La "transition énergétique" pour les nuls...
07/09/2016
La "maladie verte" gagne du terrain sur les îles du Ponant !
Déjà, protégées souvent de la "sur-circulation automobile", les îles souhaitent leur indépendance énergétique !
Les projets, les plus "dézingués", sortent des tiroirs, quelque soit le coût... ils se heurtent à l'éternelle question du "stockage" de l'énergie (notamment électrique), qui est résolu dans un pays comme la France, par l'interconnexion des réseaux et une régulation de l'offre en fonction de la demande (nucléaire, hydro-électrique, gaz et charbon...).
Le "Robinson" est seul sur son île ! Il ne veut pas prendre sa douche à midi, s'il y a du soleil...ni boire son café, lorsqu'il fait jour. Les hydroliennes, sensibles à la marée, ajouteraient une troisième composante énergétique, avec un alternat, qui se moque du soleil, mais non de la Lune !
Consommer immédiatement, ou "stocker" ? pas évident, quand on sait que le passage de l'un à l'autre coûte entre 20 et 40% de "pertes" dans le processus !
Le coût de "l'indépendance", c'est 3 fois le coût d'une énergie "importée" et même beaucoup plus, si le stockage est implanté !
Énergies vertes, les îles visent le 100 %
Télégramme du 7 septembre 2016
Stéphane Jezequel
Molène (29). Le téléphone marche au soleil
La production énergétique sur les îles non reliées par câble au continent ? Une incongruité écologique ! Un kilowattheure produit à l'aide des centrales à gazole est 13 fois plus impactant. Mais à Ouessant, Molène et Sein, on a décidé de passer à l'action.
Ces trois îles du Ponant se sont fixées pour objectif de réduire leur consommation électrique et de dépendre à 100 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. L'enjeu est de taille sur des territoires qui ne disposent toujours pas de câble électrique relié au continent. Diminuer les quantités de carburant acheminées par bateau est également un enjeu affiché par ces collectivités depuis des années. Panneaux solaires, éoliennes à terre comme sur mer, hydroliennes... Les îles visent un bouquet complémentaire pour atteindre le Graal d'une indépendance énergétique décarbonée, sans les inconvénients des fluctuations de production.
Des batteries et des poules
Reste également à régler la dispendieuse question du stockage de l'énergie pour faire face aux besoins des îles à la fréquentation contrastée. « On va jusqu'à imaginer des machines à laver calées sur les horaires de marée, pour fonctionner au pic de rendement de l'hydrolienne », s'amuse Denis Palluel, le maire d'Ouessant. Dans le panel de mesures proposées, l'achat groupé de poulaillers et de poules (2 à 4 par foyer) afin de diminuer la part de biodéchets à évacuer (150 kg par poule, par an).
Ampoules distribuées en mairie
Les membres de l'association « Iles du Ponant » ont également décidé de jouer sur la diminution de la consommation électrique. Pas toujours évidente en été avec la vague d'estivants (entre 5 à 10 fois la population habituelle) et en hiver, avec les besoins de chauffage, particulièrement sur des îles où la solution électrique est largement plébiscitée. L'ambitieux programme s'appuie sur les projets d'hydroliennes et d'éoliennes encore loin d'alimenter concrètement les réseaux. Mais il s'applique d'ores et déjà sur le terrain en équipant les foyers d'ampoules à basse consommation et en aidant au remplacement des vieux frigos ou congélateurs. Illustration hier chez les Caraven, dans le bourg de Molène. « Donnez-moi sept ampoules conventionnelles, je vous les remplace par sept leds à très faible consommation (85 % de moins) ! ». 7.000 ampoules sont ainsi mises à disposition par EDF à la mairie d'Ouessant, 1.500 à celle de Molène. « Nous sommes à un véritable tournant dans les mentalités », estime le maire de Molène, Daniel Masson. On sent des habitants prêts à faire des efforts, à diminuer tous azimuts leur empreinte carbone ».
