Economiser ou produire soi-même ?
22/10/2015
Delta Dore, entreprise familiale bretonne, exemple de réussite d'une équipe familiale !
50 ans après, Joël Renault, peut savourer les résultats actuels de son entreprise, qui produit des dispositifs, favorisant les économies d'énergie (télécommande du chauffage à distance, thermostats intelligents, systèmes de domotique...).
Cette expansion repose sur l'utilisation croissante de l'énergie électrique dans l'habitat (l'autre versant de la production nucléaire d'électricité) et de son prix "relatif".
La concurrence récente des énergies fossiles, le coût d'investissement en hausse des nouvelles centrales nucléaires mettent à mal l'évolution "linéaire" du prix du kilowattheure depuis 40 ans en France. Les prévisions ont besoin de stabilité !
L'autoconsommation "à l'allemande" fait son apparition dans le domaine solaire et EDF-ENR promeut des solutions originales d'origine autrichienne. Le "tracking" automatique devrait permettre une hausse de 40% de la production des panneaux solaires.
Inconvénient non négligeable : un coût d'investissement en hausse, par rapport aux panneaux fixes et surtout un coût d'entretien non négligeable (qui est oublié dans les notices !)
Une "smartflower" coûte TTC 20 000 euros et produit 3 260 kWh par an, soit un coût du kWh de 6,13 euros sur un an, 0,613 sur 10 ans, 0,0613 euros sur 100 ans !
Une rentabilité "illusoire", face au nucléaire, pour les 20 prochaines années ! EDF et les "écolos" ne savent pas compter !
Delta Dore, la success-story d'un fleuron de la domotique
Télégramme du 22 octobre 2015
Alain Le Bloas
Les fondateurs de Delta Dore, Monique et Joël Renault, leur fille Valérie (directrice générale) et Marcel Torrents (président du directoire).
Depuis 2008, Delta Dore a enregistré une croissance de 50 %. Cette réussite permet à ce spécialiste de la domotique de lancer une série de projets, tous situés en Ille-et-Vilaine. Son nouveau centre logistique aux allures de vitrine technologique a été inauguré mardi.
En 1970, Joël et Monique Renault créaient leur entreprise dans une pièce de leur maison de Combourg. Il était ingénieur en électromécanique et remarquablement inventif, elle était polytechnicienne avec une tête bien faite. Tous deux avaient fait leurs premières armes dans des grands groupes avant de se lancer dans l'aventure de leur « start-up », un mot qui n'existait pas alors.
Succès à l'international
45 ans plus tard, Delta Dore emploie 800 personnes sur ses deux sites de production de Bonnemain et Etrelles, son « concept home » de Rennes et désormais son centre logistique de Tinténiac. « Nous avons toujours voulu nous développer localement, en Ille-et-Vilaine », insiste Joël Renault. Un choix qu'il n'est pas question de remettre en cause, confirment ses successeurs. « Les seuls salariés hors d'Ille-et-Vilaine sont aussi hors de France car ils travaillent à développer nos marchés à l'international », commente le président du directoire, Marcel Torrents, lui aussi ingénieur et ancien DG de Schneider Electric. « Ils sont 75 à l'étranger, et ce n'est pas encore assez pour vendre nos produits, au regard de nos succès à l'export qui tire notre croissance ».
4,2 millions... pour commencer
À Tinténiac, Delta Dore a regroupé 4.500 m² de plateforme logistique et 850 m² de bureaux et salles de réunion, articulés autour d'un aimable espace de rencontre avec sa fontaine de verre, son kiosque de verdure et sa terrasse en bois. C'est un lieu plaisant où tout le monde se retrouve, ceux de l'atelier et ceux des bureaux mais aussi les installateurs (ils sont 17.000 artisans agréés), venus ici en formation ou en visite de découverte des derniers cris de la domotique. Des systèmes sont en usage opérationnel sur le centre, notamment des multicapteurs de luminosité et de présence, assurant le pilotage de l'éclairage, du chauffage ou des stores.
Après cet investissement de 4,2 millions, Delta Dore prévoit d'autres chantiers. Une unité de restauration, un centre d'essais en laboratoire et une extension de la surface d'ateliers à Bonnemain, et de nouveaux sites de production. Où ? « En Ille-et-Vilaine, bien sûr », répond Marcel Torrents.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/delta-dore-la-success-story-d-un-fleuron-de-la-domotique-22-10-2015-10821408.php#hT1JF0ffx8KfpwDP.99
Aquarium, les smartflowers chauffent l'eau des poissons
Télégramme du 22 octobre 2015
Bertrand Le Bagousse
Frédéric Paul, directeur de l'aquarium, devant une des trois smartflowers installées dans le mini-golf. Les poissons de l'aquarium ne voient pas le soleil, mais l'eau de leur bassin est chauffée à l'énergie solaire grâce aux trois smartflowers installées cet été. Une première pour une entreprise bretonne ! Impossible de ne pas remarquer les trois smartflowers que l'aquarium de Vannes a installées début juin.
Ces immenses fleurs (4,8 m de diamètre) recouvertes de cellules photovoltaïques trônent au beau milieu du parcours de mini-golf à l'entrée de l'établissement, première entreprise bretonne à adopter ce dispositif autrichien proposé par EDF-ENR (*). L'aquarium étant un assez gros consommateur d'énergie (406.127 kW/h par an soit une facture de 42.127 €), Frédéric Paul, le directeur, souhaitait réduire cet impact énergétique sachant aussi qu'à partir du 1e r janvier 2016, le passage de l'offre réglementée à l'offre de marché pour la distribution du courant entraînera la disparition du tarif préférentiel dont il bénéficie, synonyme de hausse de tarifs !
