Qualité, innovation, internet...
28/02/2016
La Bretagne, Vannes, l'Agglo de Vannes mettent le "turbo" pour attirer des entrepreneurs !
L'avenir est sans le "bien-être" de ceux, qui entreprennent...
Vannes propose la fibre (à 50% seulement) et une ville en avance sur les procédures dématérialisées. Elle accompagne les "jeunes pousses au PIBS et développe les réseaux par l'intermédiaire de VIPE.
Vannes propose chaque semaine les "jeudis du numérique", où sont présentées les dernières technologies au service des entreprises.
Vannes Agglo soutient "la couronne". Sagement, elle remet à plus tard la modernisation de sa gare...
Rolland surfe sur le monde agricole avec des technologies, dernier cri...
A Saint Pierre Quiberon, les marées se succèdent tranquillement !
Entreprises bretonnes, l'embellie se dessine pour 2016...
26 février 2016
Une vingtaine de chefs d'entreprises et de personnalités du Morbihan assistaient à la présentation de l'étude.
La Banque de France a présenté hier à la préfecture son étude sur la situation économique des entreprises bretonnes. Pour 2016, l'embellie semble se dessiner.
Une vingtaine de chefs d'entreprise et de personnalités du monde économique du Morbihan ont assisté hier à la préfecture à la présentation de l'étude de la Banque de France sur les entreprises en Bretagne. Le préfet Thomas Degos a évoqué dans son mot d'accueil les dispositifs pouvant permettre d'enclencher un nouveau départ : l'aide à l'embauche dans les PME ; la formation de 500.000 demandeurs d'emplois (*) supplémentaire ; et l'offre de formation par l'apprentissage, mettant en exergue au passage le rôle des missions locales morbihannaises dans l'accompagnement de 120 jeunes.
Progression dans l'industrie
Après une présentation du contexte international et national par Brigitte Derval, directrice départementale de la Banque de France dans le Morbihan, Patrick Doudard, directeur des affaires régionales à la Banque de France a dressé le bilan 2015 pour les entreprises bretonnes : reprise dans l'industrie après trois ans de baisse, poursuite de la croissance dans les services marchands, nouveau repli dans la construction, effectifs légèrement tirés à la hausse par les services marchands mais des investissements à la baisse hormis dans les services marchands. Pour 2016, les chefs d'entreprises prévoient une nouvelle progression de l'activité dans l'industrie à un rythme un peu plus soutenu qu'en 2015 à l'inverse des services marchands en hausse également mais plus faiblement.
Pour la construction, l'activité devrait cesser de se dégrader avec un léger développement de l'activité au second semestre. Les effectifs devraient plutôt être à la baisse dans l'industrie mais à la hausse dans les services et quasi-stables dans la construction.
L'arc Saint Malo-Rennes-Vannes
Le Morbihan présente des particularités avec des secteurs bien développés comme la construction navale, l'informatique (Vannes), et l'agroalimentaire. « Il fait partie d'un arc positif Saint-Malo/Rennes/Vannes où la croissance de l'économie est supérieure », dit Patrick Doudard. Le secteur de l'équipement automobile se porte mieux : « Il y a eu des investissements, nous avons eu recours à l'intérim et les carnets de commandes offrent de belles perspectives », dit un chef d'entreprise. « Si les services marchands restent un support important de l'économie morbihannaise, la reprise n'est pas encore évidente dans l'économie traditionnelle. Il y a des incertitudes dans l'industrie, le bâtiment et les commerces », tempère Hervé Cuvelier, président de Vipe. Louis-Pierre Fourneaux (CGPME 56) évoque un trou d'air en janvier-février après le frémissement constaté en novembre-décembre : « C'est inquiétant car on ne trouve pas d'explication ». (*)Au 3e trimestre 2015, le taux de chômage était de 10,2 % en France, 9,1 % en Bretagne, 9,7 % dans le Morbihan, 10,3 % dans la zone d'emploi de Lorient, 8,4 % dans celle de Ploërmel, 8,3 % dans celle de Pontivy et 9,4 % dans celle de Vannes.
© Le Télégramme
Rolland, 70 ans que ça roule
Télégramme du 26 février 2016
Béatrice Le Gall a pris les commandes de Rolland en 2006. L'entreprise fête ses 70 ans et inaugure un agrandissement de 8.000 m², à Tréflévenez.
