Philippe Le Ray "à l'écurie" ! Carnac et Auray montent au créneau...
26/03/2016
Les mensonges de présentation du budget 2016 d'AQTA...
L'habit ne fait pas le moine ! chez AQTA, on avale de moins en moins "les lézards" dans le potage !
C'est pourquoi le budget 2016, nettement moins lisse que le crane de son Président, est contesté, notamment sur les charges de personnel, qui augmentent de 7% en 2016, alors que les recettes de l'Interco fléchissent en même temps.
Olivier Lepick, son futur challenger lors des prochaines élections législatives de 2017, lui fait mordre la poussière, en insistant sur le rapprochement "inquiétant" de la courbe des dépenses et de celle des recettes !
La "bronca" du mois d'août 2015 est aujourd'hui "sous la table", réunissant les poids lourds d'Auray et de Carnac ! Quiberon, avec Bernard Hilliet, est aux abonnés absents !
Dans le débat, aucun mot sur l'avenir du Grand Site Dunaire, Gâvres-Quiberon, qui se débat dans les difficultés financières, puisque le soutien financier du Département du Morbihan est retiré au 1er janvier prochain !
Alors "embaucher 22 agents supplémentaires", ce n'est certainement pas transformer AQTA en "outil exemplaire de productivité"... c'est au contraire préparer une hausse des impôts locaux en 2017 après les élections législatives !
Le "cumul" des mandats est ici comme ailleurs une véritable catastrophe !
Aqta, vote du budget 2016, des débats disputés
Télégramme du 26 mars 2016
Pierre Guyon
Philippe Le Ray, président d'Aqta, entouré des vice-présidents.
Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) s'est réunie hier à la salle des Astéries de Belz pour voter un budget discuté lors du débat d'orientation budgétaire le 12 février dernier. Le résultat 2015 excédentaire (+ 10,4 millions d'euros) n'a pas masqué les réticences de certains élus issus, en grande partie, de la majorité d'Auray.
Philippe Le Ray, président d'Aqta, a ouvert la séance du conseil communautaire, sans bouder son plaisir de faire apparaître l'excédent net consolidé de 10,4 millions d'euros en 2015. « La situation financière est saine », a-t-il débuté. Le vote du budget représente toujours un cap important, d'autant plus pour une jeune collectivité comme Aqta : interdiction de se tromper et de ralentir l'élan pris depuis trois ans. Rapporteur du budget, Dominique Riguidel le qualifie « d'ambitieux, mais sérieux, sans forcément avoir recours aux ressources extérieures ».
Des taux d'impositions inchangés
Bonne nouvelle, malgré un contexte économique difficile (la dotation globale de financement baisse de 700.000 €). L'exécutif de la communauté de communes a décidé de reconduire à l'identique les taux d'impositions votés en 2015 : taxe d'habitation (8,85 %), taxe sur le foncier bâti (0,337 %), taxe sur le foncier non bâti (2,16 %) et contribution foncière des entreprises (20,73 %), ainsi que la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
Une eau de bonne qualité, toujours une priorité
Le vice-président en charge des finances a détaillé le budget, discuté lors du débat d'orientation budgétaire le 12 février dernier. « D'un montant de 106 M€ (NDLR : 108,5 en 2015), il vise à entériner (...) la stratégie de la collectivité et à affirmer son rythme de croisière ».
La qualité de l'eau occupe toujours une part très importante de l'investissement d'Aqta, d'un montant de 9,2 M€ qui se décomposent ainsi : 5,6 M€ de travaux de réhabilitation, d'extension, de modification des réseaux et de l'adaptation des stations d'épuration. Les travaux de réhabilitation et d'extension du service d'eau potable se chiffrent à 2,8 M€. Autres dépenses liées à cette thématique : la participation aux syndicats mixtes en charge de la qualité de l'eau (300.000 €), les études d'assainissement à Auray, Locoal-Mendon, Landaul et Landévant (250.000 €) et la mise en oeuvre de la compétence réhabilitation des assainissements non-collectifs (250.000 €).
