2016, les taxes s'envolent avec les emplois !
27/11/2015
La "confiance" des agents économiques s'effrite devant les annonces "pseudo-écologiques" du gouvernement !
La COP21 habille aujourd'hui toutes les décisions économiques récessives...
La forte hausse de la taxation des carburants au 1er janvier 2016 est une mesure économique, qui décourage la concurrence entre agents et régions. Ce nouvel octroi renforce les positions établies (Grande distribution) et encourage la hausse des prix dans tous les secteurs... il favorise "le non-déplacement" physique, donc la distribution à distance et défavorise les régions éloignées, comme la Bretagne.
Les secteurs du bâtiment, des cafés Hôtels et restaurants, des fleuristes sont les plus touchés par les procédures collectives. En Bretagne, c'est donc l'emploi de proximité qui disparaît...
L'emploi en Bretagne devient ainsi la variable d'ajustement des acteurs économiques locaux, sous la pression fiscale, qui augmente !
La politique de "redistribution" à tout va est en train d'asphyxier toute l'économie, car elle n'est plus financée !
Chômage, +1,5%, très forte hausse en Bretagne
Télégramme du 26 novembre 2015
Photo archives François Destoc
A la fin du mois d'octobre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi en catégorie A - sans aucune activité - a fortement augmenté en Bretagne : il s'établit à 155.440. Soit une hausse de 1,5%, ce qui représente 2.230 chômeurs de plus que fin septembre. Sur le plan national, la hausse est de 1,2%.
Selon les chiffres de la Dirrecte Bretagne et de Pôle Emploi, sur un an, on observe donc une variation de +5.840 soit +3,9% dans la région en catégorie A. Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A varie en octobre 2015 par rapport à septembre 2015 entre +0,9% et +1,9%. Côtes-d'Armor : +1,4% Finistère : +0,9% Ille-et-Vilaine : +1,9% Morbihan : +1,6%
En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,2% par rapport à fin septembre 2015 (+3,7% sur un an).
En Bretagne, le nombre des demandeurs d'emploi de catégories B ou C s'établit à 103.760 fin octobre 2015. Ce nombre décroît de -1,8% (-1.870) par rapport à fin septembre, (+10,3% sur un an). Au total à la fin octobre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 259.200 en Bretagne. Ce nombre augmente par rapport à fin septembre (+360 soit +0,1%). Sur un an, la variation est de +15.510 soit +6,4%. Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégories A, B, C varie en octobre par rapport à septembre entre -0,4% et +0,5%. Côtes-d'Armor : +0,5% Finistère : -0,4% Ille-et-Vilaine : +0,4% Morbihan : +0,2% En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C augmente de 0,2% par rapport à fin septembre 2015 (+5,5% sur un an).
Demandeurs d'emploi selon le sexe et l'âge En Bretagne, en octobre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente de 1,6% pour les hommes (+3,5% sur un an) et croît de 1,3% pour les femmes (+4,3% sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans augmente de 1,5% (-2,5% sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans croît de +1,6% (+3,5% sur un an), et le nombre de ceux de 50 ans ou plus s'accroît de 1,1% (+9,4% sur un an). En octobre, le nombre de demandeurs d'emploi en Bretagne en catégories A, B, C augmente de 0,1% pour les hommes (+5,8% sur un an) et croît de 0,2% pour les femmes (+6,9% sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B, C de moins de 25 ans diminue de 1,1% (+1,3% sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans croît de 0,3% (+6,3% sur un an) et le nombre de ceux de 50 ans ou plus s'accroît de 0,5% (+10,3% sur un an).
Demandeurs d'emploi selon l'ancienneté d'inscription En Bretagne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B, C depuis un an ou plus croît de 0,9% au mois de octobre par rapport au mois de septembre (+12,7% sur un an). Celui des inscrits depuis moins d'un an diminue de 0,4% (+1,8% sur un an).
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/emploi-tres-forte-hausse-en-bretagne-aussi-1-5-26-11-2015-10865237.php#1ZJobTeWlgo1qf76.99
Tribunal de Commerce de Vannes, le bilan 2015
Télégramme du 19 novembre 2015
Bertrand Le Bagousse
Moins de liquidations, plus de redressements, mais moins de salariés impactés.
C'est le constat dressé par Antoine Lemaistre, président du tribunal de commerce de Vannes,- pour les dix premiers mois de l'année. Une note d'optimisme ! Voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide... C'est le choix d'Antoine Lemaistre, président du tribunal de commerce de Vannes, qui voit se dessiner dans les chiffres des procédures collectives de 2015 une note d'optimisme.
Liquidations en baisse redressements en hausse
Les liquidations judiciaires sont en effet à la baisse sur les dix premiers mois de l'année : 129 contre 122 l'année dernière pour la même période, soit une baisse de 5 %. Dans le même temps, le tribunal de commerce enregistre une hausse de 31 % des règlements judiciaires, soit 85 sur ces dix premiers mois au lieu de 65 en 2014, toujours pour la même période. « Il vaut mieux être en hausse en règlement judiciaire qu'en liquidation judiciaire, explique le président Lemaistre. Parce que lorsqu'une entreprise est en liquidation, c'est fini... Alors qu'en règlement judiciaire, il y a encore une chance de sauver l'entreprise ». Comment ? En gelant les dettes de l'entreprise pendant un an avec ensuite un plan de remboursement qui peut aller jusqu'à dix ans. « Cela permet de sauver 20 à 25 % des entreprises placées en redressement judiciaire, soit une chance sur quatre », dit Antoine Lemaistre.