Spécialisée dans les véhicules agricoles tractés, Rolland fête ses 70 ans avec à sa tête, Béatrice Le Gall, petite fille du fondateur. Et pour l'occasion, l'entreprise ouvre ses portes, ce vendredi.
Pouvez-nous nous rappeler les dates clés de l'entreprise ? Elle a été créée par mon grand-père, Joseph Rolland, en 1946 avant que mes parents, Jean-Yves Emily et Roseline Rolland, en prennent la direction en 1978. Pour ma part, j'ai pris les commandes en 2006, année où l'entreprise a aussi déménagé de son site historique de Pencran (29) vers Tréflévénez (29). Aujourd'hui, Rolland fête ses 70 ans et inaugure un agrandissement de 8.000 m², ce qui porte à 30.000 m² la surface totale de notre usine. Que fabriquez-vous ? Nous construisons des véhicules agricoles tractés : bennes (que beaucoup appellent remorques), épandeurs, bétaillères... Nous proposons en tout une centaine de références et sortons entre 1.700 et 1.800 véhicules par an soit entre 6 et 10 par jour. Dans le domaine, nous sommes, avec quelque 200 salariés, le numéro un français et occupons le podium européen. Cette production est revendue ensuite par des concessionnaires dont 22 % à l'export. Cette part export était d'ailleurs en progression de 10 % en 2015. Les possibilités d'innovation ne sont-elles pas épuisées dans ce secteur ?
Absolument pas. D'ailleurs, nous sortons six nouveaux produits pour les 70 ans. Pour ce qui est des bennes, l'objectif est, par exemple, d'économiser du poids. Au niveau des bétaillères, nous essayons d'améliorer le confort des animaux et de l'utilisateur. Enfin, sur les épandeurs, les enjeux concernent la précision, la traçabilité et la connectique. On doit pouvoir maîtriser les doses et savoir quelles quantités ont été épandues par hectare. Autant de données qui doivent ensuite parvenir jusqu'à l'ordinateur du chef d'exploitation. Dans quelle proportion la crise agricole vous a-t-elle affectés ? La hausse de la partie export n'a pas su compenser les baisses enregistrées en France. Notre chiffre d'affaires a ainsi diminué en 2015 (32 M€, NDLR) et 2016 semble marcher sur les mêmes pas. Pour autant, nos matériels sont des outils dont les professionnels ont forcément besoin à un moment donné comme la plupart d'entre nous avons besoin d'une voiture pour nous déplacer. C'est pourquoi nos ventes peuvent être ralenties, mais seulement ralenties. A-t-il été difficile de trouver votre place dans ce milieu d'hommes ? Au sein de l'entreprise, c'est plus difficile d'être « la fille du patron » que d'être une femme. Par ailleurs, à l'extérieur, lors des salons par exemple, j'ai souvent dû faire mes preuves d'un point de vue technique. On me posait beaucoup de questions pour me tester. Portes ouvertes aujourd'hui de 10 h à 17 h sur la zone des Landes à Tréflévénez. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/rolland-70-ans-que-ca-roule-26-02-2016-10970676.php#DbW3Asv8Z0yO7pUA.99
Vannes-agglo, pas assez d'argent pour la gare de Vannes...
Télégramme du 20 février 2016
Vannes-Agglo a voté son budget, jeudi soir, 103 millions d'€, dont l'analyse a été présentée par Nadine Le Goff-Carnec, vice-présidente aux finances et maire de Saint-Nolff (Le Télégramme du 18 février). Cette présentation a été suivie d'un débat. Anne Gallo, maire de Saint-Avé, a regretté que l'agglo mette « quinze fois moins de moyens pour la gare que pour le tunnel de Kérino ». Il aurait été préférable, selon elle, de consacrer plus d'argent à un « investissement stratégique » (la gare) qu'à « un investissement de confort » (Kérino). « La ligne LGV arrive dans un an et nous en sommes encore à programmer des études sur ce que nous souhaitons faire pour notre gare », a-t-elle ajouté en précisant qu'« à Lorient, 2017 sera l'année de la nouvelle gare », une remarque moyennement appréciée par la majorité.