Mais ce n'était pas la seule motivation : en allant vers les énergies renouvelables, l'aquarium voulait montrer son engagement en faveur du développement durable et témoigne de son intérêt pour les énergies propres. Comme un tournesol... Frédéric Paul a tout de suite été séduit par le design de la smartflower et bluffé par la technologie de cette grande fleur productrice d'énergie. La smartflower est équipée d'un tracker qui, à la manière de la fleur de tournesol, lui permet de suivre la course du soleil tout au long de la journée. En cas de vent fort, la smartflower se met automatiquement à l'horizontale pour offrir une moindre résistance et ses pétales se replient en cas de tempête, ainsi que la nuit pour s'ouvrir dès les premiers rayons de soleil du matin.
Chauffer l'eau des bassins
Les trois smartflowers ont un coût : 50.000 € HT, clef en main amortis sur une vingtaine d'années.
Mais elles produisent depuis leur installation une électricité directement consommée par l'aquarium pour chauffer l'eau des bassins et les éclairer, notamment au moyen de lampes Led plus économes et au rendu plus naturel dont l'aquarium commence à s'équiper.
10.000 kW/h par an !
Une smartflower produit 3.260 kW/h/an, soit pour les trois smartflower de l'aquarium une production de 10.000 kW/h, représentant 2,5 % de sa consommation. « Bientôt, elles seront équipées d'un monitoring permettant d'indiquer la production d'énergie en temps réel. L'installation attire déjà beaucoup de curieux qui posent des questions et prennent des photos », dit Frédéric Paul.
Car le dispositif existe aussi pour les particuliers. Selon EDF-ENR : la production annuelle d'une smartflower correspond à une année de consommation complète moyenne d'un ménage, la production d'une heure à une centaine de chargements complet de smartphone et celle d'une journée à 100 km de promenade propre dans une voiture électrique !
(*) EDF-ENR (comme Energies nouvelles réparties) a déjà installé 150 smartflowers en France pour moitiés en entreprise (notamment d'un restaurant du groupe Bocuse) et chez les particuliers. Renseignements : www.edfenr.com//smartflower
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/aquarium-les-smartflowers-chauffent-l-eau-des-poissons-22-10-2015-10822373.php
10 commentaires
Heureusement, toi, tu sais compter!
Mais permet-moi une question .
Ton estimation du coût du kWh nucléaire prend-il en compte ce que coûtera le démantèlement des centrales (sans doute pas car personne n'en a la moindre idée!) et le stockage des déchets?
Ton raisonnement s'apparente à "Après moi, le déluge".
Chauffe-toi donc au bois ! tes voisins seront contents !
Félicitations!
C'est ça ton niveau d'argumentation?
Monsieur Hennel, votre réponse prouve votre mauvaise foi et surtout montre à quel point vous êtes obtus car le bois est un bon moyen de chauffage, ce n'est pas du carbone fossile. Les arbres sont "cultivés" en France, chacun achetant aux sylviculteurs locaux....grace à cette vente on peut entretenir les forêts; les replanter ..... c'est très écolo les nouveaux arbres en poussant se nourrirons du carbone parti en fumée? les d'utiliser le bois pour le chauffage. En plus, c'est apaisant. Et le bois nous chauffe plusieurs fois, quand on le recoupe, quand on le range puis quand on le brule.....
Monsieur JPD a tout à fait raison, EDF se garde bien d'intégrer dans les prévisions les couts réel du nucléaire et ce n'est pas pour rien qu'ils repoussent le démantelement des centrales obsolètes donc dangereuses .
Ces questions "collectives" sont peu étudiées en Région et au niveau national...en vrac, les déchets incinérés, les voitures "à la casse", les réseaux électriques consommateurs par effet Joule, les "monopoles" en bordure de côte (camps de camping), le reboisement en espèces étrangères...
Encore une réponse à côté de la question!
Le rapport entre les campings en bordure de côte et les problèmes liés à l'énergie me semble ...lointain?
Comme d'habitude, après avoir dit tout et n'importe quoi sur un sujet, tu le laisses tomber!
Quel respect pour ton public! Quelle image de tes compétences et de ta sincérité!
Mes différents articles, et pas seulement celui-ci, méritent d'être relus !
La transition énergétique du programme de Gauche est aujourd'hui en France "une supercherie" pour gogos peu éduqués...
EDF reprend AREVA aux frais du consommateur d'électricité ! EDF compte fabriquer de 20 à 30 nouvelles centrales à partir de 2020 (après donc la Présidentielle actuelle...) pour remplacer les centrales en fin de vie (60 ans, quand même).
Actuellement le solaire et l'éolien sont subventionnés par les consommateurs d'électricité nucléaire. Les "méthaniseurs" bretons sont arrêtés...
La voiture électrique est subventionnée à 20% de sa valeur !
L'avenir est donc le "nucléaire", comme à Penthièvre !
Parce que nos décideurs politiques privilégient le nucléaire, et ceci depuis De Gaulle, cette source d'énergie serait celle de l'avenir?
Venant de toi, la confiance dans les hommes politiques est surprenante.
Réponds à mes deux questions sur la destruction des centrales existantes et le stockage des déchets plutôt que de les éviter en parlant d'autre chose!
Pourquoi ne réponds-tu pas à mes deux questions au lieu de parler d'autre chose?
Je tiens à dire qu'il est plaisant de pouvoir se parler -tout en étant en complet désaccord- sans vomir les torrents d'injures qui défigurent ce blog.
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