"Les gens veulent comprendre" ! : Les Secrets de Saint Pierre

A Saint Pierre Quiberon, les élus ne communiquent pas sur le PLU ! Le site, dédié, est muet depuis trois mois ! L'adjoint à l'urbanisme a pris ses vacances en musique !

L'enquête publique sur le PLU est la phase finale du processus administratif ! Ici, même si les 3 réunions publiques se sont tenues en format "réduit", sans véritable discussion, le travail de nos élus est d'une grande pauvreté (si l'on compare avec le travail chez notre voisine, Quiberon, qui publie encore sur son site l'intégralité des travaux, aboutis en 2014 !)

Disons même, que deux PLU's, empilés depuis 2014, ne valent absolument pas le travail fait à Quiberon ! Plus de 6 années de travail (le dernier est une copie conforme du premier) pour un PADD en 10 pages, une absence de travail sur les zones humides (qui passeraient officiellement à la trappe, selon JYL !), un compte-rendu de la réunion du 11 août, encore en élaboration dans le cabinet du DGS, des règlements en attente de publication, des cartes de zonage très approximatives avec des sigles, qui ne sont pas ceux de la commune voisine...

Un travail, qui a coûté combien en impôts locaux supplémentaires ?

Adjoint à l'urbanisme de Saint Pierre Quiberon, démission !

Plu de Locoal Mendon, dernière ligne droite pour l'enquête

Télégramme du 29 août 2016

Jean-Paul Boleat, commissaire enquêteur : « Il y a beaucoup de déceptions, mais les gens veulent comprendre ».

Samedi matin, encore, la permanence du commissaire enquêteur pour le Plan local d'urbanisme (Plu) a été prise d'assaut : des personnes attendaient avant l'ouverture de la mairie et une quarantaine ont été reçues entre 9 h et 12 h 30. La prochaine et dernière permanence aura lieu le lundi 5 septembre, de 14 h à 17 h, pour conclure cette enquête. Rencontre avec Jean-Paul Boleat, le commissaire enquêteur.

Comment se déroule cette enquête publique ?

Elle se déroule dans une ambiance sereine, mais il y a beaucoup de déceptions : beaucoup de personnes sont surprises par la perte de la constructibilité de leurs terrains. Les gens veulent comprendre. Moi, je suis neutre : mon rôle est de leur expliquer le droit et la loi, d'enregistrer leurs doléances, voire de les aider à les exprimer.

L'enquête publique a été prolongée par le maire suivant votre demande. Quelle en était la motivation ?

J'ai demandé cette prolongation par rapport à l'affluence que j'ai constatée. En terminant le 18 août, je n'aurais pas pu recevoir tout le monde. Je reçois les gens individuellement et je passe le temps nécessaire avec eux.

Dans l'ensemble, de quelle nature sont les doléances que vous recevez ?

Elles concernent la constructibilité de parcelles qui l'étaient autrefois et ne le sont plus, mais aussi les extensions de constructions et le changement de destination d'anciens bâtiments agricoles. Le Plu en a identifié 132 susceptibles de changer de destination : c'est un nombre conséquent.

Comment voyez-vous cette enquête publique par rapport à celles menées sur d'autres communes ?

Quelle que soit la commune, une enquête publique pour un PLU est toujours mobilisatrice. Sur le littoral, comme ici à Locoal-Mendon, les communes sont très contraintes par la superposition de la loi Littoral et la loi Alur et ses interprétations. Et ici, on part d'un POS (Plan d'occupation des sols) ancien, qui n'avait pas intégré le Grenelle II. C'est donc plus compliqué.

L'enquête se referme le 5 septembre, mais votre mission ne s'arrête pas là ?

À partir de la fin de l'enquête, j'aurai un mois pour rédiger mon rapport.

Pratique

Les documents du Plu soumis à enquête publique sont consultables tous les jours en mairie et sur le site locoalmendon.fr. Dernière permanence du commissaire enquêteur le 5 septembre de 14 h à 17 h.

"Les gens veulent comprendre" !

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