« Nous continuons à avoir une vraie force d'investir, rappelle Philippe Le Ray.
L'eau, il ne faut pas lésiner sur les moyens ». Le développement économique est également une priorité pour la communauté de communes. Elle prévoit d'investir 3,6 M€ en 2016, notamment pour aménager la pépinière d'entreprises, l'écloserie numérique, et pour installer la fibre optique. Il y a eu sept abstentions (lire ci-dessous).
Soutenir les associations d'intérêt communautaire
« Selon ses statuts, Aqta a pour objet de soutenir les associations qui oeuvrent pour des actions d'intérêt communautaire sur le territoire ». Lors du conseil, les subventions suivantes, supérieures à 23.000 €, ont été votées. Mission locale : 170.000 €. Académie et musique et d'arts sacrés : 45.000 € (pour la diffusion culturelle et le patrimoine exposé). Ti Douar Alré : 85.000 €. Aloen (Agence locale de l'énergie de Bretagne-Sud) : 61.230 €. Cercle nautique de la ria d'Étel : 34.000 €. Tour de Bretagne cycliste : 35.000 €. Office de tourisme de Locmariaquer, Crac'h et Saint-Philibert : 45.000 €. Une abstention sur ce point. Au total, le budget alloué aux associations s'élève à 1,63 M€.
En complément
Inquiétudes devant la hausse des charges
Disputé. C'est le mot qu'il convient d'employer pour qualifier le conseil communautaire d'hier, réuni à Belz. Au menu, le vote du budget 2016. Pourtant, lors d'une conférence de presse préalable (jeudi), Philippe Le Ray, président d'Auray Quiberon Rerre Atlantique (Aqta) abordait ce conseil sereinement. « C'est un budget qui a été validé par tout le monde ». Pourtant, il n'aura pas fallu longtemps à Olivier Lepick, maire de Carnac, pour faire part de ses interrogations. « Les courbes des recettes et des dépenses se rapprochent. Dans le détail, c'est plutôt la ligne des dépenses qui augmentent ». « Nous subissons une baisse de la DGF (Dotation globale de financement). Comme toutes les collectivités, il faut faire attention », tempère Dominique Riguidel, vice-président en charge des finances. Les premières frictions remontent à fin 2014. Bien que validée, l'annonce de 22 embauches avait provoqué, en son temps, un froncement de sourcils des élus. Car logiquement, les charges de personnels ont augmenté.
Une augmentation des impôts inévitable ?
« On a fait ce choix, je l'assume, argumente Philippe Le Ray. Il faut se donner un minimum de service pour pouvoir assumer nos fonctions ». Olivier Lepick est plutôt fataliste et redoute une hausse des impôts : « Une intercommunalité est créée pour faire des économies. Mais à terme, on aura une augmentation des prélèvements obligatoires ». Jean Dumoulin, maire d'Auray, emboîte le pas. Il propose : « Nous devrions discuter de cela dans une commission financière. Les charges de personnels ont augmenté de 7 % (NDLR : + 900.000 euros) ». Avant d'insister sur la nécessité de mutualiser les moyens. « Pourquoi ne pas faire travailler les DGS (Directeurs généraux des services) ensemble ? ». « La plupart des nouveaux postes sont financés par l'Agence de l'eau ou par la Caf (Caisse d'allocations familiales) », désamorce le président. Avant de lancer, agacé : « Il ne faut pas laisser penser que les choses ne se font pas sérieusement ». De façon très calme, Ronan Le Delezir, la grande gueule de l'assemblée (c'est lui qui le dit) s'est aussi dit inquiet de voir les courbes se resserrer, mais s'est félicité de la mise en place du schéma de mutualisation. Cinq élus d'Auray, dont le maire, se sont abstenus lors du vote du budget principal, ainsi qu'Olivier Lepick et Jean-Maurice Majou, maire de Locoal-Mendon.