« Un budget marqué par la prudence, certains diront l'attentisme, très probablement pour ne pas engager de dépenses nouvelles qui s'imposeraient à nos futurs partenaires mais aussi pour embellir notre dot et peser favorablement dans les choix qui seront collectivement arrêtés à compter de l'année prochaine », a souligné, pour sa part, Simon Uzenat, conseiller PS à Vannes, évoquant à travers cette remarque la prochaine fusion avec les communautés de communes de Grand-Champ et de Sarzeau.
« Nous y travaillons »
« La baisse des dotations ne met pas en péril la situation budgétaire », de l'agglo a-t-il ajouté, en témoignent, à ses yeux, une hausse des recettes de fonctionnement et une progression de 3,8 % des recettes fiscales des entreprises et de 1,8 % des recettes fiscales ménages. « Notre collectivité dispose d'un demi-million d'€ en plus par rapport à 2015 », a précisé Simon Uzenat. Pierre Le Bodo, le président, a répondu à propos de l'aménagement de la gare qu'il comptait sur l'aide de la Région. « Notre intention est de booster cet aménagement et nous y travaillons », a-t-il dit. En ce qui concerne, l'aide de l'Agglo au tunnel de Kérino, Pierre Le Bodo, a précisé qu'elle porte sur trois ans (6 millions en tout) et s'arrêtera ensuite. Sa conviction est que ce projet est important pour les déplacements au sein de l'agglo. L'opposition (la gauche vannetaise, Séné, Plescop, Saint-Avé, Trédion) s'est abstenue.
© Le Télégramme
Label ville Internet, Vannes, la ville bretonne aux 5@
Télégramme du 27 février 2016
De gauche à droite : Muriel Raimbault, directrice des sytèmes d'information à la ville de Vannes; Lucien Jaffré, premier adjoint au maire; et Anne Le Dirach, maire adjointe en charge des systèmes d'information et du développement numérique, présentent le label 5@.
La ville de Vannes conserve ses 5@. Un label qui récompense sa politique numérique particulièrement dynamique. Vannes est la seule ville de Bretagne à afficher les 5@!
Pour la neuvième année consécutive, l'association des villes INternet a décerné le label 5@à la ville de Vannes, soit la plus haute distinction en matière de hautes technologies. Elle a été remise le 18 février à Montrouge par le secrétaire d'État chargé de la réforme de l'État. Vannes est la seule ville bretonne à obtenir les 5@parmi la quarantaine de villes françaises distinguées.
Mention démocratie !
Après avoir décroché en 2015 la mention éducation, elle remporte pour la première fois la mention démocratie pour avoir été à l'initiative de la première édition des assises numériques territoriales en mai 2015 sur la question de l'identité numérique du citoyen dans le but de simplifier le parcours de l'usager de l'administration et assurer une continuité entre les différents guichets virtuels. Cette manifestation devenue aujourd'hui nationale a notamment pour but de sensibiliser les collectivités à la protection et au stockage des données personnelles des citoyens.
La ville « rançonnée »
Cette notion de sécurisation des données personnelles que les Vannetais confient à la ville est plus que jamais d'actualité.
« On subit des attaques de cybercriminalité régulières, dit Anne Le Dirach maire adjointe en charge des systèmes d'information et du développement numérique. La plus récente, c'était jeudi sous la forme de rançonnage. Les équipes de la ville ont travaillé tard dans la nuit de jeudi à vendredi pour régler le problème. Sinon, le blocage aurait pu durer une semaine » !
Encore plus de cartes interactives
En reconduisant son 5e@à Vannes, l'association des villes Internet salue les points forts de la ville : le très haut débit avec 50 % des logements éligibles à la fibre, l'ouverture d'une nouvelle médiathèque dédiée au numérique à Beaupré-Lalande, le bouquet de téléservices renforcé (Allô mairie intervention...), et le renforcement des cartes interactives qui permettent de consulter le Plu (Plan local d'urbanisme), le cadastre, le plan de la ville, les vues aériennes et dans le courant 2016, la carte des déplacements doux et des parkings...
Des plateformes collaboratives
Pour 2017, la ville travaille sur un projet de plateforme collaborative pour permettre aux personnes membres des conseils de quartiers et des conseils des aînés d'échanger. Il est également prévu lancer un guichet unique jeunesse/enfance pour tendre vers une dématérialisation totale pour toutes les activités, de l'inscription au paiement en ligne.
© Le Télégramme
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