Cabanes de goémoniers
Autre illustration, toujours à Molène, avec le projet de réhabilitation des cabanes de goémoniers sur l'île de Ledenez, face au port. Des panneaux solaires viendront alimenter la cabane technique et les deux cabanes de couchage pour 20 randonneurs au total (lancement au printemps prochain). Mais le chemin est encore long avant de se passer de toutes énergies fossiles. L'éolienne géante de l'Ile de Sein est prête mais les blocages persistent. Certains services administratifs, à l'image des Bâtiments de France, s'opposent encore au projet », déplore le maire Dominique Salvert. Vœux pieux, poudre aux yeux ou véritable objectif tenable pour 2030 ? C'est qu'il faudra en dépenser de l'énergie pour bouger les lignes et imposer une complète transition énergétique.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/energies-vertes-les-iles-visent-le-100-07-09-2016-11207359.php#ojWBgPPMdXfmDZbf.99
Les îles visent la transition énergétique
Ouest France du 7 septembre 2016
Trois îles du Finistère espèrent, d’ici 2030, être alimentées à 100 % en énergies renouvelables.
« C’est le jour et la nuit », souffle Michèle. Depuis près d’un an cette Molénaise chauffe sa maison au toit d’ardoise « uniquement » grâce à un poêle à bois. L’appareil a été financé aux deux tiers via un programme d’intérêt général mené par l’Association des îles du Ponant (AIP). Son directeur, Denis Bredin, promet de faire des îles de véritables « ambassadrices » de la transition énergétique. Molène, Ouessant et Sein bénéficient depuis hier du projet Boucle énergétique locale. L’objectif : « remplacer le fioul par des énergies renouvelables, à 50 % d’ici 2023, à 100 %, d’ici 2030 ». « Dans un premier temps, cela passe par l’installation de panneaux solaires, de générateurs photovoltaïques, et de bornes de recharge, pour véhicules électriques, alimentées à 100 % en énergies renouvelables », décrit Denis Bredin. « Sept ampoules Led par foyer seront distribuées, d’ici deux mois », complète Sophie Ducharme, d’EDF. Le programme prévoit également le développement du « smart grid », ces nouvelles technologies permettant la communication entre appareils producteurs et consommateurs, « donc la régulation de la production, comme le font les compteurs Linky ». Avant d’atteindre l’autonomie complète, « il faudra nettement développer les lieux de stockage des énergies renouvelables, sur les îles », prévient Denis Bredin.
Pauline STEFANINI.
Élie Semoun rembourse le trou du cul du monde
Le Figaro du 6 septembre 2016
L'humoriste de 52 ans n'a pas respecté les termes de son contrat lors d'un festival normand dans lequel il se produisait. Les organisateurs ont porté l'affaire devant les tribunaux et obtenu que l'humoriste restitue une partie de son cachet.
Pour la soirée de clôture des Andain'ries, un festival d'humour de Bagnoles-de-l'Orne (Normandie), les organisateurs ont vu grand. Très grand même, en s'offrant Élie Semoun comme tête d'affiche. Ce dernier doit assurer le spectacle pendant 1h30. Oui, mais voilà, du côté du comédien, l'envie ne semble pas vraiment y être…
Tout juste revenu de Tahiti, l'humoriste aurait eu une attitude désinvolte, voire «méprisante» selon les organisateurs. Peu concerné dès le départ, il avait confessé ce manque d'entrain sur Twitter. Dans une vidéo, supprimée depuis, il affirmait ainsi être dans le «trou du cul du monde». Les habitants du bocage normand n'ont guère apprécié cette sortie. «C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. En voyant cette vidéo, je me suis demandé dans quel état d'esprit il était venu chez nous. Mais il n'a surtout pas rempli le contrat», raconte Serge Bretel, organisateur de l'événement au quotidien Ouest France.
Le spectacle tourne au fiasco. Élie Semoun écourte alors sa prestation de vingt minutes, révèle Ouest France. L'humoriste confiera plus tard, toujours à nos confrères de Ouest France, qu'il a vécu à Bagnoles-de-l'Orne l'une des «pires soirées de sa vie».
L'association qui gère le festival a décidé en tout cas de ne pas en rester là et de laver cet affront devant la justice. Le tribunal d'instance vient de lui donner raison. Verdict? Chaque minute manquante a dû être remboursée par Blackline, la société de production d'Élie Semoun. Et ce, au centime près. Le prix à payer pour un moment de mépris envers le Bocage normand.
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