© Le Télégramme
Grand-site, vers une stratégie touristique
Télégramme du 25 mars 2016
Patrick Levy, directeur du comité départemental du tourisme, et Patrick Cantin, chargé de l'observatoire du tourisme. Encore deux ans de travail, et, en 2018, le périmètre dunaire de Gâvres à Quiberon - le plus important de Bretagne - pourrait enfin décrocher le Graal derrière lequel il court depuis des années, la labellisation aux Grands sites de France, au même titre que le pont du Gard, Rocamadour, la Baie de Somme ou la dune du Pilat. Avec cette reconnaissance et cette valorisation, un impact fort est espéré sur la fréquentation à l'année, et des retombées sur l'économie locale. D'où la prise de contact, mercredi à Plouhinec à l'issue du conseil du syndicat intercommunal du Grand-site, pour définir des axes de collaboration avec le comité départemental du tourisme (CDT), venu exposer sa stratégie.
Nouvel outil d'étude
Patrick Levy, directeur, et Patrick Cantin, chargé de l'observatoire du tourisme, ont notamment présenté les premiers résultats du nouvel outil développé avec un opérateur téléphonique pour suivre les flux, nuitées et excursions au-delà du lieu de villégiature choisi. « Ça enlève des rêves à certains territoires, mais on apporte du contenu aux décideurs ». Ainsi, par exemple, sur 100 nuitées en pays d'Auray littoral, seules 24 s'accompagnent d'excursions, et à 60 %, quand les visiteurs quittent la zone littorale, c'est pour aller vers une autre : « Au global, ce sont des déplacements de proximité ». Seul, en Morbihan, le site mégalithique de Carnac suscite un flux significatif et véritablement trans-départemental. Tous ces éléments mesurés et chiffrés vont permettre une base de réflexion et de travail dans la stratégie propre du site Gâvres-Quiberon, en s'inscrivant dans les canons de la communication du CDT : « Faire rêver ! ».
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Enfance-jeunesse, la Caf investit 6,4 millions d'euros
Télégramme du 26 mars 2016
Pierre Guyon
Philippe Le Ray (droite), président d'Aqta, et Michel le Diréach, président de la Caf du Morbihan.
Aqta s'inscrit dans une politique jeunesse de plus en plus marquée. Un nouveau bail de quatre ans a été acté entre la Caf et la communauté de communes.
Hop ! Une petite grifouille et c'est reparti pour quatre ans. La Caisse d'allocations familiales (Caf) du Morbihan, la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) et seize communes du territoire ont officialisé, jeudi, la signature du nouveau contrat enfance-jeunesse. Objectif : soutenir l'offre d'accueil pour les mineurs âgés de 3 mois à 17 ans.
15.000 jeunes concernés « L'enfance est un sujet essentiel pour la communauté de communes », rappelle Philippe Le Ray, président d'Aqta. Car sur les 86.000 habitants que compte le territoire, 15.000 ont moins de 17 ans. « Nous devons faciliter l'accueil des enfants et favoriser une politique de la jeunesse », poursuit l'élu.
Un financement à hauteur de 45 % Sur quatre ans, la Caf va ainsi investir 6,4 M€, répartis à part égale. « Il vous reste 55 % à trouver », plaisante Michel Le Diréach, président de la Caf du Morbihan. Plus sérieusement, ce contrat est le plus important du département. Concrètement, cette somme vise à soutenir et à développer prioritairement les multi-accueils et haltes-garderies, les relais parents-assistantes maternelles, les accueils de loisirs... « Nous réfléchissons actuellement à la création d'un équipement qui permettra de répondre aux besoins des familles qui habitent sur des communes aujourd'hui sous-dotées, comme Locoal-Mendon, Erdeven, Belz... », assure Philippe Le Ray.
Seulement seize communes ? Pour l'instant, seules seize mairies ont signé ce contrat. L'explication est simple. Les communes de Carnac, Crac'h, La Trinité-sur-Mer, Locmariaquer, Plouharnel et Saint-Philibert bénéficient à ce jour d'un contrat qui couvre la période actuelle. Elles s'associeront à Aqta courant 2016.
« Après le pain, l'Éducation est le premier besoin d'un peuple », conclut Michel Le Diréach, en citant Danton.
© Le Télégramme
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