La grande lessive le 19 mars...à Saint Pierre Quiberon
08/03/2016
L'art du "compromis" n'est pas une technique connue de notre équipe municipale !
La multiplication des recours à la Presse locale, totalement dirigée, est une erreur de communication. Elle déconsidère complètement le comportement et les idées de Madame le Maire !
Le point "le plus faible" de l'argumentation est la vente "à l'arrach" d'un terrain en bord de Mer, probablement avant sa validation par le Conseil municipal du 11 février 2016...un coup de force, qui montre le peu de respect pour la démocratie locale !
La VAK propose un "compromis" honorable et respectueux de l'environnement.
La manifestation des "campeurs en colère" du samedi 19 mars 2016 de l'Eglise à la Mairie sera la marque "d'une descente aux enfers" de l'équipe municipale actuelle, abandonnée depuis longtemps par ses meilleurs éléments.
Jouer "la sardine en boite" lors d'un Carnaval ne fait plus rire les électeurs locaux !
Camping, la mairie veut anticiper et optimiser ses recettes
Ouest France du 8 mars 2016
Entretien
Laurence Le Duvéhat,
Maire.
Que pensez-vous de ce mouvement des campeurs de Kerhostin ?
Nous comprenons le plaisir de cette vingtaine de familles, à se retrouver chaque année pour partager des vacances dans notre commune. C'est pourquoi, nous leur avons réservé un secteur face à la mer, dans le camping de Penthièvre, qui se trouve 1 km en amont. Nous avons par ailleurs conscience que les promeneurs d'ici et d'ailleurs déplorent une vue sur camping-cars au lieu d'une vue sur caravanes. Nous avons donc prévu de planter des haies derrière le grillage existant.
Pourquoi avoir pris cette décision ?
Nous allons perdre 150 000 € de dotations de l'État sur les deux prochaines années. De plus, la fiscalité sur les campings municipaux doit passer à 33 % en 2017. Nous allons donc, par ces nouvelles taxes de l'État, perdre environ 150 000 € par an de recettes de campings. Nous devons donc anticiper et optimiser nos recettes en développant l'attractivité de la commune. Ce que nous avons expliqué, vendredi, à Jean-Claude Gillard lors d'un rendez-vous.
Certains vous reprochent de ne pas installer l'aire de camping-cars à Penthièvre...
Le camping de Penthièvre est en zone submersible, et ne peut donc être ouvert à l'année. Celui de Kerhostin, ouvert durant six mois, n'est occupé qu'à 45 %. Quant au site de Kergroix, il appartient au Conservatoire du littoral, et nous ne pouvons pas en faire une aire de services pour les camping-cars. Les visiteurs en camping-cars sont une réalité dans la commune, et sont aussi des personnes qui consomment. Nous ne pouvons les laisser stationner en dehors d'un accueil cohérent.
Qu'en est-il de la vente des parcelles ?
La première parcelle a été vendue par l'ancienne municipalité. Celle de 700 m², non constructible, nous permet de financer une partie des travaux prévus, où il n'est pas question de faire une zone bitumée, bien au contraire. De plus, le camping de Kerhostin à destination des camping-cars sera ouvert à l'année par un gestionnaire qui reversera en moyenne 65 % de ses recettes à la commune.
Vivre à Kerhostin soutient la colère des campeurs
Ouest France du 8 mars 2016
L'association veut garder le camping à cet endroit. Elle défend le patrimoine et l'environnement. Une pétition a recueilli 1 300 signatures et une manifestation est prévue le samedi 19 mars.
L'association Vivre à Kerhostin (Vak) s'associe au mouvement des campeurs en colère devant le projet de transformation du camping municipal en aire de services dédiée aux camping-cars (Ouest France du 24 février).
« Nous prenons position parce que ce camping fait partie de Kerhostin. D'une part, dans cette affaire, on appuie les campeurs qu'on connaît, certains venant depuis des décennies. D'autre part, on défend notre patrimoine et son environnement. On ne voit pas cent vingt camping-cars alignés face à la mer à cet endroit », explique Jean-Claude Gillard, président de la Vak, en ajoutant qu'il doute de la rentabilité du projet, et que, comme le collectif de campeurs, il se pose des questions sur la régularité de ce projet et de la vente des parcelles, dont dernière en date, celle de 700 m².
Manifestation le 19 mars
« La pétition en ligne a recueilli près de 1 300 signatures, indique Jean-Claude Gillard. On appuie ce mouvement, car on déplore un manque de réflexion sur la transformation de ce petit camping, de quatre-vingt-dix-neuf places, en aire pour les camping-cars alors que d'autres existent dans les communes environnantes. De plus, les 75 000 € de travaux se répercuteront forcément sur les impôts locaux. »
La Vak se mobilise donc pour ce camping considéré comme un paradis pour les campeurs en tentes ou en caravanes.
