Le "temps partiel" en Mairie ?
27/11/2016
A Auray, le "manque d'assiduité et de disponibilité" d'un adjoint est un motif de "retrait" !
Face à l'expérience "privée" de Michel Dumoulin, les propos de Roland le Sauce (Front de Gauche...) sont excessifs... parler de "lynchage public" à propos d'un manque de travail constaté, est bien dans la polémique classique de Mélenchon !
Cette constatation pourrait être exercée à Saint Pierre Quiberon à l'encontre de l'adjoint à l'urbanisme, qui pense "liquider" en 5 jours à Noël les réponses aux courriers recommandés, qui à ce jour n'ont pas de réponse...Avec le changement d'équipe municipale, l'exemplarité venant du "Haut" est une véritable "maladie contagieuse", qui entraine malheureusement des effets dans tous les compartiments de l'action municipale...
Le "manque" de travail est partagé par la plupart des membres du Conseil, le déroulement des Conseils en étant l'illustration la plus catastrophique. Aujourd'hui le compte-rendu du Conseil du 15 novembre n'est toujours pas publié sur le site Internet..., ni d'ailleurs les conventions AQTA sur la "compétence tourisme"...
Elisons une "nouvelle équipe", qui ait envie de "travailler" !
La mise à l’écart d’une élue à Auray provoque des remous
Ouest france du 25 novembre 2016
Le conseil municipal s’est prononcé mardi soir pour le retrait des fonctions d’adjointe de Valérie Rousseau. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité.
La polémique
Rare sont les conseils municipaux au ton si acerbe. Mardi soir, au Petit-Théâtre, les échanges ont en effet fusé entre minorité et majorité. En cause ? Le retrait des fonctions d’adjointe de l’une des élus de la majorité : Valérie Rousseau. Il lui est reproché son « manque d’assiduité et de disponibilité » . Le 9 novembre, cette dernière s’était déjà vu signifier le retrait de ses délégations développement durable et environnement par le maire UDI Jean Dumoulin. « En tant que maire, je suis responsable de la bonne marche de l’administration communale, a ainsi rappelé le premier magistrat de la commune. Le vote de ce soir a pour objet de la décharger de sa responsabilité d’adjointe pour nommer quelqu’un d’autre de la liste de Ronan Allain (1) . »
« La procédure est inhumaine »
Un vote qui n’a pas manqué de faire réagir l’opposition de gauche, Roland Le Sauce (FDG) en tête : « La procédure est inhumaine pour la personne et dangereuse pour notre démocratie. Le lynchage public des politiques n’est pas une démarche saine. Vous n’avez rien d’un despote, mais la ville n’a pas besoin d’un autocrate » , a-t-il ainsi attaqué, soulignant qu’il ne participerait pas, de fait, au vote. Pour lui, le différent devait se régler en interne - au sein de la majorité - et non « ici en conseil municipal. Je dis aussi que la mise en place d’un véritable statut de l’élu serait de nature à répondre aux problèmes posés, tels que vous les avez exposés. » De son côté, François Grenet n’a lui non plus pas apprécié la procédure, rappelant qu’il s’agissait sûrement d’une première dans l’histoire de la ville : « Que reprochez-vous à Mme Rousseau ? D’avoir une activité d’aide-soignante ? » a-t-il interrogé avant de demander un vote à bulletin secret. « Si ce n’est pas le cas, nous ne prendrons pas part au vote. » Les deux réactions virulentes n’ont pas manqué de faire réagir la majorité. Benoit Guyot, élu habituellement peu disert, s’est fendu d’un long plaidoyer : « Cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur » , reprenant au passage… la définition d’autocrate. « Autocrate, ce n’est pas possible car il s’agit là d’une décision collective. Lorsque l’on prend une décision aussi lourde de se présenter sur une liste électorale, je considère qu’il l’assume. On travaille quasiment tous. On a de jeunes mères de famille qui ont pris leur disposition. »
La minorité invitée à sortir de la salle
Un bon passage de témoin pour Aurélie Queijo, adjointe en charge de sport : « Étant mère de famille de deux enfants en bas âge, ayant 37 ans et travaillant sur Lorient, j’ai pris un 80 %. Le soir, si mon mari n’est pas disponible pour garder nos enfants, je fais appel à une nounou. Je m’engage à 100 % pour la ville et le bien-être de la population » , a-t-elle ainsi taclé. « En tant qu’élu, on a un devoir : le premier, c’est d’être assidu » , a ajouté Jean Dumoulin, rappelant que s’agissant du vote, il s’agissait de la loi. « C’est l’aspect humain que je ne trouve pas sain » , a réitéré Roland Le Sauce. Le vote à bulletin secret n’ayant pas réuni le tiers de voix nécessaire à sa mise en place, le vote à main levée a été décidé. N’y prenant donc pas part, la minorité a été invitée à sortir de la salle et c’est devant des sièges vides que la majorité a voté. Résultat : 21 pour et 4 absentions (la liste de Ronan Allain). Valérie Rousseau n’est donc plus adjointe. Sa photo a d’ailleurs d’ores et déjà disparu de la liste des adjoints sur le site de la mairie.
Stéphanie HANCQ.
(1) En 2014, Valérie Rousseau faisait partie de la liste de Ronan Allain, qui a fusionné avec celle emmenée par Jean Dumoulin, élu maire.
4 commentaires
5 jours par semaine à Nantes
+
une incapacité à travailler en équipe
+
un égo surdimensionné
+
un petit poil dans la main
Et voila le résultat.
Elisons une "nouvelle équipe", qui ait envie de "travailler" !
D'accord!
Ce que faisait la précédente, ne t'en déplaise!
Pas toujours dans l'intérêt général !
Parfois quand même?
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