Le concept de "voiture autonome" met à la "poubelle" SCOT, PLU'S et Tire-bouchon...
22/10/2016
Les Etats Unis, loin de la Bretagne, vont secouer les "vieilles traditions" de la vie presqu'îlienne...
L'Insee met à mal le nouveau PLU de Saint Pierre Quiberon (dont les statistiques reprises sont celles du précédent PLU, années avant 2010 !) et révèle, que les trajets Domicile-travail s'allongent chaque année (concept encore plus vrai ici, puisque la presqu'île, sans emploi ou presque, fait 15 kilomètres de longueur !).
Les "navetteurs", concentrés sur quelques créneaux horaires, connaissent déjà la saturation à Plouharnel, à Penthièvre, à Kerhostin et dans la traversée de Saint Pierre Quiberon... lorsque des travaux bloquent une file (comme au Bégo il y a peu !) le trajet s'allonge de 15 minutes environ !
Et facteur de blocage : plus de 9 "navetteurs" sur 10 privilégient la voiture ! en général pour des raisons de rapidité, confort et liberté... les artisans, eux, transportent également leur outil de travail !
Le SCOT du Pays d'Auray, les décisions "politiques" d'AQTA sont en retard d'une guerre... en axant leurs investissements sur le rail : gare multimodale à Brech, Tire-bouchon "saisonnier", plateforme multimodale à Saint Pierre (on croit rêver !), renforcement des 3 passages à niveau stupides en hiver.
Les américains, à la mode en ce moment, avancent rapidement sur la mise en action de la voiture "autonome" ! Tesla propose ainsi son modèle 3 à 32 000 euros, qui sera équipé "autonome" et qui est "électrique" !
Reste bien entendu à aménager "correctement" le réseau routier de la presqu'île... ce que préparent activement AQTA (Philippe Le Ray), le Département du Morbihan (Gérard Pierre), les Maires (Laurence Le Duvéhat) et les autres...
Nos "politiques" locaux ont beaucoup de mal à aider efficacement les "navetteurs" !
Domicile-travail, de longs trajets en Bretagne
Télégramme du 22 octobre 2016
Se rendre au travail tous les jours ou presque : pour un nombre grandissant de Bretons, le trajet a tendance à s'allonger, les distances de 15 km (voire plus) concernent de plus en plus d'actifs. C'est ce qui ressort d'une étude publiée par l'Insee.
L'Insee leur a donné un nom : les navetteurs. Plus banalement, il s'agit de ces actifs occupés qui ne travaillent pas dans leur commune de résidence. Et l'antenne régionale de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est formelle : de toutes les régions métropolitaines, c'est en Bretagne où, parmi les personnes ayant un emploi, la part de ces navetteurs a le plus augmenté entre 1999 et 2013 (+ 9,2 %). Avec 64 % de navetteurs, la Bretagne se situe aujourd'hui au 8e rang des treize nouvelles régions. Ce trajet boulot-dodo a de plus tendance à s'allonger. En 2013, la moitié des 815.000 navetteurs recensés au plan régional parcourait plus de 15 km pour se rendre à son travail, soit une augmentation de 1,7 km de la distance moyenne de ce trajet, par rapport à 1999. Et la part de ceux qui effectuent des trajets entre 20 et 50 kilomètres s'est accrue de 5,8 % entre 1999 et 2012. À l'inverse, sur cette même période, le nombre d'actifs devant faire moins de 10 km a diminué (5,2 %). Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette évolution marquée. L'Insee indique qu'« à elle seule, l'aire urbaine de Rennes concentre près du quart des navetteurs de la région ». Et on peut supposer que le nouveau statut de métropole de la capitale régionale ne fera qu'accroître ce phénomène.
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Pour l'Insee, « la recherche d'un logement plus spacieux », « le souhait d'accéder à la propriété », peuvent également expliquer ces constats. La hausse du prix du foncier sur le littoral breton qui favorise l'habitat secondaire au détriment du logement des actifs, en est également une explication. Et on peut parier que les effets de la crise qui frappe durement l'agroalimentaire breton depuis 2012, ne feront qu'accroître ce rallongement des trajets domicile-travail, dans la prochaine étude statistique sur ce thème. Autre constatation, toutes les catégories professionnelles sont concernées par ce phénomène. Avec des variantes. Si c'est chez les ouvriers (73 %) et les professions intermédiaires (72 %) qu'on trouve les plus fortes proportions de navetteurs, ce sont les cadres et les professions intellectuelles supérieures qui parcourent les plus longues distances (plus de 17 km pour la moitié d'entre eux).
