dumoulin, a semblé très enthousiaste ».
Le retour de Mamm Douar à l'horizon
Des discussions ont également eu lieu avec Auray Quiberon Terre Atlantique, qui s'est saisi de la compétence culture. Car derrière l'installation du café associatif d'Ingalañ, il y a encore un gros morceau : la relance du festival Mamm Douar sur le pays d'Auray. Le carnet d'adresses de Jean-Yves Le Mouillour est sans doute un élément à prendre en compte pour créer un événement musical porteur qui servirait de figure de proue à la politique culturelle d'Aqta... Un premier concert en plein air (mais de taille limitée) est étudié... Mais après l'ouverture du café, espérée en avril prochain. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/oceane-un-cafe-culturel-pour-la-redynamiser-25-01-2017-11376035.php#XqgkQu3uDjMVWFtZ.99
Plan climat, la chasse au gaspi est ouverte
Télégramme du 25 janvier 2017
Aurélie Rio et Philippe Guillou, chargé de l'élaboration du plan climat à Aqta, encadraient les ateliers.
Comment réduire la dépendance énergétique et les émissions polluantes sur les 24 communes d'Aqta ? Élus, institutions, associations phosphorent pour mettre le territoire en accord avec le plan climat et l'accord de Paris sur la réduction des gaz à effet de serre.
Le golf de Ploemel est, a priori, éloigné, des considérations autour de l'accord de Paris signé pour réduire le réchauffement climatique. C'est pourtant là que planchaient hier élus, services des collectivités, acteurs institutionnels, associations et entreprises pour trouver des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et diminuer la dépendance énergétique du territoire d'Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta). La communauté de communes, via sa vice-présidente au développement durable et à la valorisation énergétique, Aurélie Rio, a pris à bras-le-corps les problèmes liés à la transition énergétique, grâce notamment à son plan climat lancé en 2015. Un diagnostic a déjà été effectué sur les sources de gaspillage et d'émission de gaz à effet de serre, en matière de consommation d'énergie. Sans surprise, les secteurs les plus énergivores sont celui des bâtiments ou des habitations et celui des transports. À eux seuls, ils totalisent 75 % des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire. L'importation de produits pétroliers sur le territoire d'Aqta, pour se chauffer ou se déplacer, représente un coût annuel de 173 M€.
Comment faire baisser la facture et en même temps moins polluer ?
Autour de quatre ateliers
C'était le sujet de quatre ateliers de travail, dont le dernier s'est tenu hier au golf de Ploemel. « Nous avons déjà engagé des actions », explique Aurélie Rio. « Notamment avec la Maison du logement et l'accompagnement pour des travaux d'isolation des maisons, ou encore avec la filière bois. En matière de transport, on travaille sur le Pôle d'échange multimodal, sur un schéma cyclable ou le développement de modes de cheminements doux ». Pour aller plus loin, les acteurs des ateliers ont dégagé des pistes, des idées, des actions qui pourront être mises en place jusqu'en 2030. En vrac, on citera l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics, le développement de l'hydrolien, la construction de bâtiments publics à énergie positive, le développement du tri sélectif, le développement du covoiturage, de flotte de vélos de services, de pedibus pour le transport scolaire, la modernisation de l'éclairage public... Et la liste est loin d'être exhaustive. « Toutes ces pistes seront restituées au printemps auprès des maires du territoire », explique Aurélie Rio. « Il nous faudra ensuite fixer des objectifs amitieux et réalistes. De combien voudra-t-on réduire la facture énergétique ? La dernière étape, sera la proposition du plan climat air énergie qui devrait être présentée en conseil communautaire en juin, ou septembre », conclut-elle. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/plan-climat-la-chasse-au-gaspi-est-ouverte-25-01-2017-11376034.php#IyPcxCmrT214VJAt.99
1 commentaire
Réunion au golf: rappelez moi combien coûte ce golf au contribuable? subvention de la communauté de communes (qui s'est substituée à la commune) subvention remboursable de la Région, fond donné par le député sur sa cagnotte parlementaire Sans parler que AQTA n'a pas été capable d'organiser la nouvelle mise en concurrence dans les temps .
On rejoint l'article précédent mais là ce n'est pas pour une association locale c'est pour subventionner une entreprise qui gère (elle ne possède pas) des centaines de golf en France.
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