Presqu'île, la fibre déployée après 2018...
22/11/2016
Megalis avoue son impuissance à mettre en œuvre le Plan Breton de la Fibre !
Saint Pierre Quiberon doit recevoir bientôt le prix du "meilleur site internet" des moins de 5000...qui n'a pas été étendu au "meilleur panneau lumineux" de la planète !
Aujourd'hui la "montée du Numérique", face à l'informatique de papa, s'opère par les "terminaux téléphoniques", achetés par les particuliers...le rôle d'une commune est donc de faciliter la communication à travers ce moyen "dominant". Aujourd'hui avec une 2G défaillante et deux mats mal placés, une lutte avec les opérateurs peu coopérants (SFR et Bouygues), 80% du territoire de la commune de Saint Pierre est une "zone blanche de radio-communication" !
Quant à la fibre, qui permettrait de pallier ces insuffisances à travers le WiFi des "internet Boxes", le Plan Breton décale à nouveau le "fibrage" de nos communes après 2018 !
C'est dire que nos élus méritent dès maintenant le "bonnet d'âne numérique" de Bretagne !
Le site internet de la ville de Saint Pierre nominé à Cannes
Ouest France du 20 novembre 2016
Le site internet de la ville de Saint-Pierre-Quiberon, (saintpierrequiberon.fr) figure parmi les nominés des trophées de la communication 2016, qui se tiendra à Cannes, le 26 novembre prochain.
Depuis 15 ans, les trophées de la communication sont ouverts à tous. Service public ou secteur privé, de la petite entreprise au grand groupe, artisanat ou monde associatif, sphère culturelle ou monde industriel, du site internet corporate au site d'e-commerce.
Trente-deux catégories permettent de récompenser les meilleures actions de communication et les meilleurs communicants du service public et du monde de l'entreprise.
Le site de la ville de Saint-Pierre-Quiberon, figure parmi les nominés de la catégorie « meilleur site internet des mairies de moins de 5 000 habitants ». Durant la cérémonie, c'est l'éditeur de site internet Creasit, qui représentera la ville. L'interface saintpierrequiberon.fr enregistre déjà plus de 57 700 visites d'internautes cette année.
Dailyled donne vie aux écrans publicitaires
Ouest France du 21 novembre 2016
V@nnes éco. Créée en 2013, la société vannetaise Dailyled pilote les écrans publicitaires que l’on retrouve dans les commerces morbihannais.
Entretien
Édouard Riche, directeur de Dailyled
Comment est né Dailyled ?
Dailyled a été créée en 2013 sous forme de régie publicitaire sur écran vidéo. Je l’ai reprise en 2014 pour développer un logiciel d’affichage dynamique. Depuis, nous sommes devenus un éditeur de logiciel qui fournit des écrans publicitaires clés en main dans toute la France.
L’affichage dynamique, c’est quoi ?
Ce sont les écrans que l’on retrouve dans les salles d’attentes, halls de grandes surfaces, vitrines d’agences immobilières etc. Tous les endroits où les gens patientent et deviennent ainsi captifs ont un message que nous allons y diffuser. Concrètement, il s’agit d’un écran équipé d’un player connecté en wifi. Il va diffuser une boucle de clips qui peut être modifiée à tout instant sur internet par l’intermédiaire du logiciel que nous avons mis au point. Nous fournissons les écrans et leurs contenus.
Pourquoi vos écrans sont-ils verticaux et non horizontaux ?
C’est pour nous démarquer de tous les écrans TV. L’affichage horizontal, c’est l’affiche, les gens s’attendent à un message publicitaire.
Comment alimentez-vous vos écrans ?
Certains de nos clients nous fournissent les contenus à diffuser, d’autres seulement les éléments que mon équipe d’infographistes va mettre en forme au format de clips. Notre logiciel va ensuite les enchaîner pour faire des boucles dans lesquelles nous allons aussi incorporer d’autres informations comme la météo ou des résultats sportifs. Tout se fait de façon automatique et peut-être modifié à tout instant. Nos clients achètent les écrans et paient un abonnement pour avoir accès au logiciel et à la création illimitée de clips.
Combien d’écrans gérez-vous aujourd’hui ?
Nous avons installé 400 écrans dans toute la France, dont 124 dans le Morbihan. Avec une originalité pour notre département, nos clients peuvent partager leurs infos sur les écrans installés dans d’autres enseignes en étant « amis » comme sur les réseaux sociaux. Un salon de coiffure et un supermarché peuvent ainsi choisir de partager gratuitement leurs annonces sur leurs écrans respectifs, mais pas deux enseignes concurrentes…
Quels sont vos objectifs pour 2017 ?
