AQTA, la tarification incitative ?
03/11/2016
Pour des raisons électorales, AQTA manque de "courage" !
"Zero Waste" se plaint à juste titre de l'immobilisme d'AQTA sur la question des déchets...Valoriser les déchets est une politique, qui atteint aujourd'hui ses limites (égalité pour tous ? le "gaspilleur" est récompensé). Inciter à réduire ses déchets est porteur de sérieuses économies dans ce domaine (compostage effectif, achat en grand contenant, réutilisation des emballages...).
La tarification incitative est à cet égard une "mise en tension" des comportements paresseux ! Le détournement des "bio-déchets" peut aussi réduire le volume des ordures ménagères...
"Courage AQTA" ! L'incinérateur de Plouharnel fonctionne toujours !
Déchets, le coup de colère d’une association
Ouest France du 2 novembre 2016
L’association Courage Aqta, qui changé son nom pour Zero waste pays d’Aqta, reproche à l’intercommunalité le manque de concertation concernant le nouveau schéma sur les déchets.
La polémique Changement de nom
Lors de son assemblée générale, le collectif a changé de nom. Désormais il s’appellera « Zero Waste Pays d’Auray ». Zero waste (gaspillage en anglais) pour zéro déchet, zéro gaspillage.
Un mouvement international
« Il s’ inscrit ouvertement dans le vaste mouvement international qui veut aller plus loin que la simple intégration du recyclage dans la gestion de nos déchets » , explique le mouvement dans un communiqué. Son objectif ? Produire moins de déchets et de gérer l’existant autrement que par l’incinération et l’enfouissement. Le collectif souhaite également devenir un acteur reconnu pour débattre des orientations que les collectivités locales et régionales doivent prendre pour établir les plans de prévention et de gestion des déchets.
Déception
« Au niveau local, la déception est grande car le collectif devait être associé à l’ étude confiée à Naldeo par l ’ intercommunalité Aqta. Après trois invitations à assister à la commission environnement, nous constatons que nous sommes réduits à faire de la figuration, sans aucun réel dialogue ni partage d’ idées. Pour tout dire, nous ne nous sentons nullement associés car Il n ’ y a ni débat, ni analyse sérieuse des chiffres et des bilans » ,expliquent les membres de Zero waste qui regrettent qu’aucun document n’ait été remis au préalable, que cela soit aux élus ou aux représentants du collectif.
Priorités divergentes
« Nous nous alarmons qu’ au travers des chiffres, trop souvent estimés, les orientations aient une tendance à aller en priorité à la valorisation des déchets et non pas en priorité à une réduction conséquente des déchets. » Le groupe pointe entre autres le tourisme : « Nous regrettons qu’il soit perçu comme une population qui génère beaucoup trop de déchets et ne soit pas assez respectueuse des consignes de tri. » Le collectif Zero waste pays d’Auray partage les conclusions de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) : « Les collectivités particulièrement performantes sont celles qui ont instauré la tarification incitative et qui ont mis en œuvre des stratégies de détournement des biodéchets habituellement collectés avec les ordures ménagères résiduelles. » .
1 commentaire
une solution : ne plus consommer... ne plus rien acheter. cultiver son jardin, planter ses arbres fruitiers , elever poules et lapins et ne consommer que ses propres productions... ce sera un plus pour la planète!
pour la lumière une lampe à huile de noix ou de poisson ou des chandelles de graisse de porc ou de boeuf.. retour au XVeme siècle...
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