Aidés de volontaires, les membres de l'association vont distribuer mille tracts cette semaine, pour montrer leur opposition à ce projet voté en conseil municipal, le 11 février dernier.
Ils y invitent la population à se joindre aux campeurs de Kerhostin et à leurs sympathisants, pour la manifestation du samedi 19 mars. « Certains feront plus de 700 km, pour se rassembler devant le camping, entre 9 h 30 et 10 h. En convoi, nous nous rendrons tous, place de l'Église. Puis, nous défilerons avec les habitants jusqu'à la mairie. Le maire recevra quatre personnes pour la remise des documents. »
Jean-Claude Gillard avance qu'un compromis serait une solution idéale, par exemple des camping-cars dans le bas du terrain, et la moitié restant aux campeurs habituels.
Kerhostin, pourquoi Vak soutient le camping
Télégramme du 8 mars 2016
Jean-Claude Gillard, président de l'association Vivre à Kerhostin. Depuis le 11 février, date du conseil municipal où a été votée la décision de transformer le camping municipal de Kerhostin (95 places) en aire pour les camping-cars, la mobilisation s'est organisée (Le Télégramme du 25 février). Les campeurs ont monté une rébellion et ils ont été rejoints par l'association Vivre à Kerhostin (Vak). Explication sur ce soutien avec Jean-Claude Gillard, président de Vak. Pourquoi Vak s'est associée au collectif pour défendre le camping municipal ? Kerhostin est un village dont le charme a été célébré par de nombreux peintres célèbres. Vak mène de nombreuses actions pour la qualité de vie et nous sommes inquiets par la nuisance visuelle que représenterait l'alignement de camping-cars. Nous nous étions battus avec succès pour préserver le Bois Maufra. Nous souhaitons aujourd'hui préserver le camping dans son aspect naturel actuel. Quels sont vos arguments ?
Outre les aspects humains qui sont très bien défendus par le collectif de campeurs, nous craignons que cette initiative mette en péril le marché du mardi. Les campeurs (tentes et caravanes) sont plutôt sédentaires, certains restant plusieurs mois. Ils consomment auprès des commerces locaux. Les camping-caristes ne restent que quelques jours et ont souvent fait leurs provisions. Les commerçants ne seront pas gagnants. De plus l'accès est dangereux, sur une départementale déjà encombrée. Une noria de camping-cars ne va pas améliorer les choses. Vous contestez également la rentabilité annoncée ? L'adaptation en aire pour les camping-caristes nécessite 75.000 € HT d'aménagements, d'après la mairie. Les élus espèrent un gain de 80.000 €. Il faudra donc presque six ans pour amortir l'investissement ! Mais ce projet est-il bien évalué ? Sachant que les autres aires d'accueil de la presqu'île n'affichent jamais complet, même en haute saison, et on prétend fonctionner toute l'année. Les mois d'hiver sont rudes sur la presqu'île... Quelles sont les actions prévues ? Des tracts vont être distribués dans le courant de cette semaine pour expliquer notre mobilisation et inviter au rassemblement du 19-Mars. Après un rassemblement au camping ce samedi 19 mars, c'est en convoi lent, en voiture, que nous nous rendrons place de l'Église. Quatre personnes seront ensuite reçues par le maire. Ce sera l'occasion de remettre la pétition qui compte à ce jour 1.300 signatures.
© Le Télégramme
4 commentaires
Cher Monsieur Hennel,
Voici une grande première. Une manifestation nombreuse et populaire en bonne et due forme comme jamais SPQ n'en a connu sous les mandatures Kervadec et Marchand.
Je fais volontairement l'impasse sur la demi douzaine de canassons et haridelles que notre adjoint à l'urbanisme actuel avait amené a déféquer dans la rue de la mairie il y a quelques années pour des prétextes fumeux.
Votre "amie" Laurence fait fort. D'autant que j'imagine que le courrier envoyé en préfecture (voir blog de votre autre "ami" Monsieur Dubois) au sujet du camping risque de lui valoir un coup de règle ou deux sur les doigts.
Si vous daignez défiler le 19 mars, on observera avec curiosité votre visage "démasqué et plumé" !
Cher Monsieur Hennel,
Défiler ? Allons ne soyez pas obscène!!!
Ce commentaire est excessif ! Je vous demande de modérer vos propos!
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