Nous allons sortir la version 3 de notre logiciel et doubler notre chiffre d’affaires comme nous le faisons chaque année depuis 2014. Nous travaillons aussi sur les écrans tactiles.
Recueilli par Olivier CLÉRO.
Contact :
Très haut débit, dans les temps, en Bretagne ?
Télégramme du 22 novembre 2016
250.000 prises tirées jusque dans les foyers bretons d'ici à 2018. La fibre optique tisse sa toile, et sans retard, selon Mégalis Bretagne, qui renvoie la Cour des comptes à ses études.
On ne peut pas dire que le dernier passage de la Chambre régionale des comptes chez Mégalis Bretagne, en 2015, ait laissé un très bon souvenir au syndicat mixte. En juillet dernier, suite à cette visite, la chambre publiait son rapport qui pointait du doigt un retard dans le programme Bretagne très haut débit. Vaste chantier de 2 milliards d'euros financés aux trois quarts par les collectivités bretonnes et prévoyant d'installer la fibre optique dans toutes les communes d'ici à 2030. Soit un total d'1,2 million de prises qui viendront s'ajouter à toutes celles tirées par les opérateurs privés dans les grandes villes.
« L'eau et l'électricité, ça a été long »
Rapport injuste confient, quelques mois plus tard, les représentants de Mégalis Bretagne. « La Cour des comptes a jugé, en 2015, quelque chose qu'on n'avait pas encore lancé », souligne aujourd'hui Gwenegan Bui, vice-président de Megalis Bretagne. « Quelque part, elle nous a reproché d'être trop prudents », complète Hervé Le Norcy, directeur général. Et les deux hommes de rappeler l'ampleur de la tâche. « C'est l'un des projets d'infrastructures les plus grands de France, voire d'Europe, souligne Gwenegan Bui. Quand l'eau et l'électricité ont été implantées, ça a été long. »
Problème de l'élagage
Bien sûr, Megalis Bretagne ne masque pas les problèmes rencontrés au démarrage. « On a découvert des difficultés d'ordre technico-administratives, confirme Hervé Le Norcy. Mais c'est logique quand on a un projet aussi ambitieux ». Des problèmes souvent terre à terre. « Le premier, c'est l'élagage. Personne n'avait vu ça ». Car contrairement à ce que l'on pourrait penser, la fibre optique n'est pas toujours enterrée. Et pour la faire passer en aérien, il faut couper des arbres. « Retrouver le propriétaire peut parfois prendre du temps. On a aussi les cas où la fibre passe sur des propriétés classées. Vous ajoutez à cela un code de l'environnement qui s'est étoffé, vous comprenez l'ampleur de la tâche. Mais on a respecté le calendrier », assure le directeur général. « On est dans les temps », ajoute Gwenegan Bui. Pour la première phase, qui doit s'achever en 2018, 250.000 prises doivent être tirées. 32 zones ont été définies. Prochaine étape, qui doit mener jusqu'à 2023, 400.000 nouvelles prises. « Dans les six mois qui viennent, les intercommunalités devront définir les zones », annonce l'élu régional. Avec toute la pression que l'on peut imaginer autour de ce choix. Tous les maires espèrent, en effet, répondre favorablement aux attentes de leurs administrés, pressés d'accéder à de nouveaux services grâce à la fibre.
Très cher abonnement ?
Autre point de vigilance du côté de Mégalis Bretagne : le prix de l'abonnement proposé aux Bretons par les fournisseurs d'accès. Tarif qui pourrait flamber en raison d'une position monopolistique. C'est Orange qui organise le chantier de la fibre en Bretagne, signature d'une délégation de service public avec Mégalis oblige. Mais une fois celle-ci tirée, tous les acteurs du marché peuvent évidemment proposer leurs services. En auront-ils l'envie et, surtout, la capacité ? Car c'est un investissement lourd. Mégalis émet des doutes. Chez SFR, c'est pour le moment silence radio. Plus tourné vers le fixe que le mobile, Bouygues a peu de chances d'être présent. Quand à Free, l'opérateur a plutôt pour habitude d'attendre. De quoi laisser le champ libre à Orange, qui pourrait alors imposer ses tarifs. À suivre.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/tres-haut-debit-dans-les-temps-22-11-2016-11300953.php#PplOWO5ttDmXymV9.99
1 commentaire
Admirons tous la photo du Grand Timonier déplumé, décoiffé, hilare et replet indiquant le chemin vers un avenir radieux aux populations ébahies
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