Salariés impactés par les procédures collectives :
- 23 % Sur les dix premiers mois de 2015, 400 salariés ont été concernés par les procédures collectives contre 522 en 2014, soit une baisse de 23 % ! « Cela veut aussi dire qu'il y a moins d'entreprises importantes qui sont venues au tribunal que l'année dernière », ajoute-t-il. « La plus belle récompense pour moi, c'est quand on nous dit que grâce au tribunal on a pu sauver l'entreprise et les emplois », dit Antoine Lemaistre.
Le bâtiment, les cafés-hôtels restaurants... et les fleuristes
Quels sont les secteurs d'activité les plus touchés par ces procédures collectives ? D'abord le bâtiment dans son ensemble, c'est-à-dire le gros oeuvre et le second oeuvre. « Une branche qui souffre de la crise mais aussi de la concurrence des auto-entrepreneurs », note Antoine Lemaistre. Ensuite le secteur des cafés-hôtels-restaurants, surtout ceux qui sont éloignés de la zone touristique. Et enfin des métiers qu'on n'avait pas encore l'habitude de voir : boulanger, fleuriste, coiffeur... « Des métiers qui ne sont pas d'une première nécessité et qui sont impactés par la baisse du niveau de vie ».
« Ils ont peur de venir nous voir »
Une question demeure. Pourquoi un certain nombre d'entreprises ne passent-elles pas le cap du redressement ? « Parce que les chefs d'entreprises viennent nous voir trop tard, se désole le président du Tribunal de commerce. Ils ont peur de venir nous voir. Ils perçoivent cela comme un échec, alors que la procédure de redressement judiciaire est une chance donnée à l'entreprise. Alors qu'ils viennent nous voir rapidement ! ». À ce jour, le nombre de rendez-vous de prévention confidentiel au tribunal de commerce de Vannes est exactement le même que l'année dernière : 40.
En complément
Réforme.
« Macron nous a entendus » Cette année 2015 a été marquée par la levée de boucliers des tribunaux de commerce contre la réforme Macron. La situation s'est-elle apaisée ? Nous avons vécu une année très chahutée avec cette réforme Macron où il était envisagé pour les ressortissants de Bretagne d'aller traiter leurs dossiers dans des tribunaux spécialisés éloignés comme Paris ou Bordeaux. On s'est battu et Macron nous a entendus. Il a fait un amendement qui a confirmé qu'au-dessus d'un certain seuil de salariés et de chiffre d'affaires, les affaires seraient transmises vers des tribunaux spécialisés plus proches comme Rennes ou Nantes. Il y a une discussion entre la chancellerie et Emmanuel Macron pour valider le nombre de tribunaux de commerce spécialisés.
Et sur l'aspect prévention, avez-vous eu gain de cause ?
Oui, tout ce qui a trait à la prévention restera du ressort du tribunal de commerce de Vannes et ce, quelle que soit l'importance de l'entreprise. Il a donc été tenu compte de la demande des tribunaux de commerce. Actuellement, on est en discussion avec Christiane Taubira pour un certain nombre de réforme sur le statut du juge de tribunal de commerce. Mais on peut dire qu'on est sorti de la période de conflit.
Qu'en est-il du projet d'échevinage consistant à introduire aux côtés des juges bénévoles, des magistrats professionnels ? Le sujet n'est plus à l'ordre du jour. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/commerce-le-tribunal-en-appui-19-11-2015-10856225.php
Carburants, l'essence augmentera aussi le 1er janvier
Télégramme du 27 novembre 2015
Les prix à la pompe vont remonter au 1er janvier. Cette hausse sera plus importante que celle annoncée en octobre par le gouvernement et concernera le gazole et aussi l'essence. En cause : une fiscalité corrigée.
Les lignes bougent à nouveau... Le 7 octobre dernier, en plein scandale Volkswagen, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, annonçait un rapprochement progressif entre les fiscalités de l'essence et du gazole. Concrètement, il était programmé une baisse des taxes sur l'essence et une augmentation du gazole. Le gouvernement chiffrait plus précisément cette évolution quelques jours plus tard : il s'agirait, en début d'année, de diminuer d'un centime la taxation de l'essence et de relever du même centime celle du gazole. Un mécanisme fiscal répété chaque 1e r janvier, pendant quelques années, du moins concernant le gazole.
L'exception SP95-E10
Finalement, la fiscalité du diesel et celle de l'essence ne devraient pas se rejoindre aussi vite que prévu. Les conducteurs de diesel et ceux roulant à l'essence sans plomb subiront de concert une augmentation des carburants dans quelques semaines. Il en coûtera 3,5 centimes de plus par litre de gazole et deux centimes de plus par litre de SP95. Le SP95-E10 sera le seul à échapper au relèvement des taxes. Cette inflation « surprise » pour les deux carburants les plus consommés en France serait la conséquence de la hausse de la taxe carbone, un alourdissement voté fin 2014, et applicable au 1e r janvier 2016. « Il y a des votes qui sont intervenus il y a deux ans et qui ont prévu sur plusieurs années une augmentation de ce qu'on appelle la taxe carbone (...). On n'agit pas sur les carburants en pensant à un mois ou une année, il faut penser sur la durée. Il faut comprendre les enjeux sur le plus long terme, il faut consommer moins d'essence », a expliqué hier sur BFM TV le ministre des Finances, Michel Sapin.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/france/carburants-l-essence-aussi-augmentera-le-1e-r-janvier-27-11-2015-10865328.php#dj18Xh0aAhLuXPvS.99
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