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Tous ou presque en auto !
Comment effectuent-ils ces voyages du labeur quotidien ? « Plus de neuf navetteurs bretons sur dix privilégient la voiture », observe l'Insee. Ils sont 92,6 % à prendre le volant, une proportion légèrement supérieure à la moyenne française (90 %), relève encore l'institut. Un fait qui peut s'expliquer par la vétusté ou l'abandon pur et simple de certaines lignes ferroviaires (Brest/Quimper ; Saint-Brieuc/Loudéac...). Lorsque l'offre est adaptée à la demande (Brest/Landerneau par exemple), tant au niveau des temps de trajet que des horaires, les navetteurs étudient cette alternative à l'auto-boulot-dodo qui est certes privilégiée, autre particularité bretonne, par la densité et la gratuité des voies express. Dernier fait notable : en 2013, les hommes travaillaient plus souvent que les femmes hors de leur commune de résidence avec, de plus, des trajets domicile-travail plus longs (plus de 15,9 km pour 50 % d'entre eux). L'Insee observe que cet écart entre les hommes et les femmes s'est réduit entre 1999 et 2013.
© Le Télégramme
Autonomie de série pour les voitures Tesla
LE MONDE ECONOMIE du 20 octobre 2016
Éric Béziat
L’arrivée effective de ces véhicules surles routes exigera des adaptations législatives.
On attendait un nouveau modèle de voiture, un « redesign » intérieur ou un projet de camion. Mercredi 19 octobre, l’annonce d’Elon Musk, patron-fondateur de Tesla, le constructeur californien de voitures électriques en aura surpris plus d’un. Il s’agissait de proclamer que « toutes les voitures que fabrique Tesla auront les équipements matériels nécessaires pour être totalement autonomes ». Cette mise à niveau générale (matérielle et non logicielle) pour permettre la conduite sans chauffeur inclut la Model 3, la future « petite » Tesla à 35 000 dollars (31 900 euros).
Le marché automobile accélère sa révolution
Dorénavant, les voitures sortiront de l’usine de Fremont, en Californie, équipées de huit caméras (au lieu d’une), pour permettre une vision à 360 degrés autour de la voiture. Ce dispositif sera complété par un bouclier sensoriel de 15 capteurs à ultrason de nouvelle génération. La voiture disposera à l’avant d’un radar de longue portée et de grande capacité. M. Musk a aussi évoqué une puissance multipliée par 40 pour les équipements informatiques embarqués, qu’il a comparés à « un superordinateur dans la voiture ».
« Cela va prendre du temps »
En réalité, cette nouvelle Tesla ne sera autonome que potentiellement. « Cela va nous prendre du temps pour une validation complète du logiciel et pour obtenir l’autorisation des régulateurs », a reconnu Elon Musk. En fait, dans l’immédiat, en raison du temps nécessaire pour calibrer les nouveaux capteurs, les nouvelles voitures auront temporairement moins de capacités que celles disposant de l’Autopilot actuel. Il leur manquera même des options de base comme le freinage automatique d’urgence, l’avertisseur de collision, le maintien dans une file et le régulateur de vitesse adaptatif. Elon Musk promet toutefois que les nouvelles Tesla arriveront au niveau des anciennes « probablement en décembre, peut-être d’ici deux à trois mois ».
Tesla : ne pas (encore) lâcher le volant
Malgré ces bémols, Tesla frappe à nouveau les esprits avec cette annonce. Le groupe semble dès aujourd’hui capable de proposer à la vente ce qu’aucun autre industriel classique n’est en mesure d’offrir : une voiture si ce n’est concrètement autonome, du moins capable de le devenir très vite sans avoir à changer de modèle. La plupart des constructeurs auto mais aussi Google et Uber travaillent sur les voitures sans chauffeur. Beaucoup de ces acteurs envisagent leur utilisation dans le cadre de services à la demande (taxi, covoiturage, voitures partagées). Mais ce nouveau graal automobile ne paraissait pas à portée de main avant quatre ou cinq ans. L’été dernier, Ford et BMW avaient promis de produire très vite des véhicules sans conducteur… en 2021.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/10/20/autonomie-de-serie-pour-les-voitures-tesla_5017298_3234.html#tOfkZFVPsJLXckYZ.99
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