Fort Penthièvre, une traversée dangereuse non corrigée depuis 2011... : Les Secrets de Saint Pierre

L'Office de tourisme de Saint Pierre en fait une étape incontournable ! L'accès "piéton" est dangereux !

La départementale 768 est à cet endroit, ni à Saint Pierre, ni à Penthièvre... Le double virage, compliqué par un dos d'âne, masquant la visibilité, un parking agrandi par la commune, un trafic important sur une artère étroite... tous les facteurs sont réunis pour rendre ce tronçon "dangereux !

Un mort en 2011 ! Aujourd'hui rien n'a changé !

Accident mortel au Fort Penthièvre, une faute a-t-elle été commise ?

Ouest France du 10 novembre 2015

Justice. Le 27 juin 2011, une conductrice avait renversé un homme de 77 ans qui traversait la route. Il décèdera peu après à l'hôpital de Vannes.

Hier, au tribual de Lorient, la fille de la victime est venue parler de son père ; des longueurs et des lacunes de la procédure. « Une faute doit être prouvée, beaucoup d'hypothèses ont été émises mais rien n'a été établi », a plaidé l'avocat de la conductrice.

L'accident s'était produit au niveau du fort de Penthièvre. La femme de 44 ans a dit n'avoir vu « qu'une ombre sur son pare-brise ».

La procureur a réclamé sa relaxe. Le tribunal rendra sa décision à la fin du mois.

Saint-Pierre-Quiberon, accident mortel, la relaxe demandée pour la conductrice

Télégramme du 10 novembre 2015

Hier, une femme, résidant dans la Presqu'île de Quiberon, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Lorient, pour avoir mortellement percuté un piéton, le 27 juin 2011, sur l'axe Plouharnel-Quiberon. C'est alors qu'elle se rendait à la plage avec sa fille de 13 ans que le drame est survenu. Un retraité de 74 ans, originaire de la région de Bordeaux, en vacances dans la Presqu'île avec sa femme et trois couples d'amis, avait voulu faire une halte pour visiter le fort de Penthièvre. Après avoir garé sa voiture sur le parking situé en face vers 15 h, il traverse la route. C'est alors qu'il a été percuté par la voiture de la mère de famille. À la barre, la conductrice explique bien connaître cette route pour l'utiliser quotidiennement. « Il y avait de la circulation. Je faisais attention car je sais que cet endroit est dangereux », dit-elle. « Je l'ai vu devant moi et j'ai freiné fort... », ajoute-t-elle, affirmant n'avoir rien pu faire pour l'éviter. Un accident qui s'est produit sans qu'il ne soit relevé ni excès de vitesse, ni alcool, ni stupéfiants chez l'automobiliste en cause.

Jugement rendu le 30 novembre

Serait-on alors dans le cas d'une « faute d'inattention humaine », évoquée par l'avocat de la famille du piéton ? La procureure, a estimé ne pas « avoir de charges à retenir pour asseoir la culpabilité de la prévenue... ». Comprenant la douleur et la souffrance de la famille, à défaut de « faute pénale démontrée », elle s'est prononcée pour la relaxe de la prévenue. « Une seconde d'inattention ne constituant pas une faute pénale... », précise-t-elle. Le jugement sera rendu le 30 novembre.